Tel un journal de voyage, Wild Blue est une succession de fragments de vie. Voix de femmes, d'enfants, arbres et vents sont autant de motifs musicaux. De cette variation naît l'évocation d'un monde meurtri par l'horreur civile ou religieuse, approché au gré de gestes, de silences, de regards et de chants. Ces notes à quelques voix composent au fil du temps un simple poème de l'écoute.
Entre fiction et documentaire, Wild Blue est une réflexion autour des violences qui s'exercent contre l'enfance, l'humanité et la nature.
Présenté dans la section Un Certain Regard au Festival de Cannes 2000 et au Festival Premiers Plans d'Angers 2001, Wild Blue est le premier long métrage de Thierry Knauff. Des images de natures différentes, 35 mm et vidéo, y sont mêlées. Les langues parlées dans le film sont le Français, l'Allemand, l'Anglais, l'Hindi, le Farsi, le Kineruanda, le Béti, le Serbo-Croate et l'Arabe.