40 ans de lutte entre l’État français et les mouvements nationalistes auront mis la Corse à feu et à sang. En 2014, les dernières armes sont déposées. S’imposer par les urnes sur une terre pacifiée, tel est désormais l'objectif du courant nationaliste. Mais l’ombre du passé pèse sur les mémoires. Personne n’a oublié les trop nombreuses victimes, les basses œuvres des officines et les ravages des guerres fratricides. A l’heure du renouveau politique, quel bilan tirer de ces années de braises ? Autour de l'abbé Mondoloni, figure insulaire engagée sur tous les fronts, acteurs et témoins privilégiés de la lutte se livrent à un difficile inventaire. Lucides et sans concession.