Le réalisateur de ce film connaît particulièrement bien le lieu et nous entraîne de Byzance à la Grande Communauté Urbaine d’Istanbul, à travers la ville et dans l’esprit de la ville. Istanbul est depuis toujours un lieu de rencontre. Au-delà de la péninsule historique et de ses joyaux, Sainte Sophie et la grande Mosquée bleue, on pénètre dans une ville remplie de surprises et de contrastes : d’un quartier à l’autre l’ambiance change du tout au tout. Entre orient et occident les cultures se croisent, s’affrontent et souvent se mélangent ce qui est perceptible dans les modes de vie, dans l’habillement, dans l’architecture, dans l’art. Les stambouliotes rencontrés dans ce film savent aussi nous faire partager la poésie particulière de leur ville. Et c’est comme si, dans cette manière de voir, une autre Istanbul apparaissait. L’intérêt de cette approche sensible et humaine est aussi de savoir montrer le charme intrinsèque de la ville sans occulter les grands problèmes d’aujourd’hui.