Trois chants sur la patrie

Le film est composé de trois récits. Chacun parle de gens dont le destin a croisé d’une certaine façon celui de Marina Goldovskaïa – la femme à la caméra. Sa vision d’auteur, sa caméra nous permettent de voir et de comprendre ce qui se passe dans notre vie aujourd’hui et en nous mêmes. Ces histoires sont des empreintes de l’âme – de l’âme de ses personnages et d’elle même. En tant que peintre de notre époque, elle a conservé pour nous les souvenirs des premiers bâtisseurs de Komsomolsk-sur-l’Amour (récit « Extrême orient. Komsomolsk-sur l’Amour. Ville de rêve. Années 1930 ») ; un récit évoquant la vie et la mort de la célèbre journaliste Anna Politkovskaïa (« Moscou. Ville de larmes. Années 2000 »), qui estimait de son devoir de dire la vérité aux gens…Dans son troisième récit « Sibérie. Khanty-Mansiysk. Ville de l’espoir. XXIe siècle », l’auteur révèle les réalités de notre époque qui permettent de distinguer les changements dans la vie des gens de la jeune ville sibérienne, changements qui leur laissent envisager l’avenir avec optimisme. Le film met en scène un autre personnage qui, sans être un premier rôle, joue néanmoins un rôle important – c’est Elena Kambourova et les chansons qu’elle interprète. Ces dernières suivent la trame du film, en lui conférant encore plus d’émotion, de profondeur et de prégnance.