Dans ce film, Laurent Coderre a voulu monter la désintégration de l'hostilité et du nihilisme, remplacés par la beauté et l'harmonie. Par le symbole, en utilisant des centaines de particules, il commence avec un fond de voir, devant lequel il fait tomber des particules de poussières d'où il fait sortir la vie (apparition de plantes) ; ensuite l'homme, prenant forme à partir de fragments de formes qui l'entourent devenant un modèle abstrait, suggérant la violence ou l'apaisement, selon le rythme du modèle et la forme de son mouvement. La femme entre dans le tableau comme complément (réunion), recréant une grande fresque de mouvements linéaires accélérés, ou décorant le monde admirablement par des mouvements si naturels chez tous les êtres vivants... La désintégration du visuel devient évidente quand elle est demandée, après avoir atteint le point culminant dans ce qui semblait l'accomplissement parfait de ce qui est, mais pendant un moment... En deux mots : la vie pour ce qu'elle est ! Rien de plus, mais rien de moins...