"Toi, spectateur qui regarde…” Par cette apostrophe, Alain Cavalier s’adresse à nous, au seuil du film qu’il a consacré à Georges de La Tour, lors de l’exposition qui lui fût dédiée en 1997 à Paris. Ce n’est d’ailleurs pas tant en historien d’art qu’il dialogue avec le peintre du 17e siècle, qu’en cinéaste amoureux d’ombres et de lumière, de visages et de gestes, de beauté et de mystère.