Depuis le début des années 2010, de nombreuses villes américaines équipent leurs officiers de police de caméras corporelles, petits appareils d’enregistrement qui se fixent sur la poitrine. Les agents portant une caméra ont le devoir de l’allumer au début de chacune de leurs interventions. Crissements de pneus. Coups de feu. Sirènes. La caméra comme pièce à convictions. Le regard soumis a l’objectif de la bodycam, le spectateur devient témoin malgré lui… Mais où regarde la caméra quand celui qui filme, c’est celui qui tue ?