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weihnachtsmann
1 185 abonnés
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3,5
Publiée le 19 octobre 2022
On croirait en quelque sorte voir un film social à la Ken Loach mais la différence vient du style et du sujet qui déborde ensuite de part la fuite vers une amitié attachante. L'actrice attire vraiment l'attention et on suit avec une agrandie attention son parcours. J'ai vraiment bien aimé la façon de filmer, très libre et en même temps très proche de ses personnages.
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3,5
Publiée le 24 août 2021
En 1975, "L'honneur perdu de Katharina Blum" (corèalisè par Volker Schlöndorff) rèvèle au grand public Margarethe von Trotta comme une cinèaste prometteuse! Avec "Le second èveil de Christa Klages", von Trotta s'impose même si ce second long-mètrage n'est pas son plus connu [...] Rèaliste et pessimiste critique de la sociètè que nous propose là von Trotta! il aura d'abord fallu que Christa se crèe sa propre prison pour comprendre ce qui lui arrive dans cette histoire de braquage qui aurait pu être montè « à l'envers » . Christa sait où elle va, mais, au fond, elle n'a nulle part où aller! Tina Engel est remarquable dans le rôle titre, on sent qu'elle a bossè très dur pour arriver à être crèdible! L'actrice peaufine tout doucement son personnage puis le film lui-même, ècrit subtilement et intelligemment par von Trotta! Le côtè fragile de Tina Engel fait qu’on craint toujours le pire pour elle! Cela renforce l'èmotion, tout particulièrement les sèquences avec sa fille! spoiler: A noter l'hommage (surprenant) de "A bout de souffle" en milieu de film où l'un des braqueurs s'ècroule de la même façon que Belmondo... Très belle dècouverte...
Des quatre opus de M. Von Trotta réédités dernièrement en salles, c'est selon moi, le moins accompli.
Deuxième réalisation de la cinéaste allemande contemporaine de Fassbinder, Wenders, Herzog et Schroeter, après " l'honneur perdu de Katharina Blum", c'est une déception.
L'écueil majeur du " second éveil..." est son scénario mal ficelé qui, s'il maintient l'attention du spectateur pendant la première demi-heure ( la plus réussie), finit peu à peu par se déliter, jusqu'à proposer une dernière demi-heure complètement manquée.
Un groupe de trois jeunes adultes désargentés ( sorte de Robin des bois modernes) braquent une banque pour financer une garderie pour enfants menacée de fermeture par manque de ressource.
Le film s'attarde sur la cavale de deux des protagonistes, puis de C. Klages seule, qui va permettre au travers de rencontres ( un pasteur, une ancienne camarade de classe notamment) de s'interroger sur la portée de leur acte et aussi sur eux-mêmes.
Reposant essentiellement sur les dialogues, parfois plutôt reussis ( avec le pasteur notamment) la réalisatrice peine à sortir du flou qui entoure son propos et a exprimer clairement ses intentions en évitant des circonvolutions inutiles qui les alourdissent.
Peut-on par souci de défendre une juste cause, rétablir une forme d'équité matérielle en contrevenant aux règles pénales ?
Si au plan du casting, de l'interprétation, de la mise en scène " le second éveil..." ne démérite pas, Von Trotta ne parvient malheureusement pas à se hisser, avec ce film, à la hauteur des autres cinéastes allemands de la période ( années 70 et 80) qui représentaient alors un des phares du septième art européen.