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Chaîne 42
147 abonnés
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3,0
Publiée le 18 novembre 2020
Un film de S.F. juste un peu moins de un an avant le fameux Blade Runner mais peu de rapport entre les deux. Il y a là une certaine maîtrise du genre avec une atmosphère bien éloignée de la Terre. Cependant les thématiques ici sont policières essentiellement, liée à une forme de confinement et une critique un peu discrète des multinationales. Surtout il y a Sean Connery pour un bien ou un moins bien au final car on ne voit que lui dans un rôle de personnage intègre, un peu mystérieux mais pas tant que cela car c'est une forme de justicier solitaire assez classique. L'intérêt du cadre, de l'acteur principal et de l'intrigue restent limités. Avec Sean Connery il y a ici davantage une sorte de James Bond confiné qu'un personnage attachant ou ayant un peu d'humour. Et les monstrations technologiques de ce film sont bien passées de mode sauf pour une sorte de style muséal.
Problème avec ce film il n'a pas été assez visionnaire au début je croyais qu'il y avait un incendie dans la navette mais non ils sont tous en train de fumer des clopes déjà le son est très médiocre j'ai mis à fond mais au bout de 10 minutes je décroche.
Un très bon film de science fiction. Sean Connery est excellent dans son rôle de shérif de l'espace . Un film plaisant à regarder, tous les acteurs sont excellents, de l'action , du suspense , de très bons effets spéciaux pour l'époque.
Outland traite de la solitude d’hommes et de femmes enfermés dans une microsociété pour y faire fructifier leur entreprise. Car tout ici nous ramène à la solitude, sentiment de désolation face à l’infini spatial qui s’incarne d’ailleurs dans l’architecture très kubrickienne de la station : de longs couloirs blancs aux allures d’hôpital, la composition des plans qui isole le héros de la communauté à laquelle il échoue à s’agréger, la répétition de tâches pénibles, la drogue comme refuge illusoire, le silence enfin. Peter Hyams revisite le western depuis les sphères étoilées et s’inscrit dans le sillon creusé quelques décennies auparavant par Le Train sifflera trois fois : comme le protagoniste principal, nous attendons, nous espérons pour finalement voir le bien triompher et plier bagages pour rejoindre sa famille. En ce sens, le personnage interprété par Sean Connery est une allégorie de la loi, incarnation de la Constitution américaine venue rappeler au vaisseau qu’il est propriété des États-Unis, et donc sujet dépendant. Alternant séquences d’action très efficaces et scènes de tension palpitantes, Outland constitue un grand film d’action, intelligent et fort bien réalisé, qui a le mérite de ne pas céder aux facilités du genre pour imposer son rythme et ses thématiques.
Une sorte de remake spatial du train sifflera trois fois. Le début est vraiment sympa, avec une mention spéciale pour les dialogues entre le médecin et Sean Connery, mais à l'arrivée des tueurs la qualité baisse. Si la tension est au rendez-vous, la résolution de l'action laisse clairement sur la fin, et le dernier affrontement ne brille pas par son côté passionnant. Néanmoins le visionnage est sympa.
« Outland » vaut surtout pour sa très belle direction artistique : cette base minière de l’espace est à la fois très crédible et joliment cinématographique ; dommage qu’elle n’abrite qu’un suspens poussif. Si la première partie du film peut convaincre, tant par l’ambiance étouffante du quotidien des mineurs que par le mystère qui entoure d'impressionnants suicides, le scénario bascule vite dans le simplisme et le film s’embourbe. Remake du « Train sifflera trois fois », le film de Hyams échoue en effet à retrouver ce sentiment d’amertume désespérée qui faisait toute la valeur du western de Zimmermann, et ne réussit pas pour autant à se départir des travers de l’original : un héros bien trop lisse (auquel le hiératisme de Sean Connery ne donne guère de nuances) et un récit qui déroule son programme archi-prévisible sans étincelle. A part la modernisation réussie du décor, l’intrigue est même beaucoup moins crédible et bien plus laborieuse ! Seule la tenue visuelle du film, sa photo somptueuse (Peter Hyams est son propre chef op) et l’efficacité du cinéaste à gérer l’espace du huis clos parviennent à maintenir notre intérêt jusqu’à l’inévitable happy end. Un tel écrin aurait mérité un récit bien moins poussiéreux.
Assez bon film de science-fiction. Bien sûr ce n'est pas 2001, et le scénario est simpliste, mais il y a de bonnes séquences d'action, et les décors (et les trucages) sont honnêtes (pour l'époque 1981). Sean Connery est excellent. L'intrigue est simple et le dénouement prévisible. Néanmoins, l'ensemble se laisse voir sans ennui.
Sans être tout à fait original, le film de Peter Hyams nous plonge dans un univers intéressant aux décors bien foutus, en compagnie d'un très bon Sean Connery. Un bon film.
Un bon film SF policier avec Sean Connery en forme. Le rôle du prévôt lui va comme un gant. Il y a un petit aspect western dans l'espace. L'action est bonne, comme son déroulé et son suspens. On en a pour son argent :)
En pleine déferlante SF, le réalisateur Peter Hyams tourne cet Outland qui est en réalité un western spatial mâtiné de critique sociale. Un malentendu qui a pesé lourd sur la carrière commerciale d’un film pourtant très bien fichu, doté d’un suspense bien rodé et surtout disposant d’une atmosphère pesante du meilleur effet (amplifié par l’excellente partition de Jerry Goldsmith). Sur le modèle d’Un train sifflera trois fois, le shérif Sean Connery se retrouve seul contre tous dans une mine de Jupiter où la course à la productivité pousse les hommes à la folie. En pleine ère reaganienne, le discours avait de quoi indisposer le grand public américain. Sean Connery y est impérial, au milieu de décors futuristes qui, contrairement aux œuvres de l’époque, ont un caractère purement fonctionnel. Ici, tout semble avoir une raison d’être et d’ailleurs la crasse et la rouille semblent maîtres à bord. Au moins, cette vision de l’espace a le mérite de se détacher des clichés du space opera.
Le scénario est solide, l'idée de retranscrire une intrigue proche du western dans un monde SF est excellente, mais il manque un soupçon de tension et de suspense pour pimenter le tout. En plus le film a visuellement bien plus vieilli que "Alien" ou "Blade runner",
Outland est un mauvais film. D’abord à cause d’un scénario copié-collé de l’intrigue du Train sifflera trois fois, assimilant l’espace au Far-West et qui fait d’Outland un film à mi-chemin entre le film policier type Serpico et le western spaghetti. En fait, Outland ne vaut vraiment que par ses décors, certes vieillissants, mais grandioses, et par ses scènes d’actions et de tatane. En somme, la fin du film est un régal. Par ailleurs, la présence de Sean Connery, toujours bon, n’est pas étrangère au succès et à la postérité de ce film. Sortit en 1981, rappelant certains décors d’Alien de Ridley Scott (notamment dans les longs corridors de la station spatiale), ce film ce Peter Hyams est totalement ancré dans son époque fascinée par les films de S-F, comme en témoigne la sortie l’année suivante du fameux Blade Runner de Ridley Scott. Outland, malgré son scénario boiteux, reste néanmoins un des meilleurs films de Peter Hyams et un des grands films de science fiction des années 80.