Avis : Outland - Page 5

Intrigue originale mais effets spéciaux et décors trop simpliste.

Ca vole pas haut! Se méfier de celui qui a fait "Timecop". Plein d'ennui, d'attente, minables scènes de poursuite, la femme du shérif qui n'arrête pas de se plaindre. Et les héros ne meurent pas, c'est connu. M'enfin ça stresse quand même.

Un bon thriller spatial.

En shériff de l’espace, Sean Connery doit assurer la sécurité dans une colonie minière sur Io, satellite de Jupiter. Si la fibre sociale est présente (il aurait été amusant de voir "Outland" lorgner vers un "Germinal" spatial), elle est quelque peu délaissée au profit d’une enquête un peu brouillonne qui cède à quelques facilités dans sa résolution.

Un western spatial qui a mal vieilli, en plus d'une intrigue assez pataude, en dépit d’un Sean Connery en shérif de l'espace qui fait le job.

Ce Film de SF du début des années 80, a (très) bien vieilli. Autour d’une intrigue bien charpentée autour d’exploitation minière, on se retrouve dans un univers bien reconstitué avec Sean Connery chargé de remettre de l’ordre dans cet essain. Les effets spéciaux sont restées convaincant, avec des décors somptueux accompagné par la B.O angoissante de Jerry Goldsmith. Le voyage est beau, le film s’est visiblement inspiré des fleurons Stars wars, Alien et 2001 l’odyssé de l’espace, mais n’en a peut-etre pas la mythologie. C’est en fait une transposition des westerns dans l’espace. Les scènes d’actions tiennent en haleine, voire vous font ronger les ongles. Par contre, le film perd un peu de sa force dans le dénouement, le film finissant par cumuler les scènes d’actions sans offrir de rebondissements scénaristiques réelles.

« Il faut avouer que j’avais un gros doute en allant voir le film : « Outland ... loin de la Terre » ... je m’attendais à voir une science-fiction nanardesque à cause d’une affiche avec un seul Sean Connery qui n’était en réalité pas l’affiche initiale du ce film ! Je me suis trompé sur toute la ligne ! Un bon western spatial qui nous plonge dans la colonie minière située une planète hostile et inhospitalière, Jupiter, où il y a beaucoup de victimes d’accidents graves à cause d’une drogue destinée à accroître leur rendement ! Le chef de sécurité O.Neil joué par Sean Connery, enquête et découvre l’existence d’un trafic de drogue organisé par l’administrateur de la station minière, Mark Sheppard ... il compte le mettre fin. Sean Connery est charismatique, il garde sa tête froide comme Clint Eastwood. Intimidant ! Son jeu d’acteur est sobre. Les effets visuels sont sidérants de précision, de détail, de minutie ! Fascinants pour ce film des années 80 ! Ils m’ont fait penser au film « 2001, l’odyssée de l’espace » de Stanley Kubrick ! Les décors me sont familiers, je pense au film « Alien, le 8e passager » de Ridley Scott ... ça m’a fait drôle de voir des machines et des ordinateurs anciens dans un monde futuriste ! Scénario bien ficelé ! Les images des hologrammes et de l’arrivée de la navette spatiale pour approvisionner la planète Jupiter, sont visuellement époustouflantes ! Un extraordinaire jeu des lumières avec le contraste des couleurs rouge/vert/ diferrentes couleurs ! Le parcours du chef de sécurité en scaphandre a l’extérieur de la station est haletant ! Un bon film d’anticipation aussi sur le souci de la rentabilité au détriment du bien-être être des salairiés ! J’ai bien aimé ce film très bien soigné visuellement... »

Une très bonne surprise. Je ne suis pas du tout amateurs de SF mais ce film m' bien plus. C'est une sorte de western spatial. Sean Connery y est parfait. Il incarne un shérif sur un satellite de Jupiter où est installée une énorme exploitation minière. Des morts étranges vont l'amener à mettre à jour un vaste trafic de drogue. Il va dès lors se trouver bien seul pour combattre les organisateurs. Les décors sont très bien faits surtout pour l'époque. A voir.

Un bon film SF policier avec Sean Connery en forme. Le rôle du prévôt lui va comme un gant. Il y a un petit aspect western dans l'espace. L'action est bonne, comme son déroulé et son suspens. On en a pour son argent :)

Un très bon film de science fiction de Peter Hayams avec Sean Connery en shérif de l'espace sur la planète de Jupiter.

Atmosphère de western transposée dans l'espace, esthétique sèche et oppressante et Sean Connery en héros solitaire: Outland réalise une belle petite synthèse de suspense galactique, avec une progression scénaristique basique mais solidement menée. Le film pâtit surtout d'un antagonisme trop léger pour devenir plus mémorable, mais l'ambiance et la photographie glaciale font le boulot, de même que le grand Sean Connery qui "cannibalise" l'écran.

Considéré à juste titre comme un western spatial puisque ayant des fortes similitudes avec « Le Train Sifflera Trois Fois », « Outland » est un honorable film de Peter Hyams plutôt bien fait et qui se laisse voir. Les décors sont pas mal, les effets spéciaux un peu datés et Sean Connery toujours aussi charismatique.

Le scénario est solide, l'idée de retranscrire une intrigue proche du western dans un monde SF est excellente, mais il manque un soupçon de tension et de suspense pour pimenter le tout. En plus le film a visuellement bien plus vieilli que "Alien" ou "Blade runner",

Un bon thriller SF en huis-clos spatial, sur une station minière autour de Jupiter. A celles et ceux qui critiquent les effets spéciaux, il est rappelé que le film date de 1981, soit plus de 40 ans aujourd'hui. Au contraire, les effets sont plutôt bons et les décors ne donnent aucune impression de rabais, bien au contraire. Concernant l'intrigue, c'est vrai qu'elle est assez simple; ceci étant, vu la vitesse à laquelle les incidents se produisent, Outland fait partie de ces films un peu brutaux où l'on n'est jamais vraiment sûr de qui va survivre.

Depuis la création même du cinéma, la science-fiction a toujours été considérée comme un sous-genre. Une sorte de divertissement affichant clair et net son statut de série B et ce malgré quelques grands titres (Voyage sur la Lune, La Guerre des Mondes). Il aura fallu attendre La Planète des Singes, ainsi qu’un certain Stanley Kubrick et son 2001 : l’Odyssée de l’Espace (ces deux films étant sortis en 1968) pour que le septième art voie ce genre sous un autre angle. Donnant par la suite naissance à d’autres œuvres intemporelles durant les années 70-80, dont Star Wars et Alien. C’est dans ce contexte que le réalisateur Peter Hyams nous livrait Outland en 1981, un film de SF qui avait pour but d’adapter le western dans l’immensité de l’espace.

Attention, par western, il ne faut pas s’attendre à ce que le long-métrage propose tout un lot de cow-boys venus d’une autre galaxie ou bien encore des Peaux-Rouges chevauchant des fusées à réacteurs nucléaires. Non ! Si l’on peut considérer Outland comme un western, c’est qu’il en reprend simplement tous les codes. Reprenons chaque détail du scénario et vous comprendrez. Le lieu de l’histoire est une station minière bâtie sur une lune de Jupiter au beau milieu de nulle part, c’est le village américain planté en plein désert. Le héros est une sorte de marshal chargé de la sécurité des environs, c’est le shérif du bled paumé. Ce dernier doit affronter des dealers et une hiérarchie qui ne pense qu’au profit, c’est le héros qui doit faire face aux bandits de grands chemins et aux hommes politiques corrompus qui régissent la ville. Des exemples de la sorte, nous pouvons en donner encore à la pelle. Mais le plus flagrant sera, sans l’ombre d’un doute, le personnage principal, héros solitaire, qui doit affronter l’ennemi par principe et moralité.

Alors maintenant, imaginez tout cela avec un Sean Connery qui s’est investit dans le projet, au point de retoucher lui-même le script en ce qui concerne son rôle, pour le rendre bien plus complexe et attachant qu’au départ. Avec un petit budget de 16 millions de dollars qui n’empêche pas de livrer aux spectateurs des décors intérieurs réalistes, des costumes hautement crédibles et des maquettes en guise de décors fort honorables. Avec la participation musicale de Jerry Goldsmith, qui a déjà travaillé sur d’autres grands films de la science-fiction (dont La Planète des Singes et Alien). Sans oublier le scénario lui-même, qui se présente à nous telle une enquête policière qui capte sans mal l’attention pour dériver peu à peu vers le règlement de compte prenant et donc efficace. Bref, Outland avait de quoi séduire !

Pourtant, malgré son capital sympathie et son objectif atteint (celui de divertir), le long-métrage de Peter Hyams loupe une marche. Celle qui aurait pu faire entrer Outland dans l’histoire du cinéma et qui lui aurait évité un échec commercial (et un peu critique, aussi) cuisant. La marche de l’originalité. Car, si Outland se déroule dans l’espace, avec son lot de décors, de costumes et une ambiance purement SF, le film ne sort jamais de l’ordinaire. Et ce à cause principalement de trois choses. La première provient de l’intrigue même, qui se suit comme une enquête sur une affaire de drogue. Une trame que nous pouvons voir ailleurs, dans n’importe quel polar ou série policière, alors qu’ici, il y avait de quoi creuser au niveau de l’univers présenté (politique, industrie…) ou bien des protagonistes secondaires (ici inexistants) pour en faire une œuvre d’anticipation. La seconde, des décors principalement composés de tuyauteries ou de sas aux couleurs clairs, que l’on croirait tout droit sortis de films antérieurs, notamment Alien. Et enfin, et c’est la plus flagrante, l’histoire d’Outland s’inspire à outrance du western culte Le train sifflera trois fois, en organisant son dénouement de la même façon : spoiler: le héros devant faire face seul, personnes ne voulant l’aider, à des meurtriers venus exprès dans les environs, par le biais d’une navette (ce qui a laissé le temps au personnage principal de préparer sa défense), pour l’éliminer
. Beaucoup de remarques qui sautent aux yeux et qui rendent le film banal au possible, alors qu’il pouvait se permettre d’offrir bien plus.

En soi, Outland n’est pas un mauvais film, loin de là ! Ses qualités apparaissent sans mal à l’écran, et le plaisir de le regarder répond bien présent. Mais son manque d’originalité pourtant nécessaire à ce genre de film gâche un peu le plaisir, ne rendant l’ensemble que trop peu intrigant. Dès lors, après le visionnage, il est plus compréhensible de voir que ce long-métrage n’ait pas franchement marqué les esprits : Outland, vous l’oublierez très vite après l’avoir regardé !