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gimliamideselfes
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2,5
Publiée le 23 juin 2007
C'est marrant, c'est kitch un peu beaucoup, mais en tout cas ces femmes pulpeuses avec leur corps un peu trop "parfait" sont d'un ridicule. On s'amuse bien malgré le scénario très faible
A ranger parmi les bonnes curiosités du cinéma underground, Faster, pussycat ! kill ! kill ! peut être considérer une comme version féminisée d' Orange Mécanique de Stanley Kubrick (celui-ci étant néanmoins réaliser sept ans plus tard). Mais dès le début du film, le prologue étonne déjà par son esthétique et ses ambitions pulvérisant les stéréotypes de la femme. Original et déroutant, le film mérite le visionnage. Néanmoins, il reste cependant moins réussit comparé au chef d'oeuvre de Kubrick à cause d'une violence qui certes, est toujours gratuite, mais bien moins provocatrice, ironique et métaphorique.
Tourné avec peu de moyen, ce film un peu kitch vacille entre série B et film pour ados avant lheure. Pour lépoque (1965) il ny a rien à redire au sujet de la qualité des courses autos, des scènes de bagarres et la plastique des femmes. À voir pour se divertir devant un nanard culte bien différent des films du même genre plus modernes.
John Waters pense que Faster, Pussycat! Kill! Kill! est le meilleur film jamais réalisé. Certes, il est plutot bien foutu, ( comme les actrices ), mais ce n'est pas non plus un chef d'oeuvre. Un film violent ( pour l'époque ), qui a assez mal vieilli mais qui reste agréable. A voir.
Une superbe transposition cinématographique du pulp (bd bon marché américaine). Jolies pépés en bikinis aux courbes improbables, belles bagnoles, esthétisme noir et blanc. Le film est comme ces mauvais romans de gare aux couvertures aguicheuses, mais qui nous déçoivent toujours à leur lecture. Un film à voir pour se rincer l'oeil c'est tout...
Après avoir vu le pitoyable Supervixens j'ai comme même voulu voir Faster, pussycat ! kill ! kill considéré comme l'un des meilleurs films de Russ Meyer (dans son cas je crois que meilleur est synonyme de film tout pourri) ; c'est vraiment nul (moins toutefois que Supervixens mais dans ce dernier on avait quelques poitrines dénudées) bien que la trame scénaristique ne soit pas mauvaise. La mise en scène est très molle, on s'ennuie rapidement de plus l'interprétation n'est pas fameuse. Il ne reste pas grand chose de ce film choquant (à son époque) ; une curiosité à voir seulement si vous n'avez absolument rien d'autre à faire.
Trois amazones, trois jeunes femmes fortes en gueules et à qui il ne vaudrait mieux ne pas chercher les embrouilles, se livrent à un véritable rodéo en plein désert, à bord de leurs bolides. Russ Meyer (réalisateur Hollywoodien décédé en 2004) aimait les femmes sulfureuses, aux mensurations généreuses, à en voir sa filmographie qui certes, nest pas bien grande, mais qui regorge de nombreux films devenus cultes au fil des années avec notamment : Motor Psycho (1965), Le Désir dans les tripes (1965), La Vallée des plaisirs (1970), Megavixens (1976), Ultravixens (1980) ou encore Supervixens (1982). En voyant Faster, Pussycat ! Kill ! Kill ! (1966), on savait très bien à quoi sattendre, un film daction (en noir & blanc) où les personnages principaux ne sont que des femmes pulpeuses, faisant la guerre aux sales machos. Dans une Amérique encore bien puritaine, ce film qui allie remarquablement bien le mauvais goût à lhumour corsé, est une petite perle rare qui nous rappelle inévitablement quelques films de John Waters (Female Trouble - 1974, A Dirty Shame - 2005). Entre érotisme kitch et univers pop, Russ Meyer avait véritablement lil pour réaliser des films à la fois déroutants et marquants. Ne réalisant non pas, un film érotique ni un film violent, il arrive à trouver le juste milieu pour quau final, on en arrive à être subjugué par sa mise en scène et (surtout !) pour ces drôles de dames ! !
Dans le désert américain des années 60, trois femmes fatales qui ne retiennent pas leurs pulsions sévicent. A la suite du meurtre accidentel d'un jeune routier, elles vont se retrouver confronter à une famille bien étrange... Comme quoi même les films cultes vieillissent. On ne retrouve plus ici le film de Russ Meyer qui avait tant choqué le public américain lors de sa sortie. Tout a vieilli ici, ou plutôt périmé, autant l'arrogance de la mise en scène que l'histoire elle même. Tout ce qu'on retrouve, c'est un petit (mais alors vraiment petit) film très ennuyeux dont le scénario est digne des films de cul les plus stupides. A voir par curiosité comme une pièce historique, mais ce petit OFNI du cinéma pop, malgré son ton très cru, est devenu quasiment aussi chiant qu'une exposition de De Vinci.
De gros seins, de la belle mécanique, de l'action violente gratuite, voilà le filon de Russ Meyer présent pour l'une des premières fois dans «Faster pussycat ! Kill ! Kill!» (USA, 1966). Il s'agit ici de l'histoire de trois femmes plantureuses, images de la violence d'après le message d'introduction, qui décident de partir à la conquête de la richesse et de fortes sensations. Voilà donc le prétexte à un film d'action mais qui possède le charme outrancier d'une oeuvre de Russ Meyer. Walter Schenk utilise un noir et blanc qui éclate, jette à l'écran la violence qu'elle décrit. Ce noir et blanc impeccable est entrelacé par les nuances de gris, le tout donnant au grain une subtilité et une netteté délectable. Ainsi le charme aguicheur de l'image, la beauté de la texture visuelle semble glisser le long des formes exagérés des actrices, pourvues de poitrines surdimensionnées. C'est là toute la force de cette auteur américain underground, assurément indépendant qui fait un film pour public averti. Enfin si pour John Waters, il s'agit du meilleur film jamais réalisé, c'est peut-être parce que ce film est doté d'un montage irréprochable, où les scènes d'action sont découpés de façon à illustrer pertinemment chaque geste, chaque virage pris à pleine allure, chaque rictus sur un visage. Pour ça Russ Meyer est un technicien du cinéma doué. Et si «Faster pussycat...» était un film fin ? Car à prime abord, on l'apparenterai à un film porno or tout se joue, tout l'intérêt majeur du film naît dans sa faculté de suggestion par un simple décolté plongeant. Le désir du spectateur naît sans jamais être franchement assouvi. Enfin n'oublions pas, cet érotisme est souvent pris de court par une violence gratuite et un propos sur le féminisme qui laisse plus qu'à désirer (grosso modo : les femmes ne sont que l'objet des hommes et ici surtout de Meyer). Bref si son propos critiquable est secondaire,le film possède une plastique certaine et singulière qui ne laissera personne indifférent.
Film culte et dérangeant à sa sortie "Faster Pussycat, Kill! Kill!" n'a pourtant pas résisté au temps passé... Il reste néanmoins aussi efficace, et moderne pour l'époque, que "Motor Psycho" du même réalisateur... Certains pourraient même y déceler une forme de féminisme avant-gardiste! Un très bon divertissement magnifié par de magnifiques images en noir et blanc...
Précurseur du genre "Bikini Bandits", ce film présente l’avantage de raconter une histoire, aussi minimaliste soit-elle... Le ton reste toutefois léger car même si le gang à forte poitrine se donne des airs mauvais, impossible de le prendre au sérieux, tellement il est caricatural. C’est du second degré érotisé, parsemé de personnages hauts en couleur qu’un noir et blanc magnifie outrageusement.
Faster Pussycat est un vrai film d'auteur. De Russ Meyer certes, passé maître dans l'art de concocter des séries omégas érotiques et kitchs... Mais Faster n'est pas un navet, Meyer y a introduit à la différence de ses habituels nanars une vraie dose de cinéma, de part une image noire et blanc soignée et un scénario, au style très bande-dessinée, qui tient la route. Et puis les grosses poitrines, sa marque de fabrique, c'est plutôt cinématographique... ce n'est pas Fellini qui me contredira.