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soniadidierkmurgia
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4,5
Publiée le 11 septembre 2020
Clive Staples Lewis (1898-1963) était un poète et écrivain pour enfants, anglais, revenu au goût du jour depuis que son œuvre en sept volumes «Le monde de Narnia» a été portée à l’écran par les Studios Disney en 2005. En 1985, l’écrivain anglais William Nicholson s’était inspiré d’un épisode tout à la fois heureux et tragique de la vie de Lewis pour écrire le scénario d’un téléfilm qui sous sa plume devint une pièce qui recueillit un véritable succès. En 1993, c’est Richard Attenborough, acteur reconverti réalisateur, récompensé d’un Oscar pour « Gandhi » (1983) qui se charge de mettre en scène pour le cinéma ce mélodrame déchirant qui se révèle au final être une véritable ode à la vie. Clive Staples Lewis, vénérable professeur de lettres à Oxford, célibataire endurci qui vit avec son frère est tombé tardivement amoureuxspoiler: de Joy Davidman, poétesse américaine juive aux convictions communistes. Quand ils se marient la jeune femme se sait déjà atteinte d’un cancer incurable. C’est tout le cheminement des deux êtres l’un vers l’autre suivi presque aussitôt de l’obligation de se préparer à la mort du plus jeune des deux qui doit être relaté à l’écran sans tomber dans le mélo larmoyant qui constituait le piège facile dans lequel Richard Attenborough devait éviter de tomber. Au-delà de la réalisation, c’est bien sûr le casting des deux acteurs principaux qui conditionnait la réussite de l’entreprise. La réunion d’Anthony Hopkins et de Debra Winger qui promettait d’être explosive peut être considérée comme miraculeuse à l’image de la rencontre entre Lewis et Davidman. Anthony Hopkins plus âgé que Debra Winger comme l’exige le rôle est en pleine ascension depuis son oscar pour « Le seigneur des agneaux » (Jonathan Demme en 1991) alors que la jeune actrice dont le caractère volcanique est depuis ses débuts comparé à celui de Bette Davis, s’apprête progressivement à faire ses adieux à Hollywood. Le cabotinage n’est pas inconnu d’Anthony Perkins qui en a tiré tout le profit pour son interprétation d’Hannibal Lecter. Comme James Ivory juste avant lui pour « Les vestiges du jour », Attenborough tirera le meilleur du grand acteur qui n’est jamais aussi convaincant que lorsque son jeu est empreint de sobriété. En face de lui, Debra Winger pour sa dernière grande prestation qui lui vaudra une nomination pour l’Oscar, imprègne son jeu de toute la détermination de son regard pénétrant qui peut quand il le faut se teinter de la lassitude et de l’abandon qui accompagnent l’acceptation de la mort par Joy Davidman. A leurs côtés, Edward Hardwicke qui fut le remarquable docteur Watson compagnon d’enquête du non moins remarquable Sherlock Holmes que fut de Jeremy Brett (série télévisée anglaise de 1986 à 1994) est confondant d’humanité. L’ensemble mis en lumière par Roger Pratt, l’opérateur attitré des premiers films de la bande des Monty Python, nous emmène pour un voyage nostalgique et romantique dans l’Angleterre encore un peu figée des grandes universités de l’Après-guerre.
Inspiré d'une histoire d'amour entre C. S. Lewis, l'auteur du "Monde de Narmia", et l'écrivaine américaine Joy Gresham, "Les Ombres du coeur" est un joli film qui souffre peut-être du trop grand classicisme de sa mise en scène mais qui n'en pas moins assez prenant du début jusqu'à la fin d'autant que la photographie et les paysages sont très beaux. Et puis surtout, le film est porté par un duo d'acteurs exceptionnel : Anthony Hopkins, absolument brillant comme à son habitude, et Debra Winger, grande actrice beaucoup trop sous-estimée. Une belle image, une belle histoire et bien sûr un beau duo d'acteurs, au fond ce n'est déjà pas si mal que cela.
L'homme qui a dépensé sans compter (dixit John Hammond), nous offre ici une de ses réalisations. Le moins que l'on puisse dire c'est que c'est un franc succès. Pour y arriver il s'entoure d'une pointure Anthony Hopkins et de son petit fils dans "Jurassic Park" Joseph Mazello (que j'ai mis un moment pour retrouver où je l'avais vu). La réalisation est propre, colle parfaitement au thème aborder, s'entourant des décors de l'Angleterre et de ses vallées. Le scénario est magnifiquement construit et parfaitement retranscrire. Beaucoup d'émotions, de réflexions et d'analyse autour du sentiment amoureux. Et notamment lors d'épreuves douloureuses. Rien à redire sur le casting, offrant tout aux spectateurs. Première fois que je vois Anthony Hopkins dans ce genre de film, et étrangement je l'imaginais exactement comme ça, trop analytique et pointilleux. Non le seul bémol de ce film, s'est le doublage français. Lorsque Anthony Hopkins pleurs on a juste l’impression qu'il se tape un méga fou rire, c'est plutôt désagréable vu la scène. Je vous le conseil si vous avez l'occasion de le voir. Prévoyez toutefois quelques mouchoirs à la fin.
Voilà un très beau film de Richard Attenborough (Gandhi, Chorus Line, Chaplin…). Biopic de l’écrivain anglais C.S.Lewis (Le monde de Narnia entre autres) qui, dans les années 50, va tomber amoureux d’une jeune poète juive américaine. L’ensemble est très classique mais extrêmement bien fait. La mise en scène est élégante et sobre, la direction artistique superbe, la photographie chaleureuse. Le scénario est écrit avec une grande délicatesse et une belle sensibilité, tout à tour drôle, romantique et tragique. L’interprétation est de grande qualité. Anthony Hopkins toujours impeccable quelque soit le rôle, et une Debra Winger formidable, le duo fonctionne à merveille. Un très beau film, plein de subtilité et de pudeur, sur la découverte de l’amour, la perte (magnifique citation à ce sujet) et le deuil, jamais pathos non larmoyant. Une réussite.
Beau film avec quelques brillantes pensées humaines et philosophiques en plus de joutes verbales amusantes. La romance est retenue, surtout du côté d'Anthony Hopkins qui se montre bien pensant. Un beau film quoiqu'un peu long avec plusieurs rebonds dans l'intrigue. Mais il ne vieillit pas super bien tant la relation élève-professeur aurait pu être meilleure.
Un très bon film. Anthony Hopkins incarne l'écrivain C.S.Lewis , celui qui a écrit le monde de Narnia. Il affronte la maladie de sa femme. Un très beau rôle.
"Les ombres du coeur" est un film bouleversant et magnifiquement interprété par Anthony Hopkins et Debra Winger. A voir par celles qui aiment les romances.
Bien que je l'ai regardé deux fois, ce film ne m'a pas complètement enthousiasmé, il manque un certain équilibre à mon avis. L'amour entre Jack et Joy est mutuel mais il est traité de façon un peu rapide ce qui ne laisse pas assez de temps au spectateur pour y croire à cent pour cent et pouvoir ainsi plus s'impliquer émotionnellement lors du dénouement final. Un film à voir, les acteurs jouent bien.
Pas mal. Beau film touchant, bons acteurs et permet de se rappeler ou d'apprendre que c'est Lewis qui a écrit "Le monde de Narnia" connu depuis (film sorti en1994) avec les adaptations cinématographiques. Mais cependant assez verbeux et religieux
Film qui retrace assez bien la vie de Lewis. Les acteurs sont vraiment dans les personnages, l'histoire est bien réalisée, certains passages sont très beaux.