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Un visiteur
2,5
Publiée le 22 décembre 2006
Un film assez classique retraçant la vie de 2 acteurs de l'Opéra de Pekin, leur relation et leur ambiguité provoqués par leurs rôles respectifs dans une pièce classique chinoise. Un bon film, mais pas exceptionnelle à mon goût.
Adieu ma concubine retrace un demi siècle de lhistoire contemporaine de la chine à travers le destin tragique de 2 chanteurs de lopéra traditionnel chinois qui subissent la révolution culturelle et lémergence du communisme. Le film est tout simplement grandiose autant que par ses images esthétiques, ses décors et costumes somptueux que par son aspect historique ou que par son angle psychologique réussi montrant 3 personnages qui oscillent entre amour et haine. Car un des chanteurs devient extrêmement jaloux quand lautre séprend dune femme (magnifiquement interprétée par Gong Li). Adieu ma concubine est donc une histoire damitié ponctuée de conflits, de réconciliations et aussi la représentation de lévolution du système politique chinois qui deviendra la cause de la déchéance des 2 chanteurs. A noter que ce film a reçu en 1993 la palme dor ex-aequo avec le film de Jane Campion « La leçon de piano », Golden globe du meilleur film étranger. Passionnant et passionné.
Un pur chef d'oeuvre que ce film, un drame d'une intensité rare et d'une interpétation d'une justesse et d'une sobriété à couper le souffle ! Rares sont ces films qui font monter ainsi une émotion incontrôllable au spectateur qui vivant pleinement ce que les personnages vivent, se met à souffrir et pleurer pour eux... La photographie est sublime, tout comme cette incursion au coeur du dur et cruel travail que représente le théâtre chinois, qui privilégie la souffrance pour atteindre la grâce et la beauté à l'état pure... Bouleversante aussi que cette prestation de Leslie Cheung, qui confère à son personnage toute la sensibilité requise pour ce rôle de recherche identitaire, cette histoire d'un homme qui confond opéra et vie réelle, qui ne sait plus qui il est, qui cherche déespérément de l'amour, lui qui en a tant manqué, à commencer par celui de sa mère. L'histoire d'amour et d'amitié qui le lira à Shitou sera son destin, un destin maudit, puisqu'il voit l'arrivée de Gong li, brisant ainsi son fragile équilibre. Ajouter à cette fresque le contexte politique extrêmement perturbé de la Chine passant de l'occupation Japonaise au Maoiste, et la censure dont été victime les artistes de l'époque, tout ceci en fait sans conteste l'une des plus impressionnantes palme d'or de toute l'histoire du festival !
Loués soit les cinéastes de la cinquième génération! Ce film est un véritable chef-d'oeuvre. Tellement de paramètres conjugués: un scénario établit au coeur des moeurs chinoises d'une époque fragile socialement et artistiquement... Une prestation de Leslie Cheung véritablement époustouflante. Prestation à rapprocher de la biographie de l'acteur lui-même, comme si le rôle n'avait pu être interprété que par lui. Ames sensibles ou non, ne pas s'abstenir, vraiment.
Au milieu du 20e siècle, un jeune chanteur d'Opéra pris dans le tourbillon de l'Histoire : l'arrivée des communistes au pouvoir précipite l'avènement d'une nouvelle société au détriment des anciennes valeurs. Un triangle amoureux composé de deux hommes et d'une femme se déchire pour défendre des idéaux antagonistes : faut-il aimer l'art au détriment de sa conscience politique ? Jusqu'à quel point peut-on s'oublier dans l'imaginaire de son rôle ? Un film émotionnellement fort, avec un réalisme parfois crû et des épenchements symboliques bouleversants. Excellents acteurs, dont la merveilleuse Gong Li.
Un chef-d'oeuvre. Une Palme d'or méritée. La petite histoire dans la grande histoire, comme si le destin de chacun se trouvait mélé au destin d'une nation. Un film bouleversant, tant au niveau de l'individu (les personnages : Gong Li est somptueuse) que du social (l'Histoire de la Chine : une mutation des valeurs rapide et violente !). Les images de Kaige sont belles et puissantes et l'on ne peut qu'admirer qu'un tel challenge ait été réussi : pouvoir filmer l'histoire de la Chine, du théâtre chinois, la vie amoureuse des personnages, pouvoir filmer tous ces sentiments humains (de l'amour à la trahison, du dégoût à la passion, du dévouement au regret) dans un seul film... chapeau, monsieur Kaige !