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    Adieu ma concubine
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    3,9
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    82 critiques spectateurs

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    Dominique D.
    Dominique D.

    5 abonnés 117 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 juin 2019
    Un film grandiose, foisonnant. Pour un occidental le dépaysement est complet. Magnificence des scènes et des costumes. Réalisme des scènes de violence mais aussi psychologie fouillée des 2 protagonistes. Tous les acteurs sont brillants. Vu sa beauté et sa complexité le film doit être visionné au moins 2 fois.
    Rodrigue B
    Rodrigue B

    20 abonnés 220 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 avril 2019
    J'aime le cinéma pour ce qu'il me donne d'étonnant, qui sort de l'ordinaire ! Quoi de mieux que le cinéma asiatique pour répondre à cette exigence ? « Adieu ma concubine » est un film très long mais sa poésie parvient à nous transporter jusqu'à la fin du métrage ! Réalisé début des années 90 par un Maître chinois dont je connais peu de choses, le film vieillit très bien ! Il proposera certaines séquences violentes notamment sur des enfants en bas âge ! Le film bénéficie d'un accueil honorable même en Europe ! Si l'oeuvre peut paraître indigeste à certains instants, c'est en raison du fossé culturel mais à aucun moment l'ennui ne l'emporte sur la fascination ! Le film suscite notre intérêt jusqu'à obtenir notre chère Palme d'Or ! Il a presque obtenu deux oscars dont celui de la photographie qui est fabuleuse !
    Le film est très ambitieux ! Outre l'histoire d'amour tragique et passionnante, l'oeuvre se veut historique : la Chine du 20ème siècle avec l'occupation japonaise et le mouvement communiste grandissant. Une oeuvre majeure qui se doit d'être montrée à notre civilisation occidentale !
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 1 mars 2019
    Belle fresque de production Hong Kongaise ayant obtenue la palme d’or qui l’a fait connaître mondialement. C’est l’histoire de Chine en une chronologie déroulée sur 50 années, de la république des multiples gouvernements provisoires mettant fin au régime impérial millénaire, les coups de bâton avec sévérité nerveuse représente la société ancrée du passé. Le théâtre commença dès l’enfance corrigé par son exigence confucianiste, ce sera les talentueux artistes troubadours de l’opéra de Beijing. L’enchaînement des spectacles de musique et chant ensorcelé sur scène raconte l’histoire ancienne, des rois fondateurs futurs empereurs et leurs concubines adorées. Il y a un certain romantisme, un charme dans la mise en scène, la spécialité de son thème aborde l’homosexualité chez ces personnages historiques chinoises, souverains et courtisans qui fit l’histoire. L’ami et son camarade gay ne peut se sentir encore plus seul quand arrive l’entrée dans leur vie d’une prostituée dont le mariage change la donne à la relation, un triangle amoureux s’installe et n’échappera au vent de l’histoire. L’occupation japonaise jusqu’à la capitulation, la fin de la fin pour le régime républicain marqua enfin l’avènement communiste, pour mieux comprendre les dictatures qui ont régit ce pays, les persécutions perdurent à chaque changement de régime. Malgré la censure sur la révolution culturelle fera porter mon regard neutre, au même sujet que « M. Butterfly », la sexualité ambiguë efféminée d’un des personnages troubles mal dans sa peau. La revanche des serviteurs prennent le dessus sur les maîtres, le clash des idées politiques, recevoir des ordres ne fait qu’obéir tel un acteur d’opérette, le jeu du métier. La destinée finale politisée après l’aveu forcé m’attriste, les rideaux s’abaissent dans cette poésie mélancolique par un dessin hypnotique.
    T-rexx
    T-rexx

    18 abonnés 96 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 août 2018
    OK, le film montre son âge aujourd'hui, son quart de siècle bien tassé. Mais que l'histoire est belle et touchante. Les acteurs sont impeccables et la photographie, alliée aux costumes, permet de s'immerger dans une histoire qui s'étale sur une longue période de temps, de voir la Chine évoluer, passant des derniers lambeaux de la féodalité à l'atrocité sans nom du communisme avec son cortège de misère, de nivellement vers le bas et de redéfinition de la société humaine (pour ne pas dire de destruction). Au milieu de tout cela, il y a 2 êtres, les héros de cette histoire intemporelle. C'est leur destin que l'on suit. On sait que cela finira mal, mais on s'accroche, et on n'est pas déçu. A voir à tout prix, pour la beauté des sentiments et la fresque historique.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 27 février 2018
    Film remarquable par sa qualité photographique, son histoire et son jeu d'acteurs. Dans la Chine des années 30, un jeune fils de prostitué est abandonné par sa mère dans une école d'opéra à Pékin. Nous voyons la dure vie des jeunes acteurs, et ce rapprochement des hommes entre eux. A cette époque, seuls les hommes pouvaient jouer des rôles de femmes. Plus femme que nature. Nous assistons à la vie d'un couple d'acteurs (le roi et sa concubine) aux temps tumultueux de la Chine (invasion japonaise, Seconde Guerre mondiale, arrivée du communisme). L'opéra traditionnel sera interdit et ses défenseurs pourchassés. La fin se termine comme l'opéra puisque tout est perdu. Film remarquable de sensibilité, de nuances. A voir et à revoir pour essayer de comprendre cette culture du raffinement.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 147 abonnés 5 132 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 mai 2017
    Le réalisateur transpose avec grâce et talent l'histoire d'un amour impossible entre ces deux hommes en prenant comme fil conducteur l'opéra fameux de la concubine. Partant de l'enfance où les sentiments amoureux sont déjà forts, il maîtrise avec une grande douceur cette période trouble de l'identité sexuelle et nous emmène plus tard à l'âge d'homme dans une Chine qui se transforme et où le héros va vivre dans la réalité l'opéra qui va transcender son amour unilatéral conduisant au travers des scènes magnifiques de chant à la tragédie.
    Eric C.
    Eric C.

    239 abonnés 2 273 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 janvier 2016
    Magnifique film pour ceux qui aiment le cinéma asiatique même s'il souffre de quelques longueurs. Les acteurs sont fabuleux, la mise en scène et les images virevoltantes mais au delà de l'histoire passionnelle et tumultueuse de ce couple d'acteurs d'opera, c'est l'histoire de la Chine qui defile sous nos yeux. Pour ceux qui sont déjà allés en Asie, ce film est dans la grande tradition des spectacles grandioses, fresques historiques avec superbes décors et costumes, que l'on peut voir dans nombre de pays d'Asie et qui retracent l'histoire de leur pays. En cela ce film est en tous points representatif de la tradition, tradition asiatique mais aussi tradition d'une forme de spectacle de théâtre, d'opéra. Un film indispensable à voir au moins une fois.
    willyzacc
    willyzacc

    78 abonnés 1 544 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 octobre 2015
    Retraçant un grand pan de l'Histoire de la Chine par le biais du parcours de ces deux orphelins dont toute la vie tourne autour de l'opéra, *Adieu ma concubine* est une longue fresque de près de 3 heures. Une longueur que l'on ressent par moment, malgré la prestation sans faille de Leslie Cheung. De plus, il est difficile pour quelqu'un de non initié de comprendre l'opéra de Pékin et malgré la beauté de la mise en scène et de certaines séquences le film ne m'a que trop peu touché. Un peu déçu...
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 16 octobre 2014
    Dure. La vie est dure. Alors que je morfondais dans mon fauteuil en suédine bleue durant ce morne lundi après-midi dans un ennui des plus complet, ne profitant même pas de mon jour de congé pour me taper l’intégral des oeuvres cinématographiques de Luc Besson pour m’achever dans mon élan de nullité, je décidais de sortir de cette haine profonde envers l’humanité venant sporadiquement au fil des jours en restant dans ce fauteuil devant un bon film. Etant donné que je bouffais justement chinois, je pris la décision de m’abrutir davantage devant un film bondé d’êtres xanthodermes, et cela, même si les étrangers sont nuls (dixit Desproges). Le choix se fit devant moi : D’un côté “ Les chinois à Paris “ orchestré par Jean Yanne, soit “ Adieu ma concubine “ parce que je me suis bien lancé le défi de regarder tous les films avec un “adieu” dedans parce que merde. C’est ainsi que mon coeur pencha pour la même cause que Jean Yanne : l’opéra chinois. Puisque oui, Jean était fan d’opéra chinois (si si, je l’ai entendu chez Bouvard).

    C’est l’histoire d’un enfant, il a six doigt. Sa mère péripatéticienne l’abandonne chez un maître de l’Opéra Chinois, il fait le grand écard, il se prend pour une fille, un garçon, une fille, il pisse dans un récipient, il grandit, il joue, il se fait aimer, il grandit encore, il joue, il aime son partenaire de scène et rêve de l’avoir comme partenaire d’autre chose que la morale réprouve. Il apprend le mariage de son ami, il fricote vite fait avec un autre, il joue, les japonais occupent la Chine, il se bat, il se fait juger, il prend un ptit schnock sous son aile, il joue, il bat le ptit schnock devenu grand, il joue, les communistes arrivent, il aime pas la femme de son ami, il joue, les communistes “interrogent” son ami, il joue, les communistes font un barbecue, il joue dans un stade vide, il dégaine l'épée, son ami hurle, fin du film.

    Bon, je vais commencer par crever l’abcès comme il se doit. Pourquoi cette note alors que je le recommande ? Tout simplement parce que ça n’est pas du tout le genre de film qui m’attire mais qu’il est fortement recommandable pour ceux qui aiment le genre. Signé par Chen Kaige, réalisateur ô combien célèbre qui nous vient du pays du milieu (L’enfant au violon parmi tant d’autres), on entre dans un film traitant tout un panel de sujet. Que ce soit la cruauté de l’ancienne société où si tu ne faisais pas d’effort dès l’âge de trois mois on t’écartais les jambes comme une grenouille pour que tu puisses imiter Jean- Claude Van Damme, que ce soit l’occupation Japonnaise pendant la seconde guerre, que ce soit l’arrivée du communisme en Chine, ou que ce soit l’homosexualité dans un contexte qui se veut très dur contre celle-ci, le réalisateur nous retrace la vie de deux garçons, du début jusqu’à la fin de leur amitié en quelque sorte.

    Je ne doute pas de la qualité du film, l’image est impeccable, le réalisateur joue sur l’intelligence dans de nombreuses scènes (comme celle de l’interrogatoire par exemple), les acteurs sont irréprochables dans leurs rôles, on a le droit à une excellente interprétation de la part de Leslie, la beauté de Gong me donne envie de partager son Li, je sonne pour elle (hihihi), et puis chose utile que j’ai apprise grâce à ce film, c’est que les procès se déroulait dans le même bordel que chez nous. L’histoire entre ces deux garçons qui deviendront comme des frères est parfaitement narré, une relation qui deviendra assez ambiguë et dramatique, Leslie devient la concubine qu’il interprète à longueur de journée, tandis que son partenaire sait, lui, différencier la réalité de la scène. Un amour qui ne va que dans un sens. Et comme le disait si bien George Brassens en musique en reprenant les termes de Louis Aragon : Il n’y a pas d’amour heureux.

    “ Adieu ma concubine “ est surtout un bel hommage sur l’opéra chinois, si tant est que l’on y soit sensible. On ne peut pas dire que l’opéra chinois propose à mon oreille les sons et chants les plus harmonieux, et même au bout de 2h40, trois sachets d’aspirine et un hypnotiseur ne viendront pas à bout des sons que j’ai dans le crâne, mais ça c’est personnel. Il y a des choses que j’aime beaucoup, comme le suicide du petit au début du film (je sais dis comme ça, ça paraît bizarre), qui montre que l’ancienne société impose les plus jeunes à devenir grand. Il est rare de voir qu’un gamin, à l’âge de cinq ans, prend conscience tout seul que son cou au bout d’une corde arrête cette grande blague qu’est la vie. Par contre, inculquer à un autre gamin le fait qu’il soit une femme peut le rendre homo … mouais j’en suis pas convaincu et j’en ferai l’expérience avec mon gosse. Ce que je repproche un peu aussi, c’est l’une des dernières scènes. On nous sert une thérapie de couple au coin du barbecue sous le regard communiste de la nouvelle société qui est plutôt affligeante … mais bon, on a la chance de voir Mao au moins (c’est fou, à chaque fois que je vois Mao, je ne peux pas m’empêcher de penser à “ Voyage au bout de l’enfer … MAO ! MAO ! Ahahahahah … ah

    Bon Film :)
    Raw Moon Show
    Raw Moon Show

    134 abonnés 832 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 mars 2014
    Chen Kaige réussit à écrire une fresque hors normes, à la fois intimiste (ces 2 personnages divinement incarnés, à la profondeur psychologique d'un justesse folle, qui nous plongent avec eux dans les affres de cette relation passionnelle et tumultueuse) et historique (le siècle sublimé qui coule sous nos regards ébahis). Il faut bien reconnaître que c'est vraiment d'une beauté à couper le souffle. Inoubliable !
    cylon86
    cylon86

    2 510 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 avril 2013
    L'Histoire de la Chine vue à travers le destin tragique de deux acteurs d'opéra qui se connaissent depuis l'enfance et dont la relation de l'un d'entre eux avec une prostituée va tout bouleverser... Chen Kaige a vu grand pour cette fresque ambitieuse qui se pose comme une tragédie digne du meilleurs des opéras de Pékin. Non seulement il raconte l'histoire de son pays au XXème siècle avec l'occupation japonaise et la montée en puissance du communisme mais il parle aussi avec talent d'une double histoire d'amour fusionnelle : celle de l'opéra et celle que se vouent les deux personnages, à l'amitié aussi forte qu’ambiguë. Et si certaines choses échappent à notre regard occidental, on ne peut s'empêcher d'être fasciné par les images que nous offre le réalisateur et par la puissance dramatique de son récit qui fonctionne à plein régime. Avec en plus un trio d'acteur très troublant et très doué, "Adieu ma concubine" se pose comme un grand film nécessaire.
    Shékiinä .
    Shékiinä .

    52 abonnés 678 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 mars 2013
    Plusieurs évènements de l'histoire de la Chine, et une solide amitié qui ne résistera pas face à la montée du communisme et des sentiments amoureux (secrets) que l'un des deux à envers l'autre. Adieu ma concubine est un film à la mise en scène raffinée, étrange, avec de belles couleurs, une bonne utilisation de la lumière, de beaux maquillages, et qui nous permet surtout d'avoir un aperçu de ce qu'est l'opéra de Pékin avec ses coutumes et traditions.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 17 janvier 2013
    Grosse pâtisserie extrême-orientale d'un maniérisme exaspérant et d'un symbolisme pachydermique. Bravo quand même à la pâtissière pour les décors et les costumes.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 8 novembre 2012
    Film palmé (à cannes), mon sentiment sur ce film est plutôt négatif. film esthétisant (comme disait serge daney) et sans grand sens du récit.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 16 août 2012
    Un film chinois de trois heures fantastiques: première heure, on suit un jeune élève apprend l'opéra traditionnel chinois. Ils l'apprennent violemment et c'est assez... choquant. Après cette première heure passée, on arrive vingt ans plus tard où les deux meilleurs amis deviennent deux des acteurs les plus reconnus du pays. Un des deux est jaloux qu'une femme aime son compatriote. Malheureusement, cette heure-ci est beaucoup trop ennuyante et chiante à visionner. Heureusement que la troisième heure arrive énormément plus sombre et dramatique que les deux autres. On est dans l'époque de l'arrivée de l'armée japonaise en Chine et ensuite, la dictature de Mao qui s'installe. En résumant tout ça, on peut dire que le film est une grande fresque historique de l'opéra traditionnel chinois à travers les heures les plus sombres du pays.
    Les costumes sont magnifiques et la musique aussi. Mais c'est un peu trop ennuyant comme tous les films du genre. Pas forcément à voir excepté si on aime le cinéma asiatique.
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