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Peichan2
61 abonnés
1 431 critiques
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0,5
Publiée le 7 février 2008
Ce n'est pas possible, je ne peux pas mettre une étoile. Quelle lenteur ! On peut enlever 1h au film ça ne changera rien ! Trop de blancs, A deconseiller fortement sauf si vous aimez le théatre et la culture asiatique ps : j'aime l'asie en plus... Adieu Ce Film !
J'aime le cinéma pour ce qu'il me donne d'étonnant, qui sort de l'ordinaire ! Quoi de mieux que le cinéma asiatique pour répondre à cette exigence ? « Adieu ma concubine » est un film très long mais sa poésie parvient à nous transporter jusqu'à la fin du métrage ! Réalisé début des années 90 par un Maître chinois dont je connais peu de choses, le film vieillit très bien ! Il proposera certaines séquences violentes notamment sur des enfants en bas âge ! Le film bénéficie d'un accueil honorable même en Europe ! Si l'oeuvre peut paraître indigeste à certains instants, c'est en raison du fossé culturel mais à aucun moment l'ennui ne l'emporte sur la fascination ! Le film suscite notre intérêt jusqu'à obtenir notre chère Palme d'Or ! Il a presque obtenu deux oscars dont celui de la photographie qui est fabuleuse ! Le film est très ambitieux ! Outre l'histoire d'amour tragique et passionnante, l'oeuvre se veut historique : la Chine du 20ème siècle avec l'occupation japonaise et le mouvement communiste grandissant. Une oeuvre majeure qui se doit d'être montrée à notre civilisation occidentale !
Ce film retrace la vie de deux comédiens, stars de l’Opéra de Pékin à travers 50 ans d’histoire chinoise, de 1924 à 1977, période de bouleversements majeurs en Chine. Entre romance quasi shakespearienne et manifeste de la politique chinoise du 20ème siècle, Adieu ma concubine offre une épopée visuellement magnifique avec des acteurs au jeu impeccable, avec le regretté Leslie Cheung. Palme d’or en 1993 pour cette fresque historique, Chen Kaige présenta au monde entier l’art de l’opéra chinois, genre très codifié.
OK, le film montre son âge aujourd'hui, son quart de siècle bien tassé. Mais que l'histoire est belle et touchante. Les acteurs sont impeccables et la photographie, alliée aux costumes, permet de s'immerger dans une histoire qui s'étale sur une longue période de temps, de voir la Chine évoluer, passant des derniers lambeaux de la féodalité à l'atrocité sans nom du communisme avec son cortège de misère, de nivellement vers le bas et de redéfinition de la société humaine (pour ne pas dire de destruction). Au milieu de tout cela, il y a 2 êtres, les héros de cette histoire intemporelle. C'est leur destin que l'on suit. On sait que cela finira mal, mais on s'accroche, et on n'est pas déçu. A voir à tout prix, pour la beauté des sentiments et la fresque historique.
Belle fresque de production Hong Kongaise ayant obtenue la palme d’or qui l’a fait connaître mondialement. C’est l’histoire de Chine en une chronologie déroulée sur 50 années, de la république des multiples gouvernements provisoires mettant fin au régime impérial millénaire, les coups de bâton avec sévérité nerveuse représente la société ancrée du passé. Le théâtre commença dès l’enfance corrigé par son exigence confucianiste, ce sera les talentueux artistes troubadours de l’opéra de Beijing. L’enchaînement des spectacles de musique et chant ensorcelé sur scène raconte l’histoire ancienne, des rois fondateurs futurs empereurs et leurs concubines adorées. Il y a un certain romantisme, un charme dans la mise en scène, la spécialité de son thème aborde l’homosexualité chez ces personnages historiques chinoises, souverains et courtisans qui fit l’histoire. L’ami et son camarade gay ne peut se sentir encore plus seul quand arrive l’entrée dans leur vie d’une prostituée dont le mariage change la donne à la relation, un triangle amoureux s’installe et n’échappera au vent de l’histoire. L’occupation japonaise jusqu’à la capitulation, la fin de la fin pour le régime républicain marqua enfin l’avènement communiste, pour mieux comprendre les dictatures qui ont régit ce pays, les persécutions perdurent à chaque changement de régime. Malgré la censure sur la révolution culturelle fera porter mon regard neutre, au même sujet que « M. Butterfly », la sexualité ambiguë efféminée d’un des personnages troubles mal dans sa peau. La revanche des serviteurs prennent le dessus sur les maîtres, le clash des idées politiques, recevoir des ordres ne fait qu’obéir tel un acteur d’opérette, le jeu du métier. La destinée finale politisée après l’aveu forcé m’attriste, les rideaux s’abaissent dans cette poésie mélancolique par un dessin hypnotique.
J'ai du mal à comprendre comment ce film a pu obtenir la palme d'or à Cannes en 1993. Je m'attendais à un truc scotchant, comme savent si bien le faire les cinéastes chinois et hong-kongais.Et je me suis plantée en beauté. Déjà le début: c'est mignon de nous faire comprendre que oui le boulot au cirque de Pékin, c'est duuuuuuuuur, mais à quoi bon nous servir des séquences de fessées de gamins soi-disants désobéissants? A exciter les sadiques? Bref, une première partie pitoyable, bien sanguinolente et pathétique à souhait. Ensuite, vient le couple Xiaolou/Juxian: je t'aime, je t'aime plus, on s'enguirlande, oups je perds le bébé chéri (encore de l'hémoglobine, c'est censé être un drame ou un slasher?), oups les cocos arrivent au pouvoir, vite qu'on baisouille à quimieuxmieux avant qu'on finisse fusillés, puis règlement de compte devant tout le monde pour dire que oui, Juxian c'est trop une tasspé, elle a pourri notre amitié amoureuse gnagnagna...
Seuls bons moments: le traitement de l'homosexualité entre Douzi et le "tyran de l'opéra", les trahisons, les reconstitutions historiques et le jeu de Leslie Cheung qui sauvent le film.
A voir en journée si vous êtes d'humeur et en forme, et surtout amateurs de mélodrames pur jus et exotiques. Les autres passez votre chemin, et compensez par "Epouses et concubines", dans lequel Gong Li joue mieux que dans ce navet primé.
"Adieu ma concubine", le chef-d'oeuvre de Chen Kaige date de 1993 et se présente comme un vibrant hommage à l'Opéra de Pékin. Grâce à ce film, Kaige présente au monde cet art typique de son pays, un art codifié où rien n'est laissé au hasard. Douzi et Shitou en sont les héros principaux, s'étant rencontrés enfants lors de leur rude apprentissage à l'école de l'Opéra. Soutenue par une image majestueuse, l'histoire est fascinante et nous conte, à travers ces deux personnages, les bouleversements que la Chine subira au cours d'un demi-siècle. Alors que, durant leur jeunesse, les amis vivaient dans l'ancienne société qui prônait la souffrance comme le seul moyen de surmonter les drames de l'existence et de s'en rendre maître, ils partagent, par la suite, le sort de la population lors de la Révolution culturelle et de l'émergence du communisme, causes majeures de leur propre déchéance et de celle de leur art. Cette évolution du système politique chinois est admirablement rendue, mieux que la relation ambiguë entre les personnages principaux, dont l'un se mariera et l'autre brûlera de douleur de se voir ainsi délaissé pour une femme. D'autre part, l'apparition du nouvel ordre politique va entraîner l'inexorable disparition des vestiges de l'ancienne société et être la cause d'affreux débordements, de même que de sombres trahisons, ce que le cinéaste nous dépeint avec talent. Ce film fut évidemment censuré et interdit en Chine, avant que le succès international ne le rejoigne à Cannes, où il reçut la Palme d'or en 1993, ex-aequo avec " La leçon de piano " de Jane Campion. Un film magnifique où se mêlent, dans une mise en scène grandiose, réalité et fiction, peinture de la Chine à travers 50 ans de son histoire et amours conflictuels entre deux hommes et une femme. Ce film a également pour mérite d'allier le souffle de l'épopée à l'intimité de ce drame sentimental.
Un film chinois de trois heures fantastiques: première heure, on suit un jeune élève apprend l'opéra traditionnel chinois. Ils l'apprennent violemment et c'est assez... choquant. Après cette première heure passée, on arrive vingt ans plus tard où les deux meilleurs amis deviennent deux des acteurs les plus reconnus du pays. Un des deux est jaloux qu'une femme aime son compatriote. Malheureusement, cette heure-ci est beaucoup trop ennuyante et chiante à visionner. Heureusement que la troisième heure arrive énormément plus sombre et dramatique que les deux autres. On est dans l'époque de l'arrivée de l'armée japonaise en Chine et ensuite, la dictature de Mao qui s'installe. En résumant tout ça, on peut dire que le film est une grande fresque historique de l'opéra traditionnel chinois à travers les heures les plus sombres du pays. Les costumes sont magnifiques et la musique aussi. Mais c'est un peu trop ennuyant comme tous les films du genre. Pas forcément à voir excepté si on aime le cinéma asiatique.
La destin lié de deux comédiens de l'Opéra de Pékin à travers les soubressauts de l'histoire chinoise des années 20 aux années 70. Une fresque romanesque somptueuse, même si elle souffre de certaines longueurs. Palme d'or en 93.
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0,5
Publiée le 19 avril 2021
Prenez les costumiers de La Cage aux folles et les obsessions sexuelles de Fatal Attraction. Ajoutez ensuite une gigantesque dose de sado masochisme et vous obtiendrez quelque chose de remarquablement similaire à Adieu ma concubine. Les 50 premières minutes se concentrent uniquement sur les mauvais traitements infligés aux enfants des deux personnages principaux. Aucun des personnages n'est sympathique car tous agissent comme s'ils étaient fous. L'obsession sado masochiste de tous les personnages montre sa vilaine petite tête à de multiples reprises. Les deux personnages principaux accueillent le despotisme avec une gracieuseté quasi fanatique et structurent leur existence entière pour faciliter cette répression. La mort du maître est involontairement hilarante. Toute l'intrigue secondaire du conflit a pratiquement fait dérailler l'intrigue principale de l'histoire. Le film échoue lamentablement à gagner la sympathie du spectateur pour les personnages. Le personnage principal féminin renonce à son amour et elle se suicide. Le film avance ensuite de 11 ans pour laisser entendre que l'un des personnages principaux se suicide. Tout cela m'a semblé tellement bon marché qu'il s'agissait d'une façon de gagner de la sympathie à peu de frais à la toute fin du film. Donc en gros si vous aimez regarder des hommes habillés en femmes qui chantent à des hauteurs de voix fracassantes qui ont dû nécessiter l'inhalation d'un dirigeable entier rempli d'hélium alors Adieu ma concubine est peut-être pour vous...
Le réalisateur transpose avec grâce et talent l'histoire d'un amour impossible entre ces deux hommes en prenant comme fil conducteur l'opéra fameux de la concubine. Partant de l'enfance où les sentiments amoureux sont déjà forts, il maîtrise avec une grande douceur cette période trouble de l'identité sexuelle et nous emmène plus tard à l'âge d'homme dans une Chine qui se transforme et où le héros va vivre dans la réalité l'opéra qui va transcender son amour unilatéral conduisant au travers des scènes magnifiques de chant à la tragédie.
Inscrivant en toute subtilité le récit d'un duo symétrique dans les évolutions politico-sociétales de la Chine, ce drame historico-sentimental se démarque par son impeccable mise en scène, son élégante esthétique et ses mises en abyme symboliques. Cependant les tourments dépeints obéissent à une logique redondante, pesant sur l'émotion qui n'affleure véritablement que lors de l'inévitable dernière tragédie dont la force résume les liens inextricables entre des protagonistes incarnés avec une profonde conviction par un casting de haute tenue. Délicate et pudique, cette épopée intime dénuée de didactisme, prône résilience et foi en l'art à travers les parcours intensément sincères et douloureux d'âmes en quête de vérité. Dense.