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Wagnar
80 abonnés
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4,0
Publiée le 23 juillet 2020
Bien avant les japonais, René Laloux abordait déjà en 1973 le thème de la science-fiction dans le monde de l'animation avec la Planète Sauvage. La France n'est pas réputée pour avoir fait beaucoup de longs-métrage d'animation au XXème siècle. Mais elle a quand même produit durant ce siècle quelques oeuvres particulières et souvent remarquables. La Planète Sauvage est tout d'abord un dessin animé tout à fait atypique, très éloigné de l'univers disney, que ce soit dans le ton ou dans l'aspect visuel. Aucune trace d'humour (ou presque) et le film conserve continuellement un côté très sérieux. Il brille surtout par la qualité de ses dessins et par la poésie qui s'en dégage et que l'on retrouvera dans Gandahar, autre oeuvre de René Laloux. Dégageant une atmosphère psychédélique, l'histoire offre une réflexion sur la société en général. Un message de paix qui était en très vogue à l'époque par la communauté hippie. Au final, la Planète Sauvage demeure une très grande réussite du cinéma d'animation. Sa poésie reste intacte et son message toujours d'actualité car on sait hélas qu'il y a et aura toujours la guerre ainsi que des hommes mal intentionnés qui continueront d'asservir des plus faibles qu'eux.
Visionné pour la première fois à 9 ans, ce film m'a laissé une marque indélébile. Dessins bizarres, côté psyché' prononcé, histoire inventive, La Planète Sauvage est un de ces films français de science-fiction qui sont inégalables en matière d'inventivité. S'il reste assez violent pour de jeunes enfants, il n'en reste pas moins un dessin animé intelligent.
Un petit garçon, élevé comme une poupée, devient grâce à son intelligence aussi doué intellectuellement que ses ravisseurs. La dualité race supérieure, race inférieure. Les drags sont peut-être techniquement plus intelligents, mais ils sont primitifs quant à leur acception de l’autre. Et les petits oms se défendent comme ils peuvent. Un dessin animé assez fascinant, aux décors superbes, à l’invention riche et au style assez particulier, mais qui a comme thème la guerre et la destruction avec quelques scènes plutôt sanguinolentes. La planète sauvage c’est au final, celle de la paix.
Simplement, c’est un chef d’œuvre. Pour moi, je dire que c’est incroyable, et par l’époque de création l’animation se présent vraiment come une pièce magistral. C’est à voir sans faute. À grâce de « La Planète sauvage » je suis tombé amoureux du cinéma français, mais je confesserai que je raffole des films d’animation. La bande sonore a créé une mélodie sans comparaison. Je veux recommande la planète sauvage a quelqu’un qui a une besoin d’un film comme rien autre, un film exceptionnel qui parlais en métaphore du problèmes humaines, et de laquelle on peut recevoir une critique indirecte à notre société.
Ce dessin-animé français regorge d'inventivité, tout est beau, poétique, original.. En plus de disposer d'une incroyable musique de Alain Goraguer, le film est loin d'être inintéressant par les thèmes qu'il aborde. C'est une pépite et une incroyable expérience à vivre.
Un film d'animation original qui fait réfléchir, ce n'est pas du divertissement simplet pour la masse. Film d'animation SF, français, des années 70, et avec une musique (envoûtante) et un graphisme très rock prog, ce qui est d'autant plus singulier.
"La planète sauvage" est devenu à juste titre un classique de l'animation. Visuellement il ne ressemble à rien de connu, on peut toutefois lui reprocher une animation très rigide, et parfois même hideuse, heureusement largement compensée par son scénario très marquant, l'originalité de son dessin et de son univers unique.
Ce film de SF étonnant sort vraiment de l'ordinaire. Réalisé, pour des raisons techniques évidentes, en dessin animé où la touche de Roland Topor est omniprésente, il fait preuve d'une titanesque inventivité dans la description de l'écologie, de la sociologie et de ce qu'on appelait pas encore l'exobiologie de ce Monde étrange. De plus l'histoire est tirée d'un des plus brillant roman du génie Français de la SF : Stephen Wulf.
Magnifique! Peut-être un peu trop de musique psychédélique inspirée des courants rock des A60-70, et peut-être aussi un peu lent dans la première moitié du film, mais l'histoire et les dessins valent le détour! On a l'impression de suivre les aventures de Terre dans des tableaux digne de Dali! En revanche les plans restent souvent très classiques avec les personnages au centre. Terre est ce petit homme un peu innocent comme Candide qui apprend à se découvrir et à exister avec la fuite, l'expérience et la science. Un joli conte qui montre l'importance du nombre, de la cohésion pour se révolter et devenir assez menaçant pour vivre en paix.
Etrange, psychedelique, intelligent,... tant de termes qui définissent trés bien "La Planète sauvage" qui conserve son charme en dépit des années et d'une animation un peu datée. Les dessins restent néanmoins splendides et collent parfaitement à cet univers de science fiction. Un vrai bijou !!!!!
En 1973, La Planète sauvage fit l'effet d'une petite révolution. C'était l'un des premiers films d'animation et de science-fiction qui n'étaient pas exclusivement dédiés aux enfants. À la réalisation : René Laloux, peintre et sculpteur ; aux dessins, Roland Topor, initiateur du mouvement Panique ; au scénario : Laloux et Topor, d'après un livre de Stefan Wul, Oms en série. Le résultat est atypique. Sur le fond, les auteurs ont développé un petit conte philosophique, centré sur la place de l'homme dans le monde. Dans ce film d'animation, l'être humain est dominé par plus grand, plus fort et plus savant que lui. Les événements invitent à relativiser tout sentiment de supériorité et à se méfier de l'idée de toute-puissance, qui ouvre la voie au totalitarisme. Le récit milite pour une approche humble du monde, pour une appréhension intelligente des différences, et dessine à la fin un rêve d'harmonie. Laloux et Topor inscrivent leur propos dans une longue tradition qui remonte à Montaigne, Voltaire, Swift... Sur la forme, le film possède une réelle étrangeté. Le rythme est assez lent et le style visuel, très singulier. En dessinant les décors et les créatures d'une planète fictive, Topor a laissé libre cours à son imagination et fait jaillir une poésie bizarre, qui a toujours quelque chose d'un peu monstrueux.
Si les graphismes et l'animation sont plus que datés et inesthétiques, si les voix sont très naïves, la musique funk/jazz plus que d'époque (néanmoins excellente), les différents thèmes plutôt survolés que vraiment développés, cet univers psychédélique est un véritable appel à la réflexion, à la méditation prônée par les draags. Toutefois, le final plombe cruellement l'ensemble. Et ils eurent beaucoup d'enfants...
Le film qui a tué le concept du psychédélisme, autant par le graphisme que par la musique Jazz Rock d'Alain Goraguer. Post-surréaliste, pré-cyberpunk/manga. Avec la voix fascinante de feu Jean Topart... Chef d'oeuvre fonfateur... GLOBAL JAZZALIST sur ton moteur de recherche