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    La Planète sauvage
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    3,9
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    80 critiques spectateurs

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    Yves G.
    Yves G.

    1 460 abonnés 3 488 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 juin 2020
    Par leur intelligence et leur capacité de méditation, une population de géants pacifiques, les Draags, domine la planète Ygam. Ils en ont relégué les minuscules Oms, réduisant quelques uns au statut d'animal de compagnie, pourchassant les autres dans les franges les plus reculées de la planète.
    À la mort de sa mère, un bébé om est recueilli par une famille draag. Il s'en enfuit à l'adolescence avec un serre-tête qui lui fournit les clés de la connaissance et rejoint une tribu om. Fort de leurs nouveaux savoirs, les Oms résistent à la campagne de "désomisation" menée par les Draags et réussissent à construire une fusée pour se réfugier sur la Planète sauvage, un satellite de Ygam.

    "La Planète sauvage" fait figure d'OVNI dans le monde de la BD. Réalisé entre 1968 et 1973 à partir des dessins de Roland Topor dans un studio d'animation tchèque, ce dessin animé français de science fiction s'adresse aussi bien aux enfants qu'aux adultes. Loin des pyrotechnies à la "Flash Gordon", il délivre un message pacifique qui résonne avec l'air du temps "peace and love" et flirte avec le surréalisme.

    "La Planète sauvage" a vieilli. Même si les pastels de Roland Topor sont soyeux, l'animation en cut-out (chaque élément du dessin est découpé et assemblé image après image) donne aux personnages une rigidité hiératique. La musique psychédélique supporte mal l'épreuve du temps. Pour autant, le message du film - auquel on peut trouver un sous-texte politique au lendemain de l'écrasement du printemps de Prague par les chars soviétiques - n'a pas pris une ride. Récompense rare pour un dessin animé, il a obtenu le prix spécial du jury au Festival de Cannes en 1973.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 10 décembre 2019
    Rien à dire c'est un chef d'œuvre... Tous devraient le visionner.... admirable...un hymne au respect et a la liberté
    Le cinéphile
    Le cinéphile

    692 abonnés 2 746 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 mai 2019
    Dessin animé hypnotique, La Planète Sauvage est une leçon sociale intéressante sur la conception d’esclavage, de génocide ou encore de tyrannie, aidée par une animation superbe quelque part sortie d’un clip de Pink Floyd.

    https://www.facebook.com/la7emecritique/
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 10 septembre 2018
    Je me souviens avoir étudié un extrait du roman durant mes études, et cela m’avait particulièrement marqué, cette histoire d’hommes domestiqués, à l’image de nos bêtes de compagnies et de ces espèces d’extraterrestres tout puissants. Si l’on y réfléchit un peu, on comprend très vite qu’il s’agit d’une satire de la société, et plus clairement d’un regard sur la cause animale, enfin, je crois. Quoi qu’il en soit, le film animé n’est pas à la hauteur du chef-d’œuvre de la littérature, mais je pense faire partie d’une minorité en disant cela. J’estime qu’un effort aurait tout de même pu être fait sur l’animation. Tout cela me semble trop statique, comment peut-on appeler ce genre d’œuvre, un film animé, s’il n’est pas du tout animé. Franchement, c’est trop vide pour moi : vide de détail, vide de mouvement, vide d’arrière-plan, ou du moins, c’est trop minimaliste pour que cela me plaise. Je suis déçue, car l’histoire est parfaitement maitrisée, le sujet est très bien respecté, mais l’animation gâche vraiment le rendu final. Cependant, je vous le conseillerai quand même, car cela n’est qu’un avis personnel et l’histoire mérite votre attention.
    Fabien S.
    Fabien S.

    546 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 mai 2018
    Un très bon film d'animation futuriste. L'univers est très proche de science-fiction. Des métaphores sur l'écologie et la barbarie des hommes.
    Cyril J.
    Cyril J.

    26 abonnés 625 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 mars 2018
    Sur cette planète règne la civilisation des Draags, humanoïdes géants très supérieurs physiquement, cognitivement et spirituellement aux autres espèces. Ce qui ne les empêche pas d’entretenir dans leur domination les malveillances suicidaires que nous connaissons bien. Exploitation comptable de leur planète, individualisme, perte du bon sens et des réalités, et surtout maltraitance normalisée des autres animaux, parmi lesquels les Oms. Evidement à notre image, ces Oms depuis longtemps retournés à l‘état sauvage, sont capturés, domestiqués, nourris, torturés, choyés, exploités, entravés, aimés, enfermés, vêtis et dressés pour certains en animaux de luxe, ils bénéficient de la condescendance de leurs propriétaires, d’une approche juste grossière et strictement pratique de leur potentiel par des maitres qui ont naturellement un droit d’éradication contrôlée en cas de danger écologique.
    Au travers de l’aventure de Tera, jeune Om de luxe qui s’enfuit, rejoint ses congénères sauvages, utilise le savoir Draag, et leur ré-enseigne la civilisation et la liberté, ce craquant dessin animé franco-tchécoslovaque de 1973 se révèle d’une excellente pédagogie pour les adultes comme pour les enfants. Outre son imagination débridée à créer les étranges faunes, flores, écosystèmes, et métaphores de notre société, elle sait habilement nous servir une leçon d’unification, solidarité, respect, progrès, prise de conscience de notre despotisme, et fraternité réciproquement profitable entre espèces.
    Chaîne 42
    Chaîne 42

    139 abonnés 3 072 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 septembre 2018
    Un dessin animé qui est un classique de S.F. 1973. Une vrai histoire que l'on arrive à suivre assez construite et intéressante à suivre en s'accrochant un peu car il y a des décalages un peu difficile. Le dessin et le rythme est particulier, la première fois que je l'ai vu dans les années 80 dans un cinéma d'art et essais j'ai eu un sentiment mitigé surpris par une impression de dureté et une difficulté à suivre et à comprendre le tout. Mais l'ayant revu, il y a une cohérence et un message d'ensemble très humaniste qui reste actuel. Et une fois familiarisé avec cet univers étrange, en en ayant compris la dimension on peut en voir les nuances plus facilement à travers une dureté sans doute un peu trop appuyée à certains moments, non pas je pense destinée à choquer mais qui peut produire cet effet. Un vrai essai au final d'une S.F. démonstrative par un auteur subtil.
    Housecoat
    Housecoat

    122 abonnés 392 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 octobre 2017
    Même si je ne peux considérer La Planète Sauvage comme un mauvais film, j'aurais en revanche beaucoup de mal à le considérer comme un bon à l'heure d'aujourd'hui. Le film de René Laloux a horriblement vieillit, les dessins de Roland Topor possèdent un style très particulier mais la façon de les animer paraît déjà obsolète même pour l'époque. Comme si ça ne suffisait pas, le film est complètement desservit par une bande-originale beaucoup trop ancréE dans son temps, je ne sais pas se qu'avait les films Français des 70's à toujours vouloir mettre du synthé dans leurs compositions mais ça ne créer aucune ambiance, ça ne participe qu'à ringardiser encore plus le film avec le temps. Quel dommage car la qualité qui fait de La Planète Sauvage un monument de la science-fiction est bien présente, la situation des humains dominés par des géants extra-terrestres (ou l'inverse plutôt) qui les considèrent comme des animaux et qui finissent par se conduire comme tel sans rien pour leur permettre d'évoluer. Le héros (sans la moindre profondeur je précise) démontrera toute les qualités de l'Homme à s'affranchir de ses oppresseurs et son intelligence, sa faculté d'adaptation, son besoin de vivre en liberté. La Planète Sauvage délivre bien plus par ce qu'il ne dit pas, à l'exception de la fin complètement expédiée causé par le manque sérieux de moyens durant la production, le générique de fin débute sans qu'on ait eu l'impression de quelque chose d'accomplie dans l'histoire, Laloux ne pouvant conclure que par une voix off avec une seule image fixe incapable d'exprimer tout le sens de ce dénouement à lui tout seul, dommage. On pourra quand même aussi dénoter toute l'originalité de l'univers dépeint, si les décors sont principalement vides, chaque scènes présente son lot d'inventivités. Un ovni à part.
    7eme critique
    7eme critique

    532 abonnés 2 778 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 septembre 2017
    "La planète sauvage" ou si l'homme n'était plus l'espèce la plus évoluée !
    C'est assez effrayant comme film d'animation, que ce soit au niveau de ses dessins ou bien de son scénario, de quoi perturber les plus jeunes auxquels il ne s'adresse, de toute évidence, pas ! Ces êtres aux yeux rouges vifs, ces scènes glauques, ces plans fixes terrifiants, le tout accentué par une atmosphère musicale particulière, "La planète sauvage" ne manquera pas de nous déstabiliser face à son sujet et ses propos assez flous, qui feront appel à notre interprétation. Dans un premier temps, le film intervient comme une critique du comportement humain, et plus précisément sur la cruauté dont celui-ci peut faire preuve envers les animaux, ou tout simplement les plus faibles, et tente donc la prise de conscience, avant de changer de cap vers une soif de connaissances et une rébellion des être soumis. Ici, l'homme, d'abord perçu comme un animal sous l'emprise d'une espèce supérieure, viendra à s'imposer et renverser la situation grâce au Savoir (avec un grand S) qu'il vient d'acquérir. Avec son sujet profond et marquant qui se développe de façon expérimentale et philosophique, "La planète sauvage" nous fait part d'un style original et unique en son genre, de quoi mériter son statut d’œuvre culte !
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    103 abonnés 1 830 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 août 2017
    Réalisé par René Laloux, avec des dessins à la fois poétiques et effrayants signés Roland Topor et une musique magnifique d'Alain Goraguer, La planète sauvage est l'un des tous premiers films d'animation pour adulte. Son atmosphère pop, fantasmagorique et par moment terrifiante lui confère une aura toute particulière, qui lui valut le prix spécial du jury à Cannes en 1973, et que le temps n'a pas effacé. Ce conte noir sur le devenir de l'humanité, les dangers d'une guerre des civilisations et l'horreur du totalitarisme est toujours aussi beau et puissant.
    fisonou
    fisonou

    2 abonnés 4 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 juin 2017
    Ce film est percutant, il amène le spectateur à se questionner. Ici les rôles sont inversés, l'homme est traité en jouet - animal domestique, considéré comme un nuisible qui prolifère à grande vitesse. Très bon graphisme intemporel et bande son au top.
    cylon86
    cylon86

    2 513 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 juin 2017
    Voilà bien un film étrange que celui-ci. En adaptant un roman de Stefan Wul, Roland Topor laisse libre cours à son imagination débridée et livre de fabuleux dessins que René Laloux se charge de faire vivre sur grand écran. Œuvre unique en son genre, "La planète sauvage" est une fable de science-fiction dans laquelle le peuple des Oms, traqué par les géants bleus Draags, se met à la recherche d'un monde meilleur. S'il est impossible d'éluder toutes les thématiques sociétales du film notamment dans sa réflexion face à l'asservissement, on se plonge avec délectation dans ce monde étrange, rythmé par les compositions musicales d'Alain Goraguer. Difficile, en effet, de résister à l’étrange charme du film dont chaque plan, chaque créature transpire la créativité. Utilisant l'animation en papier découpé, René Laloux donne vie à un monde bien curieux et qui fascine à chaque instant par son apparente simplicité. Si l'on rajoute à ça la fluidité d'un récit économe de mots pour mieux nous plonger dans ses images, on obtient une œuvre tout à fait singulière, véritable sommet du cinéma d'animation qui se regarde aujourd'hui avec une fascination toujours intacte.
    Jaba21
    Jaba21

    1 abonné 36 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 janvier 2018
    Réalisé en Tchécoslovaquie pour des raisons budgétaires, La Planète Sauvage sort sur les écrans en 1973.
    Il faut savoir que son réalisateur, René Laloux est un précurseur dans l'animation en Europe.
    Pour ce long métrage, il s'est associé avec Roland Topor et son dessin aux couleurs pastel si particulier.
    Le résultat est vraiment convaincant. L'atmosphère onirique et psychédélique contribue énormément à la réussite du film, également.
    Bien-sûr, je ne suis pas certain qu'il faut conseiller la vision de ce film à la jeunesse actuelle car cet univers est assez singulier.
    Bon, si vous êtes passionné par l'animation alors oui, La Planète Sauvage est un grand classique avoir et à revoir !!!
    John_Trololo
    John_Trololo

    30 abonnés 110 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 février 2017
    L'ayant vu beaucoup trop jeune, ce film est resté gravé dans ma mémoire. Je ne comprends pas qu'on puisse le montrer à des enfants alors que clairement, pour être compris, il s'adresse au minimum au jeune adolescent.
    Un film révolutionnaire pour l'époque, qui inverse les rôles. Peut être un chef d'oeuvre à l'époque, si c'est le cas, le film a mal vieilli.
    Santu2b
    Santu2b

    249 abonnés 1 785 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 janvier 2018
    En 2016, le CNC a eu la salutaire idée de restaurer "La Planète sauvage", chef-d'oeuvre de l'animation française, chef-d'oeuvre de l'animation SF tout court. Pionnier du genre, son auteur René Laloux signait en 1973 son premier long-métrage. En adaptant assez librement le roman de Stefan Wul, le cinéaste portait une réflexion magnifique sur l'intelligence humaine, à travers la confrontation entre les draags, étranges hommes bleus et les oms qui leur font office d'animaux de compagnie. Ce propos est ensuite servi dans un cadre visuel époustouflant, utilisant la technique du papier découpé. Les dessins de Roland Topor ne semblent pas posséder de frontière concernant leur inventivité ; on ne compte plus les monstres et bestioles qui peuplent cet univers, faisant face à des humains aux teintes presque baroques. Les aventures de Terr et ses amis sont courtes mais envoûtantes, accompagnées d'une ambiance sonore des plus réjouissantes. Sur ce point, comment ne pas mentionner la fabuleuse bande-originale d'Alain Goraguer, collant parfaitement à l'esprit du film. Un enchantement.
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