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Un visiteur
3,0
Publiée le 20 juillet 2010
Un bon film sur l'amitié, trèas bien interprété par le duo Hackman / Pacino. Malgré quelques lenteurs, l'épouvantail permet aux spectateurs de réfléchir sur la conception même de l'amitié. Palme d'or 1973.
Un film extraordinaire. La folle épopée de ces deux marginaux très attachants est captivante. Al Pacino et Gene Hackman sont remarquables de justesse. Incontournable!
Un film qui n'arrive jamais réellement à convaincre malgré deux bons acteurs, mais la complicité des 2 personnages n'est pas aussi attendrissante et réussi que de nombreux autres duos (Rainman par exemple). L'histoire reste au second plan, la photographie est bonne mais tout repose essentiellement sur le dos des 2 acteurs avec 2 personnages à mon goût pas assez développés.
Malgrès sa palme d'or à Cannes en 1973, l'Epouvantail reste un film assez méconnu du grand public, c'est dommage car on a affaire a un film merveilleux sur l'amitié, sublimé par la superbe interprétation de deux des acteurs les plus important de cinéma américain, Gene Hackman et Al Pacino.
Une Amérique poisseuse pointillée de banlieues indus', de "vielles belles" accoudées au comptoir, de femmes au foyer qui se baladent avec leur mise en pli en pleine après-midi... C'est deux hommes qui n'ont pas choisi la même attitude pour cacher une douleur. C'est aussi la leçon de vie de chacun grâce à l'autre.
Une belle et drôlissime histoire d'amitié, en somme. Et une palme d'or aussi!
L'histoire d'une amitié entre deux drôles de personnages ... Les plans sont beau, les acteurs excellents... Mais la narration est bien trop lente etles persos secondaire vraiment à l'ouest...
Mais on se laisse entrainer par la performance des deux principaux qui tiennent le film du début à la fin.
Après l’impressionnant Panique à Needle Park (1971), Jerry Schatzberg retrouve une seconde fois Al Pacino dans l’époustouflant L'Epouvantail (1973), grand vainqueur du 26ème Festival de Cannes en 1973, en remportant la tant convoitée Palme d’Or ! L'Epouvantail nous convie à un étonnant road-movie à travers l’Amérique, aux côtés de deux marginaux qui font connaissance par le plus grand hasard sur le bord de la route en faisant du stop. Deux hommes si différents, l’un réticent et réservé, l’autre ouvert et a toujours le mot pour rire. Après avoir fait connaissance, Max fait part de son ambition à Lion, celle d’ouvrir une station de lavage de voiture. En lui demandant d’être son associé, ils s’engagent tout deux dans une aventure faite de rencontres, d’amours, de joies, de peines, de violences et bien d’autres encore. Jerry Schatzberg nous séduit dès le début avec une scène d’ouverture mémorable, pleine d’humour et une très belle histoire d’amitié, le tout, porté par deux acteurs de talents : Gene Hackman & Al Pacino.
Une belle comédie dramatique . Gene Hackman en grosse brute , bougon , agressif mais au fond avec un grand coeur .. et le meilleur pour la fin Al Pacino , un an après Le Parrain , " Lion " attachant , plein de mimiques , adorable , drole ... Parfait ? Exellent film a voir absolument par les fans de Pacino , dans un autre registre que ce qu'il a pu faire certes , mais tout aussi bien .
1973, de Jerry Schatzberg, avec Gene Hackman et Al Pacino. Cette histoire d’amitié entre la brute, ancien prisonnier, et le charmant pitre, ancien marin, a sans doute beaucoup vieilli. Les images sont superbes, les comédiens très bons, mais la narration trop lente, n’est pas passionnante. Abandonné avant la fin. On est surpris de voir le « jeune » Al Pacino dans un rôle quasi comique, qui n’exclut pas, bien sûr, l’émotion. Etonnant : il n’y a que 10 ans d’écart entre Hackman et Al Pacino…
l'Epouvantail c'est avant tout un film inoubliable. une histoire d'amitié et de confiance entre deux hommes qui aprennent à ceux connaitres. Une scene d'ouverture pleine de droleries ou la route de Max(Gene Hackman) et de Lionel(Al Pacino,rebatisé Lion par Max) se croisent pour une rencontre pas comme les autres. Max veut ce rendre à Pittburgh pour ouvrir une entreprise de lavage de voiture tandis que Lion doit ce rendre à Detroit pour revoir son gamin. ils se sont associés et apres ce croché sur Detroit ils est convenu qu'ils monterons ensemble l'etreprise à Pittsburg. Tout le long du film j'ai suivi leur periple,leur aventure,les bons moments,les passages plus durs avec un interet qui est toujour resté intact. un recit passionnant drole et dur à la fois et des personnages attachants sont les caracteristiques de ce long metrage de Jerry Schatzberg. à voir absolument
Palme d'Or plus que méritée, "L'Epouvantail" offre deux formidables numéros d'acteurs de la part de Hackman et Pacino (encore tout jeunot), dans les rôles de deux paumés se croisant et sympathisant sur les routes. L'un sort de taule, l'autre est totalement paumé. Tous deux ont des rêves qu'ils savent très bien assez irréalisables, mais se sont les seules choses qui les font se maintenir encore en vie. Poignant, dur, ce film est à voir absolument.
Après le déjà excellent "Panique à Needle park" (1971) Schatzberg retrouve Pacino pour ce superbe film. Nous suivons la route avec deux marginaux au passé bien différent mais qui retrouvent avec la même poisse. Merveilleusement interprété par Al Pacino (alors en pleine ascencion ce film se positionannt juste entre les deux premiers "Parrain") et Gene Hackman alors en pleine apogée (après "French connection" et "L'aventure du Poséïdon" et juste avant "Conversation secrète"). Le premier étant le petit rigolo optimiste et l'autre le râleur grincheux. On en peut s'empêche rde penser à l'autre chef d'oeuvre "Macadam cow-boy" (1969) de John Schlesinger tant les points de comparaison sont nombreux (on ira pas jusqu'à dire pompage parce qu'on connait le talent du réalisateur). On est constamment entre joie et tristesse, une certaine mélancolie sans pour autant être exempt de rire (la scène où Pacino doit détourner l'attention d'une vendeuse est hilarante). Un film terriblement humain, un film qui est un véritable exemple d'émotion sans mièvrerie ni pathos, le ton juste de bout en bout. Juste un petit moins (comparativement à "Macadam...") pour la fin qui laisse un petit goût d'inachevé. Néanmoins un des plus grands films des années 70.
Un épouvantail palmé n'est pas courant, mais qu'est-ce qu'un épouvantail ? Pour Jerry Schatzberg, un épouvantail fait davantage rire les oiseaux plus qu'il ne leur fait peur. Ainsi est la ligne de conduite de «Scarecrow» (USA, 1973). La rencontre entre un grand balaise : Max (Gene Hackman) qui fait plus peur que rire et un gars guignol : Lion (Al Pacino), qui n'a de cesse de faire rire ou de rire. Et Schatzberg dans ce film ne laisse aucun répit au spectateur. Dès le début, le cinéaste nous plonge dans la contemplation du paysage. C'est ainsi qu'il enchaîne avec la rencontre des deux compères. Ensuite il continuera à narrer les péripéties de Max et Lion, balançant de l'émotion à l'extase visuel. Car «Scarecrow», peut-être bien davantage que «The Panic in Needle Park» (USA, 1971) est la preuve irréfutable que Schatzberg est un immense "photo-cinéaste". Ses plans ont la beauté harmonieuse d'une photographie mais la profonde essence mouvante du cinéma. «Scarecrow» est un road-movie c'est donc l'histoire de métamorphoses. Mais les métamorphoses prennent tantôt l'apparence d'une victoire (lorsque Max l'affreux devient l'épouvantail) ou tantôt l'apparence d'un destin affreux (lorsque Lion se fait frapper pour avoir refuser de se faire sodomiser), cependant sans une once de gratuité. Le film beigne globalement dans la liesse de leur amitié jusqu'à la fin qui arrive comme naïvement, le drame final inscrit dans l'innocence d'un scène, celle où Lion s'amuse avec des enfants. Car si le but de Max est de monter une station de lavage d'automobiles, Lion a pour but d'offrir à son enfant une lampe. C'est de là que proviendra l'affre. «Scarecrow» : «L'Epouvantail», figure effrayante devient par le truchement de l'oeil de Schatzberg, l'image du plaisir pour deux âmes errantes que tout semble rejeter. Film follement drôle, profondément touchant, simplement beau, doucement grave, c'est incontestablement le chef d'oeuvre de son réalisateur et un bijou du cinéma américain.