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Serge Riaboukine
49 abonnés
946 critiques
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2,5
Publiée le 15 septembre 2009
"L'épouvantail" permet de profiter de deux acteurs en grande forme : G. Hackman, d'abord, qui de sa présence absorbe tout l'intérêt. A. Pacino, ensuite, qui interprète un personnage beaucoup plus effacé mais tout aussi intéressant. L'histoire, elle, peut sembler plus fade. Bien que cette amitié née du hasard, d'une rencontre au milieu du nul part, est joliment contée. Ayant besoin l'un de l'autre pour des raisons très différentes, ils sont tout deux très attachants. On suit donc leurs péripéties avec un certain intérêt mais rien du jubilatoire. Un bon film qui ne profite peut-être pas du temps qui passe.
Le film vaut surtout pour la présence d'hackman énorme et un bon abattage d'Al pacino, pour le reste c'est une histoire d'amitié et un road movie bien réalisé mais pas totalement abouti.
Il ya quelque émotion, avec un Max(Gene Hackman) qui a l'air un peu au bout du rouleau et vie sur un rêve de monté une affaire. Puis Lion (Al Pacino) également au bout du rouleau avec ses problèmes familiaux qui décide de partir à l'aventure pour donné un sens à sa vie. Mais je suis pas très emballé par le film, il est mou du début à la fin. Je m'attache pas vraiment aux personnages et à leur conquète de Pittsburg et à leur affaire. Je met une étoile pour le des acteurs qui est superbe.
Dès les premiers plans, le film impose un style inusuel dans le cinéma hollywoodien contemporain: de longs plans quasiment fixes, extrêmement composés, aérés par des transitions en travellings donnent un rythme à la fois contemplatif et dynamique si particulier. Et dire qu'à l'époque le film a pu être comparé à Midnight Cowboy auquel il est nettement supérieur! Personnellement, je ne trouve pas Pacino extraordinaire, par contre Gene Hackman démontre qu'il est pour moi le plus grand acteur américain des années 70: la manière dont il joue avec ses couches de vêtements, ses chaussures, ses lunettes, son calepin, etc. est de la poésie pure.
J'ai vu deux films de Schatzberg et j'ai été absorbé par les deux. Une histoire comme j'aime, une amitié magnifique entre deux personnages incarnés deux immenses acteurs Pacino et Hackman, avec eux on passent du rire aux larmes. Pacino est drolissime mais Hackman n'est pas en reste. La fin par contre est émouvante et dur. Des magnifiques scènes de vagabondages très bien filmées avec des paysages et des plans sublimes, vraiment ce film m'a mis sur le cul.
Film qui lance des pistes de réflexions intéressantes sur l'amitié et l'Amérique des années 70, mais sans jamais les développer. Alors on a tendance a tourner en rond au grès des péripéties, tantôt drôles tantôt touchantes, d'Al Pacino et Gene Hackman. D'ailleurs, le tournage fut raccourci de 6 mois, et Al Pacino lui même évoque beaucoup de déception quant au résultat final de ce film.
Un film dur qui révèle au grand jour toute la palette du talent d'Al Pacino. Le duo qu'il forme avec Gene Hackman vaut véritablement le détour. Une lente descente aux enfers qui peint l'envers du décors de l'American way of life. Un très bon film qui obtint la Palme d'or à Cannes.
Film touchant sur l'amitié entre deux héros paumés, un grand bourru et un petit clownesque, interprétés merveilleusement pas Gene Hackmann et Al Pacino. La réalisation soignée ajoute encore du charme à ce sympathique voyage.
"Pourquoi moi? Pare que tu m'a offert ta dernière allumette et que tu m'a fais rire..." Une réplique toute simple mais à la fois très profonde à l'image de ce road movie passionnant de Jeery Scatzberg qui réalise là sans doute son meilleur film (avec panique à needle park). La mise en sçène est à couper le souffle (que ce soit la confrontation initiale des 2 personnage l'un en face de l'autre seulement séparés par la route, l'ambiance très seventies qui rappelle le çinéma indé de cette époque(bar glauque, café d'autoroute...) ou encore la scène dans la fontaine); cette précision et cette efficacité dans le choix des décors est certainement du la passion initiale du cinéaste pour la photographie. Et que dire du jeu des acteurs : rarement un rôle ne leur aura aussi bien coller a la peau. On ne peut que saluer la prestation d'al pacino qui, pourtant encore à ses débuts d'acteurs, réussit à susciter chez le spectateur la joie, la tristesse, la nostalgie, l'incompréhension... Quant à Jene Hackman, il parvient avec brio à retranscrire à l'éran la métamorphose lente mais certaine du personnage qu'il incarne et tout cela avec humour, impulsivité et auto-dérision. Bref un film d'une beauté exceptionnelle tant au niveau du scénario que de la réalisation que de la comédie : aucun détail n'est épargné même le titre qui renvoie directement à la personnalité des 2 personnages; on finit même par se demander ou est le vrai du faux. Après tout, on ne pourra jaais savoir si un épouvantail ça effraie ou ça fait rire les corbeau!!
Si L'épouvantail est à ce point un superbe film qui méritait amplement, en 1976, sa palme d’or, c’est avant grâce à ces deux personnages marginaux vagabonds, l’un extraverti, l’autre extraverti, que seule la volonté de réaliser leurs rêves impossibles et leurs errances semblent rapprocher. Leur relation amicale est rendue particulièrement émouvante grâce au travail d’écriture de leurs dialogues et aux interprétations tout simplement exceptionnelles de Gene Hackman et d’Al Pacino. Jerry Schatzberg filme en plus ce road-movie humaniste avec une photographie magistrale et réussit, à travers cette quête identitaire vouée à l’échec, à égratigner avec intelligence l’image de l’American Way of Life.
Sorte de road-movie bucolique et touchant, "L'Epouvantail" est le meilleur film de son réalisateur et offre 2 rôles magnifiques à 2 immenses acteurs que sont Al Pacino ( que Schartzberg avait découvert dans "Panique à "Needles Park") et Gene Hackman dont le duo fonctionne à merveille. Le film est donc un magnifique portrait de marginaux à la sensibilité rare porté par une photographie de qualité et décrochera une palme d'or à Cannes.
Palme d'or complètement oubliée dans la mémoire collective, "l'épouvantail" s'annonçait intéressant pour son ode à l'amitié ainsi que son parallèle sur la société américaine de l'époque (vers le début des années 70) et son fameux "american dream" où tout le monde peut arriver à tout en partant de rien. Ce qui attirait surtout, c'est le duo d'acteur à l'affiche, pour le moins alléchant. Et il est vrai que les deux acteurs s'en donnent à coeur joie et sont l'atout majeur du long métrage. AL Pacino exelle dans un registre assez méconnu de son jeu, où il a plutôt l'allure d'un looser. Gene Hackman est assez troublant, cachant derrière un calme apparent une grande intensité. Le scénario leurs offres de belles possibilités, de belles rencontres, des conflits et des scènes d'union, bref ce sont deux grands personnages. La critique de la société est intéressante bien que pas tellement approfondie, mais néanmoins touchante grâce aux personnages. Le modeste garage des héros symbolise le rêve américain que beaucoup tentent d'atteindre. Le principal soucis, c'est que le metteur en scène ne se montre pas à la hauteur de ses ambitions, complètement effacé derrière son scénario et ses stars. Dommage, car il y avait un potentiel dans ce film. A voir néanmoins pour ses acteurs et son intrigue, "l'épouvantail" est une palme d'or décevante