Doté d'un duo d'acteurs qui m'a tout de suite donné envie de voir le film, je suis sorti de ce long de Shatzberg ,amplement déçu. La mise en scène ne m'a presque jamais capté , limite lassante et un scénario loin d'être convaincant. L'histoire est certes très belle , Hackman et Pacino sont très bons , mais l'ensemble je l'ai bien senti passer. Il n'y a que le final que je retiendrais de ce film , très dramatique et très bien tourné et le duo d'acteurs assez formidable qui est naturellement resplendissant. Le reste,on peut nettement passer à côté...Et c'est vraiment très très dommage.
Un film méconnu mais immense par la qualité de ses acteurs (surtout gene hackman sublime toujours à la limite de la violence, génial misanthrope sur la voie de la redemption) et par ses images splendides, prémonitoire des plus beaux et plus sombres road movies
Palme d’or du festival de Cannes de 1973, Scarecrow n’a sûrement pas du avoir à faire à une rude concurrence. En effet, le film souffre d’un rythme lent non maitrisé et donc de longueurs qui repousserons déjà un certain nombre de spectateurs. La fin du film est décevante car elle stoppe l’histoire là où elle décolle après avoir suivi pendant 2 heures le développement d’une amitié improbable où chacun des protagonistes change au contact de l’autre, on aurait aimé avoir une conclusion plus réussie. Malgré ses lourds défauts, Scarecrow est un film d’acteurs et les deux en têtes d’affiches sont particulièrement efficaces, l’interaction Pacino-Hackman fonctionne très bien. Manque aussi au film une bande originale digne de ce nom qui aurait pu déjà améliorer le tout, mais bon... Uniquement à voir pour les acteurs et quelques scènes très réussies comme le moment où Pacino appelle la femme qu’il a abandonné par exemple.
Une longue et lente scène d'ouverture qui nous prend de suite, une belle histoire d'amitié de 2 loosers attachant et une interprétation magnifique (notamment celle d'Al Pacino). Un film ou il se passe peu de choses et en même plein de choses, un beau film tout simplement. C'est moins intense que Macadam cowboys (L'Epouvantail est dans la même veine) mais c'est une belle Palme d'or à découvrir. C'est presque un Easy rider de piétons.
Un road movie terriblement émouvant! Au départ, l'histoire paraît un peu irréelle mais on finit par s'attacher aux 2 personnages qui sont touchants dans leur rôles respectifs. Une leçon d'amitié!
Juste un petit regret par rapport à la fin car elle donne un goût d'inachevé au film!
Le film est quand même une grande réussite et il gagnerait à être reconnu par le public.
Retrouvailles schatzberg/ pacino pour ce film après le réussi panique à needle park. Mais cette fois çi , un autre atout de premier choix vient transformer le duo en trio , le fiable gene hackman qui comme souvent est parfait. L' épouvantail pourrait rappeler à certains d'entre vous macadam cowboy, et comme lui, il fit sensation et notamment à cannes, ou il reçu la palme d'or si ma mémoire ne me fait pas défaut.
Un road-movie attachant comme seuls les américains semblent avoir la recette. Jerry Schatzberg utilise son immense talent d'ancien photographe pour capter chaque détail de chaque paysage, aussi désolé soient-ils, pour en faire ressortir une certaine beauté esthétique le disputant ainsi à l'aspect documentaire. L'histoire, même si fortement teintée de noirceur, est chaleureuse grâce à la justesse avec laquelle sont décrites les relations entre les deux personnages principaux interprétés avec un éblouissant naturel par Al Pacino et Gene Hackman. En ressort un film dur mais émouvant. Palme d'Or méritée pour ce film ? Oui et hautement même.
Tous les codes sont retournés et plaçés à l'envers dans cette histoire de losers solitaires à la fin bien morbide, mais même si d'infâmes ploutocrates ou des mesquins citadins un brin stéréotypés semblent être le repère de J.Schatzberg on ne peut que respecter un travail qui fait date aujourd'hui.
Voilà un film qui a bénéficié d'un gros succès à sa sortie et qui a même décroché une palme d'or à Cannes. Je ne l'ai vu que très récemment et ma première réaction va dans le sens d'une relative déception. Road-movie intimiste où deux paumés bourlinguent à travers une Amérique glauque, le film est très marqué « années soixante-dix » et a beaucoup vieilli. Malgré les interprétations excellentes d'Al Pacino et surtout de Gene Hackman, son propos (rempli de bonnes intentions) est d'une portée très limitée et n'a plus beaucoup d'intérêt aujourd'hui. La réalisation est intéressante et témoigne d'une vraie recherche cinématographique mais le scénario est quelque peu décousu et le film, à l'image de ses héros, se traîne souvent en longueur. Au total, on a une oeuvre qui n'est certes pas désagréable à regarder mais qui n'est pas non plus franchement indispensable, à moins qu'on ne la prenne comme un témoignage pour les générations futures de ce qu'ont été ces années post-pilule et pré-SIDA...
Un film lent au possible mais avec quelques belles scènes qui valent le coup, une interprétation impeccable et une beauté des personnages sans la moindre fioriture. Ca reste une belle réussite.
Malgré une belle histoire d'amitié et deux acteurs offrant de vrais bons moments, je n'ai pas pu adhérer totalement à ce road-movie, la faute à un rythme bien trop lent, pour pas dire mou. Dommage, la très belle première scène laissait augurer un autrement meilleur film...
Une très belle histoire d'amitié que ce road-movie qui nous fait suivre le voyage de deux marginaux, un costaud réservé tout juste sorti de prison et un grand comique qui a passé trop de temps en mer. Le tandem Gene Hackman / Al Pacino fonctionne à merveille, tandis que l'aspect tantôt tragique tantôt comique du film parvient à accrocher le spectateur jusqu'à la fin.