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Un visiteur
3,5
Publiée le 23 octobre 2013
Ce film se situe dans la tendance de nombreux films américains des années 80 mélangeant les genres fantastique, romantique, gore, érotique... (j'ai tout de suite pensé à Body Double de De Palma même si la référence la plus naturelle est La mouche de Cronenberg). On aime ou pas ca peut flirter avec le grotesque surtout si on est gêné par la désuétude des effets spéciaux (moi ils me conviennent largement). J'ai surtout des réserve sur le scénario qui offre peu de twist et traite avec désinvolture la trame du récit. Je ne le comparerai pas à sa première version que je n'ai pas vu. Néanmoins ce qui me réjouis c'est qu'il est à la hauteur de la vague de films réalisés à cet époque par les Cronenberg, Friedkin, De Palma qui réunissent de grandes qualités cinématographique formelle ( photo, rythme, direction d'acteur...) et une liberté incroyable on à l'impression qu'ils se permettent tout sans peur du manque de moyen, du ridicule où de la censure. Et ce film répond vraiment à ces qualités.
Quarante ans après la réalisation du long-métrage mythique de Jacques Tourneur, Hollywood nous en sert un remake en en transformant l’aspect fantastique, initialement prétexte à un film noir, en un support à un érotisme plutôt morbide et à quelques scènes terriblement sanglantes. La mise en scène très plate et le scénario assez longuet nuisent, au final, au charme mystique et très kitsch que se veut de dégager cette réalisation atypique. D’un autre coté, le charisme des acteurs, à commencer par le toujours impressionnant Malcolm McDowell et la ravissante Nastassja Kinski, et la qualité des effets spéciaux (les scènes de transformations étaient à l’époque révolutionnaires) parviennent à rendre la découverte des secrets de la relation malsaine qui va naitre entre ce frère et sa sœur absolument captivante.
Ce film fort bien réalisé est inclassable et on peut comprendre qu'il peut dérouter, il y a quelques scènes assez horribles mais ce n'est pas un film d'horreur, il y a des très beaux passages érotiques, mais ce n'est pas pour autant un film érotique, ce n'est pas non plus un thriller, le film étant privé de tout suspense. Et pourtant on se délecte, tout le film étant construit autour du personnage de la féline, la merveilleuse Nastassia Kinsky qu'on ne se lasse pas de regarder jouer. Côté acteur, Malcolm McDowell possède tout à fait le physique de l'emploi, on notera la bonne prestation de John Heard et la présence tout à fait sympathique de la très jolie Annette O'Toole (qui nous offre une insolite baignade topless). Un film à part mais un très beau film !
J'ai pas aimé du tout ! C'est beaucoup beaucoup trop plat... Pareil pour la mise en scène. Heureusement, les acteurs sont très bons... Mais je me suis surtout ennuyé.
Paul Schrader réalise ici le remake US de l'oeuvre éponyme (1942) de Jacques Tourneur et en restitue une oeuvre très différente de la précédente, à savoir beaucoup plus accès sur le côté érotique et fantastique. Son casting à lui tout seul mérite que l'on s'y intéresse et ce, même si on reste très attaché à l'oeuvre originelle. Ainsi, dans les rôles titres, on retrouve Malcolm McDowell & Nastassja Kinski (dans les rôles du frère et de la soeur incestueux), ainsi John Heard & Annette O'Toole. Une distribution parfaite au coeur d'un scénario palpitant mais à la mise en scène beaucoup trop amorphe pour réellement capter notre intérêt durant les 120 minutes que compte le film. Ce qui est plutôt dommage car le film en lui-même a de grandes qualités.
Dans des temps lointains, un peuple avait la faculté de se transforme en félin. De nos jours, un frère et une sœur descendant de ce peuple se retrouvent. Paul Schrader était dans une période vaguement new-age après le difficilement regardable "L'Exociste, l'hérétique" où il y avait aussi ce versant mystique kitsch et ennuyeux. Et la musique de Giorgio Moroder n'est pas là pour arranger les choses. L'intrigue n'est vraiment pas captivante, et sombre dans de lourdes représentations de la féminité asservie. Avec des scènes qui frisent le ridicule pour couronner le tout.
Miaow ! Le duo d'acteur à l'affiche en promettait long (surtout Malcolm Mcdowell, tout droit sorti d'Orange mécanique). Et ce film, si il ressemble à une banale histoire d'amour au départ, sort vite les griffes en plantant une relation ambigue entre le frère et la soeur (ça sent déjà l'inceste), et en faisant agir rapidement ses félidés. Avec efficacité d'ailleurs... Je craignais beaucoup du "tout public" sur la jaquette, j'ai été vite rassuré par le charcutage de pied et l'arrachage de bras. Ne montrez pas ce film à vos gosses ! Le tout est une fable sur l'amour, et sur la frustration liée à l'absence de sexe (car ici, le sexe et la mort sont liés, éternelle association de l'eros/thanatos qu'on ne développera pas plus). Des maquillages plutôt efficace, une certaine modération sur la violence (pas le temps de voir trop de détails gores, juste assez pour comprendre la mort des personnages). Le film se révélant infiniment plus subtil que ma grossière critique (assez orientée d'ailleurs), je vous engage à le voir. Car il n'y a pas que des morts ! Il y a beaucoup de romantisme, de multiples histoires de coeurs, un paysage africain sublime, et l'histoire d'un peuple maudit et incestueux qui n'est pas sans rappeler un certain "la nuit déchirée", autre perle traitant du même sujet, mais dans le milieu d'une fac américaine. Une sacrée bonne surprise donc, qui s'autorise à pousser ses résonnements assez loin (rien que sur les scènes "d'amour et de passions", on monte à -12ans minimum).
La Féline, c'est l'intrusion du fantastique dans l'humanité quotidienne, c'est la magie des terres anciennes bercées par le chant envoûtant de David Bowie, c'est l'animalité qui réside en chacun de nous. Un film fascinant porté par une trop belle Nastassia Kinski et un Malcolm MacDowell inquiétant campant un frère dont on pourait penser qu'il est à la limite de l'inceste. Un film sur un inconscient collectif que Carl Jung, le grand psychiatre Suisse, n'aurait peut-être pas désavoué. A voir, revoir et rerevoir !
Le film commençait bien jusqu'à culminer sur une scène de démembrement tout simplement glaçante. Le film souffre d'un ventre mou au milieu du récit pour se réveiller un peu dans le dernier acte. Un film fantastique sympa mais pas très marquant à l'exception d'une scène gore.
P. Schrader est vraiment un réalisateur qu'on peut au plus haut point qualifier d'auteur, capable de faire oeuvre profonde à partir de ses complexes personnels. En ce qui le concerne c'est un puritain hanté par le sexe. Ce qui est culpabilité, occultation, mal, prend réversiblement, paradoxalement valeur sacré. Un film beau, intelligent et troublant.
Irena et son frère ont des ancêtres félins, leurs gênes en portent encore la trace… Sur le thème souvent exploré de la dualité ange-démon, Schrader compose un remake du film éponyme de Tourneur moins ennuyeux; plus complexe, plus démonstratif, mais aussi angoissant. Un rythme lent, des personnages inquiétants, le décor approprié d'un bayou, et l'univers du zoo constituent un ensemble qui a de la personnalité, le tout complété par une photo souvent belle, parfois remarquable, un érotisme trouble, et une jolie pirouette finale. L'histoire elle-même s'articule hélas presque exclusivement autour d'un mystère que l'on décode très vite, même si le détail de ses règles ne devient clair qu'après l'explication finale. L'aspect fantastique du film déçoit donc, en dépit de scènes à forte charge émotionnelle. Les thèmes plus profonds que peut porter pareille œuvre, telle la quête de l'identité, l'incapacité à dominer ses pulsions ou les rapports entre le sexe et la mort, sont à peine ébauchés. Si le film est porteur d'une atmosphère parfois envoûtante, on est loin du tragique et de la poésie de "la belle et la bête" de Cocteau. Une production assez attachante pour ceux qui en accepteront les prémisses et en admettront les règles irrationnelles; une fable sotte, cruelle et ennuyeuse pour les autres.
Un magnifique film fantastique qui ressemble d'ailleurs plutot a un drame psychologique.La quete d'amour impossible de l'heroine est magnifiquement traduite par ses transformations bestiales. Ici, il est réelement question d'amour au centre du film.Irena gallier debarque de nulla part et retrouve son enigmatqiue frere dans un troublant quartier de la nouvelle orleans. Elle rencontre le conservateur d'un zoo de qui elle tombe amoureuse instantanément.Son frere voit cette union d'un tres mauvais oeuil et tente de lui faire comprendre vainement qu'elle ne peut pas s'accoupler a quelqu'un d'autre que lui car ils appartiennent tous deux a une espece animale de félidés qui ne peuvent rester qu'entre eux. Elle refuse de le croire ,mais va devoir bientot de rendre a l'evidence. Un superbe film, une musique envoutante et entetante, une atmosphere sensuelle et moite, une interpretation de nastasjia kinski exceptionelle et une fin assez triste. Une tres belle metaphore sur la difficulté de l'amour et des relations.