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    La Féline
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    Marc H
    Marc H

    61 abonnés 508 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 août 2008
    la composition de chaque plan est une merveille, le casting est excellent, le tout sur un scénario vicieux et bien huilé...une merveille.
    Chaîne 42
    Chaîne 42

    137 abonnés 3 070 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 avril 2020
    Film intéressant très ancré dans son époque par son esthétisme et sa thématique, le sujet est un peu limité et l'intrigue réserve peu de surprise mais se laisse suivre. Plus de la S.F. avec des scènes osées que de l'horreur, une forme de fantastique sensuel.
    calamarboiteux
    calamarboiteux

    28 abonnés 440 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 février 2009
    Irena et son frère ont des ancêtres félins, leurs gênes en portent encore la trace…
    Sur le thème souvent exploré de la dualité ange-démon, Schrader compose un remake du film éponyme de Tourneur moins ennuyeux; plus complexe, plus démonstratif, mais aussi angoissant. Un rythme lent, des personnages inquiétants, le décor approprié d'un bayou, et l'univers du zoo constituent un ensemble qui a de la personnalité, le tout complété par une photo souvent belle, parfois remarquable, un érotisme trouble, et une jolie pirouette finale.
    L'histoire elle-même s'articule hélas presque exclusivement autour d'un mystère que l'on décode très vite, même si le détail de ses règles ne devient clair qu'après l'explication finale. L'aspect fantastique du film déçoit donc, en dépit de scènes à forte charge émotionnelle. Les thèmes plus profonds que peut porter pareille œuvre, telle la quête de l'identité, l'incapacité à dominer ses pulsions ou les rapports entre le sexe et la mort, sont à peine ébauchés. Si le film est porteur d'une atmosphère parfois envoûtante, on est loin du tragique et de la poésie de "la belle et la bête" de Cocteau.
    Une production assez attachante pour ceux qui en accepteront les prémisses et en admettront les règles irrationnelles; une fable sotte, cruelle et ennuyeuse pour les autres.
    rogerwaters
    rogerwaters

    141 abonnés 1 089 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 janvier 2017
    Souvent présenté comme un remake du film de Jacques Tourneur des années 40, La féline n’a que peu de rapport avec l’original et peut donc être considéré comme une œuvre à part entière. Elle n’est d’ailleurs pas réellement un film d’horreur, mais bien plutôt un film d’auteur qui se base sur une histoire fantastique pour évoquer des troubles sexuels. On sent à chaque instant l’influence de Freud ou de Jung à travers cette histoire qui ose traiter de l’inceste, mais aussi des rapports de domination. Il est étonnant également que le film se termine par une scène de sexe au lieu du traditionnel affrontement avec le monstre sanguinaire. On notera la beauté des images et des décors, l’incandescence du jeu de Kinski, alors au sommet de sa gloire, ainsi que l’atmosphère magnifique déployée par la musique de Giorgio Moroder et David Bowie. Si le rythme est parfois un peu languissant, l’ambiance est telle que La Féline s’impose comme un grand film des années 80, à l’époque où Hollywood savait faire autre chose que des inepties avec super-héros franchisés.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 23 octobre 2013
    Ce film se situe dans la tendance de nombreux films américains des années 80 mélangeant les genres fantastique, romantique, gore, érotique... (j'ai tout de suite pensé à Body Double de De Palma même si la référence la plus naturelle est La mouche de Cronenberg).
    On aime ou pas ca peut flirter avec le grotesque surtout si on est gêné par la désuétude des effets spéciaux (moi ils me conviennent largement). J'ai surtout des réserve sur le scénario qui offre peu de twist et traite avec désinvolture la trame du récit. Je ne le comparerai pas à sa première version que je n'ai pas vu.
    Néanmoins ce qui me réjouis c'est qu'il est à la hauteur de la vague de films réalisés à cet époque par les Cronenberg, Friedkin, De Palma qui réunissent de grandes qualités cinématographique formelle ( photo, rythme, direction d'acteur...) et une liberté incroyable on à l'impression qu'ils se permettent tout sans peur du manque de moyen, du ridicule où de la censure. Et ce film répond vraiment à ces qualités.
    benoitparis
    benoitparis

    109 abonnés 1 277 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 mars 2009
    P. Schrader est vraiment un réalisateur qu'on peut au plus haut point qualifier d'auteur, capable de faire oeuvre profonde à partir de ses complexes personnels. En ce qui le concerne c'est un puritain hanté par le sexe. Ce qui est culpabilité, occultation, mal, prend réversiblement, paradoxalement valeur sacré. Un film beau, intelligent et troublant.
    jamesluctor
    jamesluctor

    134 abonnés 1 704 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 31 août 2010
    Miaow ! Le duo d'acteur à l'affiche en promettait long (surtout Malcolm Mcdowell, tout droit sorti d'Orange mécanique). Et ce film, si il ressemble à une banale histoire d'amour au départ, sort vite les griffes en plantant une relation ambigue entre le frère et la soeur (ça sent déjà l'inceste), et en faisant agir rapidement ses félidés. Avec efficacité d'ailleurs... Je craignais beaucoup du "tout public" sur la jaquette, j'ai été vite rassuré par le charcutage de pied et l'arrachage de bras. Ne montrez pas ce film à vos gosses ! Le tout est une fable sur l'amour, et sur la frustration liée à l'absence de sexe (car ici, le sexe et la mort sont liés, éternelle association de l'eros/thanatos qu'on ne développera pas plus). Des maquillages plutôt efficace, une certaine modération sur la violence (pas le temps de voir trop de détails gores, juste assez pour comprendre la mort des personnages). Le film se révélant infiniment plus subtil que ma grossière critique (assez orientée d'ailleurs), je vous engage à le voir. Car il n'y a pas que des morts ! Il y a beaucoup de romantisme, de multiples histoires de coeurs, un paysage africain sublime, et l'histoire d'un peuple maudit et incestueux qui n'est pas sans rappeler un certain "la nuit déchirée", autre perle traitant du même sujet, mais dans le milieu d'une fac américaine. Une sacrée bonne surprise donc, qui s'autorise à pousser ses résonnements assez loin (rien que sur les scènes "d'amour et de passions", on monte à -12ans minimum).
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 2 juillet 2011
    Film très bien fait. Ce remake de Paul Schrader est digne de l'original de Jacques Tourneur. À voir ou revoir.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 546 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 28 mai 2021
    Ce film prend une approche que je préfère pour les remakes et la bâcle. Il est souhaitable de retravailler un film si on le refait. Mais il n'y a aucun intérêt à ré-exécuter un film sans y trouver quelque chose de personnel ou de nouveau. Malheureusement un design de production insipide et des inclusions bizarres (inceste, obsession des seins, effets explicites) n'ajoutent rien au charme de l'original merveilleusement choc et plus efficace. Kinski est utilisé pour faire de la figuration (bien vu) et tous les autres acteurs qui participent au film pour s'humilier de la pire façon possible. La bande-son est également affreuse malgré la présence d'un morceau de Bowie...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 17 octobre 2007
    Ce n'est pas souvent que l'on a un film sur le theme de la sexualité sans que celui ci ne tombe dans le cliché lourdingue (genre film d'auteur pour frustré de la life) ou dans la vulgarité.Debordant de sensualité,la feline est une oeuvre intense servie par une bande originale inspirée et un chassé croisé redoutable entre la desirable kinski et l'effroyable mc dowell.Beneficiant de decors fascinant,ajoutant au coté mysterieux du metrage,le film est un bijou d'ingeniosité rethorique (les scenes de transformations) relevant d'avantage le coté surrealiste de ce melange subtil de desir timide et d'assouvissement de pulsions brut.
    Clarisse N
    Clarisse N

    13 abonnés 335 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 novembre 2010
    Film atypique, les effets spéciaux sont nases mais l'ambiance de ce film est si unique...j'ai adoré !!!
    Observator84
    Observator84

    7 abonnés 103 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 septembre 2019
    Ce film à mes yeux métaphorique est absolument fascinant, l'inaccessible quête de la femme envoûtée, presque sauvage, qui entraîne dans un abîme surréaliste. Un récit en forme d'amour magique, des scènes particulièrement torrides donnent à l'ensemble une dimension mystique et passionnante. La féline tapie dans la ville comme dans l'homme, n'attendant que le moment pour surgir, extraordinaire. On pourrait également y voir un film axé sur l'exploration de la dimension sauvage de l'être humain, et plus particulièrement de la femme, qui se mue en panthère noire au gré des passions dévorante qu'elle ne peut accepter sans le sacrifice de sa vie. Un film devenu culte qui, même s'il n'est qu'un remake, est à mon sens largement à la hauteur de la version originale.
    Laurent Boutonnat
    Laurent Boutonnat

    8 abonnés 255 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 août 2024
    Entre la fin des 70s et le début des 80s, Paul Schrader réalise de très bons films. Ici, il tourne un remake qui flirte avec l'épouvante et l'horreur. En fait, il s'agit d'un frère et d'une soeur qui ont le pouvoir de se transformer en félins lorsqu'ils ressentent du désir. Mais un félin, ça tue ses proies... On a donc droit à des scènes où l'on voit des membres arrachés, et c'est assez terrifiant, car la mise en scène est soignée. Il y a réellement du suspense. De plus, la musique synthétique du maître Giorgio Moroder accentue les moments de tension. La scène de la piscine est assez angoissante et réellement marquante, tout comme la scène de la transformation finale. Les effets spéciaux sont bluffants pour l'époque.
    AliceL
    AliceL

    4 abonnés 82 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 octobre 2017
    Doublement travaillé par la nature phobique d’un cinéaste dont l’éducation protestante associe la sexualité au péché et par les bouffées libertaires d’une époque en plein questionnement identitaire, « La Féline » est un film retors et profond, parsemé de fulgurances visuelles, qui dépasse largement le cadre du remake tendance d’un classique. A l’instar de « the Thing » de Carpenter, c’est l’occasion pour Paul Schrader de se confronter à ses thématiques les plus intimes tout en les ouvrant à une universalité nouvelle. Voir à leur donner une résonnance politique et métaphysique d’une force rare.
    La malédiction du peuple léopard qui ne peut se conserver que par l’inceste, forme superlative de l’endogamie, peut ainsi illustrer cette phobie profonde de l’Amérique puritaine qu’est la peur du mélange des races. Un paradoxe se présente pourtant : si ce qui caractérise la famille des hommes félins, c’est bien cette double nature, et si leur félinité ne leur est accessible que dans le péché exogamique, l’inceste n’assure leur survie qu’au prix de leur originalité. En gros, seul l’inceste, qui les exclut de l’humanité, les y intègre. Le frère et la sœur font à cet égard des choix opposés : comme il accepte son appartenance à la race des félidés, il décide de vivre sous l’apparence humaine ; elle, par contre, espère authentifier son humanité dans l’expérience amoureuse – elle prend donc le risque de la félinité. Mine de rien, le film pose là un dilemme fondamental et existentiel : l’humanité doit-elle être vécue dans un réseau de relations, au risque que cette confrontation avec l’altérité fasse dériver l’individu de son identité première, ou doit-elle au contraire être vécue dans l’identification à une essence – faut-il être homme par ressemblance (mais avec quoi d’autre, incestueusement, qu’un fraternel alter-ego, un entre-soi qui dévitalise) ou faut-il participer de manière actuelle à l’humanité , en s’y associant – quitte à y perdre son apparente unité identitaire et se laisser déborder par son moi profond, aussi dangereux puisse-t-il se révéler ?) « La Féline » ne se limite donc pas à une rêverie sur le tabou de l’inceste : Schrader le renverse et l’interdit reste donc fondateur de la vie amoureuse
    La fable des hommes léopards met ainsi en œuvre une réflexion sur la sociabilité : ou bien l’humanité sera vécue comme retrouvailles avec soi-même, et alors elle cache sa bête noire, sa fureur animale, tout simplement sa richesse. Ou bien on considère la rencontre avec l’autre, avec l’altérité, comme l’occasion d’éprouver sa propre nature, dans sa totalité véhémente.
    Les jaillissements de violence ou les chocs visuels (la mare de sang répandue aux pieds d’Irena qui fait allusion à sa prochaine défloration) ne sont pas gratuits, ici : ils ont le pouvoir de dévoiler, par leur vivacité inattendue, des aspects de nous-mêmes que nous ignorions : tout ce qui rapproche insidieusement notre monde du pays des hommes félins. « La Féline » joue tout autant sur la bestialité tapie en nous tous que sur le mystère de la sexualité féminine, évoquée ici non sans un certain effroi puritain. Il nous rappelle que cet effroi a baigné l’histoire de l’humanité, au point d’en faire les fondements de nos structures sociales (garder le pouvoir sur les femmes car elles font peur). Le film de Schrader éveille ainsi un vertige bien présent car sa fable repose sur la fascination de l’animalité. Le léopard, qui a en sa faveur un long passé iconographique et légendaire, semble propre a suggérer une extase bestiale, celle où l’individu échappe à sa personnalité, à ses désirs même par l’intempérance de ses appétits. Il y a bien quelque chose d’une bacchanale dans la magnifique promenade nocturne d’Irena nue au milieu du bayou. Et Schrader, abandonnant sa mise en scène dominatrice et hiératique (qui s’exprime volontiers par des mouvements rigides en surplomb), reprend l’idée de cette fureur animale, où la chute dans l’animalité transforme la perception, à travers de voluptueux travelling sinueux, qui confèrent au film une indéniable grâce inquiète, un trouble profond. Certes, les effets sont parfois un peu maladroits, le rythme un peu inégal, mais le voyage que propose « La Féline » nous entraîne dans ce « continent noir » qu’est la sexualité, avec une densité jamais égalée dans la carrière du cinéaste, l’ouvrant sur une véritable posture politique et esthétique.
    Aeternumdecus
    Aeternumdecus

    2 abonnés 99 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 décembre 2019
    Ce film d'horreur érotique est pour le moins étrange, et la bande originale sombre et synthétique de Giorgio Moroder accentue cet effet. Le film est une sorte de loup garou version panthère. Les effets spéciaux sont réussis et assez effrayants, tout comme les scènes gore. L'actrice principale joue bien, et c'est un plaisir de voir McDowell dans un nouveau rôle de personnage "dérangé".
    En résumé, un film qui sort vraiment de l'ordinaire, avec une belle bande originale !
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