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Un visiteur
2,0
Publiée le 5 janvier 2011
C'est l'histoire d'une fille un peu simplette qui malgré une vie monotone garde le moral et le sourire en permanence (style Drucker) C'est legerement amusant mais il n'est pas necessaire de le mater plus d'un quart d'heure: il ne se passe strictement rien
Faire tenir tout un film sur la personnalité d'une jeune femme, sur sa vie quotidienne, sans qu'il se passe non plus des choses extraordinaires était un pari risqué, mais Mike Leigh s'en sort bien. Il est vrai que parfois l'héroïne (très bien interprétée par Sally Hawkins) devient énervante et agaçante, mais c'est vraiment le personnage sur lequel tout repose le film, donc il fallait aussi qu'elle ait une personnalité haute en couleur. Les petits bouts de son quotidien deviennent intéressants, et puis ce parti pris est vraiment original.
Film pas vraiment intéressant. Je ne vois pas ce que le réalisateur voulait nous montrer. Poppy est une femme très optimiste et joyeuse, mais tellement agaçante ! Elle ne s'arrête jamais ! Et là, ça dure deux heures, c'est très long ! Je ne comprends vraiment pas l'engouement pour ce film de la part des critiques.
Ce petit bout de bonne femme qu'est Poppy nous amène bien évidement des sourires, de la gaieté, de la tendresse... mais sur presque 2h de film, c'est vraiment vraiment long. Et comme on ne sait pas où veut en venir Mike Leight, on finit pas décrocher et en faire une overdose.
Les gens heureux sont agaçants ; ils semblent nous narguer de leur gai piédestal, souriant à la moindre occasion et débordant inexorablement d’une énergie que l’on perd rapidement à leur contact. Comme si cela ne leur suffisait pas, ils ont toujours une chance monstrueuse ! C’est ce que signifie l’expression anglophone Happy-go-lucky. Mettre un de ces énergumènes en scène était jouer avec le feu, d’abord parce que ce type de personnage fait rarement – pour ne pas dire jamais – partie des caractères ordinairement privilégiés dans le cinéma, ce qui ne favorisait certes pas l’identification à un quelconque type, ensuite parce que les déambulations joyeuses d’une personne souriant gaiement risquait de lasser considérablement le spectateur. Si peu n’arrête pourtant pas des opiniâtres tels que Mike Leigh, qui signe avec Happy-go-lucky le long-métrage certainement le plus revigorant de toute l’histoire du cinéma britannique, dont l’héroïne, Poppy, n’est autre qu’un spécimen de cette rare espèce humanoïde pourvue d’une banane à la place de la bouche, du genre à s’exclamer « Oh ! J’aurais voulu te dire aurevoir ! » lorsqu’elle se rend compte qu’on lui a volé son vélo ! Mike Leigh parvient à ne jamais lasser une seule seconde, en confrontant son personnage atypique à d’innombrables situations pour le moins déconcertantes, le tout dans un univers jalonné par des personnages tous plus attachants les uns que les autres, dont la profondeur n’a d’égale que la justesse du jeu, des plus petits rôles aux plus important – mention spéciale à Sally Hawkins, bien évidemment ! – le tout soutenu par une réalisation maitrisée, et une fin parfaitement réussie. On s’incline, simplement !
Un film bien singulier.L’héroine est attachante et le film est souvent drôle mais l’ensemble peut sembler vain étant donné qu’il n’y a aucun scénario,ni évolution du personnage.Néanmoins j’ai passé un bon moment et ce film mérite d’être vu pour son concept original.
Je me réjouis quand j'imagine combien poppy doit éverver certains spectateurs....elle est vraiment formidable (trop?) dans ses délires, son travail, sa générosité...on devient obligatoirement, soit le psy scolaire, soit le mono d'auto école!
Nous nous attendions à voir un film léger, qui donne le sourire. On en restera aux belles promesses, mais comme dirait Topper Harley, "c'est pas ce que j'ésperais." (sic hot shot 2:)) Un manque cruel d'intérêt, le personnage principal devient rapidement agaçant. Stéréotypé au possible et sans juste milieu, on nous livre la vision du monde simpliste d'une adulte qui refuse de grandir.
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4,0
Publiée le 2 novembre 2009
Le rèalisateur anglais Mike Leigh surprend tout le monde avec "Be Happy", comèdie dèfinitivement optimiste et lègère! Le film est très drôle mais si on sourit, c'est souvent jaune! "Be Happy" doit beaucoup à la prestation lumineuse de Sally Hawkins entre virèes nocturnes, boulot d'instit’ de maternelle et cours de conduite hilarantes! On pourrait appliquer à ce film joyeux la phrase du thèoricien et ècrivain Antonio Gramsci, selon laquelle on devrait avoir le pessimisme de l'intelligence et l'optimisme de la volontè! C'est ce que fait "Poppy" , qui est l'anti-Amèlie Poulain par excellence! Car son optimisme repose sur de bonnes bases de luciditè , de dèsespoir et de franche mèlancolie! Avec ces aspects obscurs, Mike Leigh signe une excellente comèdie que porte à bout de bras la rigolote Sally Hawkins...