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Un visiteur
1,0
Publiée le 1 septembre 2008
Poppy n'est pas seulement exaspérante comme on a pu le lire ailleurs, elle est surtout dotée d'un humour raz-des-pâquerettes et boeuf à souhait. Sur le papier, Be happy (Happy Go Lucky) était censé redonner la pêche aux classes populaires anglaises, en particulier aux femmes esseulées dont le seul plaisir est d'aller se "pinter" au pub le vendredi soir. Le résultat est pitoyable: Poppy "craint" plus qu'elle n'amuse et dégoûte aussi parfois (le coup des escalopes dans le soutif...), les autres personnages sont sacrifiés et certaines intrigues auraient nécessité plus d'attention (celle des deux autres soeurs notamment dont on ne comprend pas les rapports). Seul Eric Marsan surnage grâce à ses envolées colériques réellement flippantes. Au final, cette pauvre fille reste la même face au bonheur comme face au malheur…soit du papier peint de mauvais goût.
Ces deux heures de la vie d'une trentenaire joyeusement immature sont très drôles et très émouvantes. Si je comprends que certains amateurs désapprouvent cette fantaisie, je considère que si le défi de ce film surprenant est de prouver que la seule solution pour vivre heureux est de rester de bonne humeur malgré un monde extérieur exécrablement déprimant, alors il a gagné son pari avec moi.
Un personnage principal absolument horripilant, un scénar' genre "tranche de vie" mal ficelé avec un sacré air de déjà vu, seul le personnage du moniteur d'auto-école tire son épingle du jeu... On est mis au supplice pendant deux heures et les situations sont toutes plus niaises les unes que les autres: le summum étant atteint par la rencontre avec un vagabond que cette brave Poppy prend le temps d'écouter... Une belle leçon qu'elle donne là à ce fichu monde capitaliste! Mon Dieu que c'est lénifiant...
La plus grande crainte qu'on peut avoir avant de voir Be Happy, c'est d'être irrité par l'optimisme et les rires de Poppy, la gai-luronne londonienne au centre de cette fable. Force est de constater que le plus irritant est qu'il n'y ait pas de scénario, alors que Poppy est adorable...
Les personnages sont trop caricaturaux quand bien même c'est une comédie, ce qui est on ne peut + illustré par le personnage principal et le moniteur d'auto école dont les scènes ensemble constituent à peu près les seules intéressantes.
2 étoiles pour la fraicheur de l'actrice principale, les excellentes répliques et les situations parfois cocasses et tellement réalistes. Reste un scénario bien mince, des scènes inutiles (le passage du SDF dans le chantier par ex) ou encore le dénouement si prévisible avec Scott (l'affreux réac frustré qui pète un plomb). On restera sur l'ambiance "typical of london" pour qui connaît ainsi qu'une petite comédie divertissante.
Poppy est merveilleuse, pleine de vie et de fantaisie, rayon de soleil dans la grisaille de Londres, toujours enthousiaste, altruiste, voulant le bonheur de tous. Souriante, gaie, voyant le bon côté des choses, patiente avec les enfants. Que des qualités ! (sauf les fringues, mais elle anglaise, donc à moitié pardonnée) Poppy est chiante, factice, maniérée. Poppy est aveugle à ce qui l'entoure, elle veut être dans l'empathie mais n'y est jamais vraiment. Poppy n'écoute pas les autres. Sa bonne humeur chronique est un danger public, un pousse au meurtre, ou au viol. Elle porte sur les nerfs. Ses amis en ont marre, les mecs la fuient (qui aurait envie de vivre avec une Chantal Goya hystérique ?). Mike Leigh est un cinéaste subtil, qui peint un Londres attendrissant, qui dirige ses acteurs à la perfection (extraordinaire Scott !), qui arrive à montrer comment l'enfer est pavé de bonnes intentions. Mike Leigh est un cinéaste opportuniste qui a perdu la force sèche de ses premiers longs métrages et qui se fourvoie dans une comédie sentimentale qui commence comme un Woody Allen, se finit comme un Amélie Poulain et a essayé entre temps de se prendre pour l'Almodovar des débuts (Pepi..). Faites votre choix. En ce qui me concerne je me suis ennuyé pendant de longs moments et Poppy m'a plus énervé qu'amusé, mais je comprends que l'inverse soit vrai. D'autres critiques sur Christoblog : http://chris666.blogs.allocine.fr/
Film excellent, mais contre l'avis général je ne l'ai pas trouvé optimiste mais très pessimiste au contraire! Le regard porté sur le monde actuel est trés triste à l'inverse du caractère enjoué du personnage principal - d'ailleurs l'enthousiasme débridé de poppy du début diminue petit à petit pour finalement disparaitre - la scène avec le SDF où rien ne se dit par la parole et tout passe dans les regards est bouleversante en plus d'être une leçon de cinéma. Les comédiens sont excellents avec une mention spéciale pour le moniteur d'auto école, A NE PAS RATER !!
malgré quelques scènes très amusantes et piquantes (les leçons de conduite notamment), Be happy reste une comédie légère mais peu ambitieuse. On aurait aimé une critique plus acide de la société anglaise. Un bon film de rentrée cependant.
Film très agréable, vif et drôle. On ne voit pas le temps passé et on est tous séduit par la pétillante Poppy qui n'a pas froid aux yeux et agit avec un naturel déstabilisant. La fin tombe brusquement, mais qu'importe l'essentiel a été vu, donc vraiment, c'est un film bien sympa qui se regarde avec plaisir.
Pourquoi y allais-je? Pour l'actrice dont j'appréciai le jeu et pour le réalisateur fort connu. Bien que j'apprécie toujours le jeu de Sally Hawkins (Qui joue a merveille!) le réalisateur, lui, m'a déçu. Long, Long,....Mortellement Long! Si long que dormir m'eut paru une meilleure solution que de suivre hagard, les yeux ouverts(Ça m'a filé un mal de crane). Néanmoins, un film haut en couleur et très bien joué.
Jusqu'à la première moitié du film, on se demande où est passé le concept "Be happy". Le premier rôle est exécrable -rire nerveux qui pousse à bout-, l'esthétisme plutôt banal, le scénario sans grand intérêt avec son lot de rebondissements à peine prévus d'avance... Si on attend la fin, on comprend que la nana n'est pas forcément joyeuse, même plutôt seule dans son monde de bisounours. Sa remise en question permet au film de retomber sur ses pattes. On tire de la froideur ambiante que ce film n'a pas la vocation de nous rendre heureux, mais plutôt serein et réfléchi. Bref, on sort de la salle avec le sourire et on fait semblant d'être léger. Pari tenu (?)