Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
chrischambers86
13 680 abonnés
12 411 critiques
Suivre son activité
3,5
Publiée le 31 mars 2020
On le connait par coeur! Jean-Paul Belmondo, vedette n°1 du cinèma français des annèes 80, pour un film taillè sur mesure par le papa de "La grande vadrouille". Sorti en 82, "L'as des as" ne surprendra pas les inconditionnels de Bèbel qui prend un plaisir communicatif à jouer un ancien pilote de chasse de la Grande Guerre reconverti en patron d'un cafè et d'un entraîneur de l'èquipe de boxe française pour les J.O de Berlin! Oury tape une fois de plus dans le mille quand il s'agit de faire rire ou de divertir! Tout n'est pas parfait (le double rôle de Gunter Meisner frise le ridicule) mais les exploits et les prouesses de Belmondo assurent largement le spectacle! Ce film d'aventures rèpond donc aux attentes, et on y a même glissè un petit ours aussi drôle qu'attachant! Les magnifiques paysages autrichiens et l'excellente musique de Vladimir Cosma rappellent aussi de merveilleux souvenirs d'antan! Gros carton au box office...
C'est avec ce film que Jean-Paul Belmondo a obtenu sa plus belle victoire sur la presse qui le taillait en pièces depuis des années. Les rapports étant tellement houleux que ladite presse, sans avoir vu le film, lui avait taillé un costard XXL allant même jusqu'à accuser le film d'Oury d'être le responsable numéro 1 de l'échec de celui de Demy ("Une chambre en ville") qui lui, avait été plébiscité. Passons. Ce qui nous intéresse ici, c'est cet "As des as". Et, autant vous le dire d'entrée les amis, pour moi, l'aventure va être de courte durée. J'ai toujours détesté ce film. M'y ennuyant au plus haut point. Et pourtant, quand on y regarde de plus près, il y avait vraiment de quoi faire un bon, voire un très bon film. Et, à la fin, nous avons quoi ? Un navet d'envergure. Le début est pas mal, assez bien troussé mais le soufflet retombe très rapidement et après, jusqu'à la fin, on nage (ou plutôt on surnage) dans une sorte de léthargie cinématographique. J'en viens à me demander de plus en plus souvent si l'histoire de cet entraîneur de l'équipe de France olympique de boxe venant en aide à une famille de confession juive n'aurait pas gagnée être traitée de manière soit sérieuse, soit comme un film d'action à part entière. Ce qui est à sauver ? L'alchimie réelle entre Belmondo et le petit (à l'époque) Rachid Ferrache. Seulement ça. Et quel dommage de ne pas voir plus souvent cette immense actrice qu'était Marie-France Pisier même si le rôle dont elle hérite ici n'est pas à la hauteur de son talent.
Classique des rediffusions télévisées, L’As des as est le type de film que l’on se plait à voir et à revoir. En effet, nous sommes face à du grand Gérard Oury : Bébel est à son top associant à la perfection action et humour, l’histoire est prenante et arrive à rire intelligemment du nazisme (on rit de personnages comme Hitler et de ses hommes sans pour autant oublier les atrocités dont ils sont responsables), la réalisation de Gérard Oury est discrète mais pleine d’efficacité… Le cinéaste n’ennuie pas un seul instant son spectateur et multiplie les séquences humoristiques en nous offrant un festival Belmondo. L’As des as est donc un exemple de film de divertissement à la française offrant un plaisir constant au spectateur. À voir et à revoir.
Une bonne comédie de Gérard Oury, même si on atteint pas les sommets de ces grands succès, comme " La Grande vadouille " ou Raby Jacob"..Le scénario est peut-être un peu trop fantaisiste,et n'arrive pas à s'appuyer sur le réel évoqué: sauvez des juifs persécutés par la terreur nazie. Il y a de bons gags, le côté comédie est très soignée. Et bien sûr Belmondo est à son apogée et nous fait un récital, de cascades et de gags. Une bon moment de comédie qui n'a pas vieillit.
Un film sympa où Belmondo fait du Bébel avec un charme et un charisme indéniable sur fond de 2nde guerre mondiale. A ses côtés, le jeune Rachid Ferrache au visage d’ange et la magnifique Marie-France Pisier ainsi que Gunter Meisner qui campe un Hitler plutôt marrant (fallait le faire). Si le film est plaisant et la musique magnifique, on peut regretter le côté con-con voire un brin cartoonesque de certaines scènes (le dentier qui dit ‘”Heil Hitler”). Pas le meilleur Belmondo mais un film caractéristique de sa filmo. A noter, le petit rôle de Florent Pagny.
Le Belmondo de la grande époque « Bebel » mais pas son meilleur film (je suis personnellement nostalgique des films avec des dialogues de Michel Audiard). Il est néanmoins bien entouré avec, au scénario et à la réalisation, Gérard Oury et, à la musique, Vladimir Cosma. Le film se regarde toujours avec plaisir mais, adulte, on est plus regardant sur le scénario et le rythme et on voit les petites faiblesses que l’on ne voyait pas à l’époque de sa sortie : le scénario est très caricatural et s’étire en longueur plus que de raison. « L’As des As » plait quand même toujours aux enfants – les miens désormais - et c’est d’ailleurs à regretter de vieillir… spoiler: A noter que Gérard Oury s’offre un clin d’œil à son film « Les Aventures de Rabbi Jacob » dans une scène dansée et chantée qui fait son petit effet.
Du pur Bebel, personnellement l as des as me laisse une impression mitigée. Si le côté cascade effectué par Belmondo himself est plutôt bien foutu ;à se demander même si Spielberg ne s est pas inspiré de la course poursuite avec les allemands à moto pour la dernière croisade tellement la scène de l as des as m a fait penser à cette dernière. Le côté comédie en revanche m a laissé vraiment froid tellement il est exagéré et ressemble à de la sous grande vadrouille de la part de Gérard Oury.
L'As des As et le plaisir de revoir un Gérard Oury qui, comme d'habitude, sait mêler l'aventure dans le voyage où s'additionnent les quiproquos et les situations burlesques. Du grand Bébel, qui cascade lui même, qui raconte des blagues pendant les bagarres et pour qui la Gestapo semble être aussi dangereuse que les surveillants du collège. Une échappé belle au cœur de l'Allemagne nazi pour sauver un enfant et sa famille, entre gags et poursuites où l'on croise un ourson, la sœur d'Hitler et Jesse Owens. Plans larges, mise en scène généreuse, scénario construit avec talent, cascades, une facture classique de grande qualité Un grand périple entre la France et l'Autriche où l'antisémitisme et le nazisme sont tournés en dérision pour notre plus grand plaisir. Le cinéma français d’après-guerre a tenté d’atténuer le proche passé collaborationniste en tournant l'occupant en ridicule et en mettant en scène des Français qui lui tiennent tête. La France des années 50, 60, 70 et 80 oublie comme elle peut mais nous offre par cette réécriture de l'histoire une foule de comédies absolument formidables, de "La traversé de Paris" à "La grande vadrouille", "La septième compagnie" à "Papy fait de la résistance" en passant par "l'As des as". Les comédies françaises présentant les Allemands comme des ennemis moins dangereux qu'ils étaient sont certainement une façon de démystifier, désacraliser, digérer l'occupation et tourner la page. Le genre s’éteindra d'ailleurs dans les années 80 après 4 décennies d'existence.
Souvenir d'enfance, "L'As des As" demeure une comédie de Gérard Oury plutôt agréable. Jean-Paul Belmondo nous gratifie de quelques jolies cascades et saillies dont il a le secret, et Marie-France Pisier reste une excellente partenaire. Certains gags sont réellement drôles, les dialogues et répliques font souvent mouche, mais d'autres situations sont tout autant invraisemblables, voire ridicules, malgré le côté - semble-t-il - assumé de la chose. J'ai bien aimé l'incrustation de scènes historiques des JO de Berlin, c'est toujours intéressant à revoir. Sur le fond, ça aurait pu être pire, le film est certes relativement caricatural, mais pas vraiment manichéen. Un divertissement familial de bonne facture donc, malgré le dénouement un peu neuneu... A noter également quelques jolies scènes aériennes.
Une comédie sans temps mort, tournée comme souvent autour de Jean-paul Belmondo qui cette fois joue la parodie à fond sans se soucier le moins du monde de la vraisemblance. De nombreux gags du début à la fin.
Ce film est superbe.la musique est splendide.Les cascades sont sublime.Hitler dans le film nous fait bien marrer.Jean-Paul Belmondo joue merveilleusement sont rôle.L'enfant receuilli joue aussi bien et la famille juive aussi.
Ce film marque vraiment le début de la fin... de l'âge d'or de Gérard Oury. Evidemment, on est toujours tributaire de ses acteurs et après les excellents Bourvil, De Funès ou Pierre Richard, on a droit à du Belmondo plus saoûlant que jamais, en plein dans sa période "nanar". Dommage...
Le scénario initial commence bien, mais il s'embourbe et fini par devenir n'importe quoi... Mais ça reste un assez chouette film, qui fait quand même passer un bon moment ! On profite également de la remarquable performance de Belmondo.