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White Fingers
15 abonnés
1 237 critiques
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3,0
Publiée le 28 janvier 2024
"Le Paradis blanc de l'enfer", le dernier volet de la série Baby Cart, offre un final spectaculaire, rappelant les films de James Bond, tant par son cadre enneigé que par sa musique. Bien que cet épisode soit moins sanglant que les précédents, il ne déçoit pas en termes de spectacle, avec des scènes d'action bien menées et une intrigue captivante. La série se conclut de manière mémorable, bien que la fin laisse une certaine nostalgie, car la vengeance d’Itto Ogami n’est pas complétement aboutie. Malgré cela, avec six films à son actif, Baby Cart demeure une saga emblématique du genre chambara. Pour l’anecdote, écoutez le gimmick qui revient plusieurs fois au cours du film et qui rappelle le « Disco Inferno » des Trammps. WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU (TOME 1) et LE CIMETIERE DES SQUAWS (TOME 2) (Amazon Kindle).
Mon préféré des 6 films ! Une conclusion épique sublimé par une mise en scène dynamique, des scènes de combat épique et la meilleur bande-son de la saga, et puis cette fin ! Magnifique.
Pour clore les aventures du loup à l'enfant, Yoshiyuki Kuroda prend les rênes de la réalisation pour un opus assez épique. Certes, au niveau narratif, on commence à connaître les ficelles de la saga et l'on est guère surpris dans le dénouement de cet opus à la conclusion très belle mais néanmoins un peu frustrante. Cela dit, on ne cachera pas notre admiration pour l'inventivité constante de la saga, se régalant d'opposer des adversaires plus belliqueux les uns que les autres à Ogami Itto et ce dans des cadres toujours étonnants. On se retrouve ainsi avec un beau combat nocturne près d'un marais et surtout un impressionnant climax enneigé qui se transforme en véritable carnage, morceau de bravoure ultime d'une saga qui sait titiller l'imaginaire de son spectateur et le brosser dans le sens du poil avec des saillies gores, dessinant un univers peuplé de trognes et de magie comme on les aime.
Avec sa musique rappelant étrangement le thème de James Bond et la dimension mystique que lui apporte le réalisateur Yoshiyuki Kuroda, la conclusion de la saga culte Baby Cart parvient à aboutir sur une démesure surprenante qui atteint son paroxysme dans le combat final opposant Ogami Itto à une armée menée par le redoutable Retsudô Yagyû au cœur de splendides décors montagneux. L’introduction de la thématique de la magie noire utilisée par le clan des Mygales et la place importante donnée aux liens internes de la famille Yagyû divergent du style narratif de Kenji Misumi qui s'axait entièrement sur son héros mais n’empêche pas ce mythique chambara de rester fidèle à la poésie brutale des codes du bushido et du manga dont il est issu.
La série "Baby Cart" se conclut avec ce qui s'impose comme l'un des tout meilleurs épisodes. C'est Yoshiyuki Kuroda qui prend la relève et impose un style très personnel qui dénote franchement avec celui façonné par Kenji Misumi. Le nouveau venu a l'idée étonnante d'incorporer des éléments tirés du cinéma d'horreur ; cela permet de conclure la série avec une nouvelle vigueur, tant visuellement que scénaristiquement, puisqu'il est donné plus de profondeur à notre héros. Cela est très appréciable car les épisodes 4 & 5 étaient un peu ennuyeux. On s'amusera du côté un peu décalé de la bande-son, ainsi de l'excellente scène finale où les combats se font à ski et sur des luges. Bref, une superbe fin, alors que les deux épisodes précédents m'avaient laissé un peu mitigé.
Cela commence à s'essoufler et malheureusement pour ce dernier épisode, on reste sur notre faim faute d'une vraie fin. Reste que 40 ans après sa sortie, peu de films peuvent rivaliser avec celui-ci dans le domaine des combats et du héros solitaire.
Dernier film de la saga Kozure Okami, qui n'est pas le meilleur, mais qui clôt avec réussite une saga captivante et maîtrisée, qui en presque 40 ans, n'a pas pris une ride.
Pour ce dernier opus de la saga des Baby Cart, le metteur en scène Yoshiyuki Kuroda nous offre un spectacle de haute volée et possédant des séquences de combats magistralement filmées. L'interprétation est une fois de plus excellente, l'histoire est très agréable et possède des éléments fantastiques non négligeables ( notamment de la sorcellerie ), et les décors sont magnifiques. On passe donc un moment vraiment très sympathique devant cette oeuvre qui clôt d'une bien jolie façon cette saga culte.
Sous la glace l'enfer et l'histoire d'un couple pratiquant l'adultère raisonné puni dans ses fantasmes, dans un univers kafkaien. Sans grandes originalités (la femme frustrée, l'homme laid), aux lieux communs, pas si sombre mais empli de symboles.
Dernier volet des Baby Cart Le Paradis blanc de l'enfer finit en apothéose avec ce superbe final dans la neige très proche d'un James Bond (même le thème musical fait songer à la saga 007) et si cet ultime volet est peut-être le moins sanglant de tous le spectacle est toujours assuré. Dommage que cette saga ne n'est pas connu d'autres suites mais 6 films c'est déjà pas mal.
Ultime volet de la saga qui s'achève sans clore l'intrigue, il faudra donc se référer au manga pour connaitre la fin. On ne boudera donc pas son plaisir en revoyant pour la dernière fois Ogami Itto et son fils dans des aventures où le fantastique et la sorcellerie pointent le bout de leurs nez même si le film est peut être le moins bon de la saga où l'ombre de Misumi plane toujours. Le film n'en n'est pas moins magnifique visuellement et franchit une nouvelle étape dans la surenchère accentuant encore le lien de parenté avec le western spaghetti avec un final à ski qui renvoie directement aux aventures de James Bond".