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    Une femme heureuse
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    3,1
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    Yves G.
    Yves G.

    1 408 abonnés 3 425 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 avril 2018
    Tara a tout pour être heureuse : un mari aimant, deux bambins débordants de vie. Mais Tara s'ennuie. Tara étouffe. Cette jolie trentenaire, femme au foyer, ne supporte plus son mari, son égoïsme. Elle a beau chérir ses deux jeunes enfants, elle ne supporte plus leurs cris et la vie asservissante à laquelle ils la condamnent.
    Un beau jour, elle décide de fuir. Destination Paris où elle rêve de voir de visu "La Dame à la licorne". Escapade sans lendemain ou évasion définitive ?

    Filmer l'ennui n'est pas facile. "Une femme heureuse", dont le titre français, on l'aura compris, est une antiphrase, y réussit pourtant. C'est un mal insidieux, qui guette nos sociétés repues - et dont Wall-e par exemple rendait compte merveilleusement dans sa première demie-heure. "L'Ennui" de Moravia - porté à l'écran sans démériter par Cédric Kahn en 1998 - l'envisageait du point de vue masculin. L'ennui qui sourd des vies à moitié vides des femmes au foyer est un sujet souvent traité par la littérature (Emma Bovary, Anna Karenine, Effi Briest, Ariane Deume...) et au cinéma ("Belle de jour" avec Catherine Deneuve, "Loin du paradis" avec Julianne Moore, "Little Children" avec Kate Winslet, "La Vie domestique" avec Emmanuelle Devos...

    Une femme heureuse n'est pas un film spontanément sympathique. Plusieurs spectateurs ont d'ailleurs quitté la salle en cours de séance. Pendant sa première moitié, on y voit en très gros plan une femme qui pleure, broyée par une inexorable dépression. Pendant la seconde, on la suit prendre la poudre d'escampette à Paris dont même les façades lépreuses des immeubles haussmanniens du dixième arrondissement, au sortir de la gare du Nord, sont pour la Londonienne la promesse d'une renaissance. Jusqu'à un dénouement inattendu que je ne suis pas sûr d'avoir d'ailleurs totalement compris.

    Mais "Une femme heureuse" est portée par la grâce de son actrice principale qui a produit elle-même ce film. Gemma Arterton est de tous les plans. Depuis que je l'ai découverte dans "Tamara Drewe", je suis incapable de parler de ses films sans consacrer un long paragraphe à l'adoration suspecte que je lui voue. Son visage triste, sa lippe, son accent, tout en elle m'émeut. Et dans ce film plus que dans tous autres, parce qu'elle joue sans fard une femme désespérée, parce qu'elle refuse tout glamour, Gemma Arterton émeut.
    zoupeurman
    zoupeurman

    13 abonnés 328 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 avril 2018
    On s'attend à un film mielleux et larmoyant suivant tous les codes du genre et en fait, on est très agréablement surpris. Outre une Gemma Arterton splendide et déchirante dans l'ennui d'une vie, le scénario est plutôt bien ficelé malgré quelques erreurs (Ex: Jalil Lespert, vraie fausse note du film). On vous prend par le tripes et on vous entraîne dans cette suffocation que vit l'héroïne jusqu'au dénouement final, subtil, beau et tout aussi poignant.
    velocio
    velocio

    1 268 abonnés 3 098 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 avril 2018
    Sa carrière dans le cinéma, le britannique Dominic Savage l’a commencée à l’âge de 13 ans, en 1975, avec Stanley Kubric : un petit rôle dans "Barry Lindon". En tant que réalisateur, il a surtout travaillé pour la télévision, que ce soit sur des documentaires ou des fictions. "Une femme heureuse" n’est en fait que son deuxième long métrage de fiction pour le cinéma. Dès l’écriture du scénario, il a travaillé avec Gemma Arterton, tête d’affiche et productrice du film.
    Avec "Une femme heureuse", le réalisateur britannique Dominic Savage nous introduit de façon presque documentaire dans l’intimité d’un couple en train de vivre des moments très compliqués. Avec beaucoup de vérité dans son approche et grâce à des comédien.ne.s au sommet de leur art, il montre combien il peut être difficile pour certaines femmes de se sentir libre tout en étant mariée. Il n’est pas exclu que "Une femme heureuse" puisse aider des couples à éviter l’implosion de leur relation en les poussant à discuter calmement de ce qu’ils ressentent, avant qu’il ne soit trop tard. Par ailleurs, et ce n’est pas rien, Une femme heureuse nous fait cadeau d’une des plus belles et des plus émouvantes scènes de drague que le cinéma nous ait offerte.
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