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    Fleurs d'équinoxe
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    Loïck G.
    Loïck G.

    336 abonnés 1 670 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 janvier 2014
    Dans un cadre qui n’appartient qu’à lui Ozu signe son premier film en couleur (1958) et donne au décor encore plus de signification au drame qu’il met en scène de manière toujours aussi intimiste. Le refus d’un père de voir sa fille mariée à l’homme qu’elle a choisi. La mise en scène toujours aussi soignée et minimaliste donne malgré tout assez d’espace aux personnages qui affublés des convenances nippones réussissent à tomber le masque pour entrevoir la société dont ils rêvent. C’est toute la quête d’Ozu, l’affut de ses concitoyens, qu’il chérie bien. Deux heures enchanteresses…
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    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    592 abonnés 2 530 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 janvier 2014
    Loin moi l’idée de critiquer Ozu, sans doute un des plus grands cinéastes japonais de tous les temps mais je dois avouer que si j’admire ce qu’il fait, je reste assez insensible du point de vue émotionnel à sa ''mise en scène'' qui pour moi devrait porter un autre nom. Dans ce film il procède systématiquement par plans fixes, en plus presque tous filmés avec un objectif identique tenu à hauteur du bassin et quasiment sans montages. De temps en temps, histoire de respirer et de nous faire réfléchir, il introduit de superbes diapositives sur les extérieurs des alentours. C’est la seule fantaisie visuelle qu’il se permette, tout le reste se veut signifiant. Je ne partage pas non son humour que je assez lourd et insistant, l’épisode de la serveuse stupide m’a dérangé. Il me faudrait sans doute être japonais pour mieux l’aimer. Comme d’habitude son film traite de l’essentiel, les rapports humains, et cela de la façon a plus simple et évidente qui soit grâce à des détails qui accumulés nous rapprochent des gens. Il y ajoute ici la beauté des couleurs qui font ressortir l’élégance et la distinction de tous les personnages, elles sont convaincantes, le rouge y tenant une grande place. Ce que j’ai le moins aimé dans cette comédie de mœurs, c’est la façon dont l’amie de Setsuro à piégé Wataru qui est un brave homme. Avec une telle mère qui n’aurait pas fait la même réponse :’’Ne vous occupez pas d’elle ‘’ ? Bref un pur film japonais dans les manières même si nos cœurs de français sont les mêmes.
    NeoLain
    NeoLain

    4 971 abonnés 4 741 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 octobre 2013
    Première fois qu'Ozu s'essayait à la couleur, un peu sur le tard. Thème de société, le mariage arrangé, l'amour vieux jeux d'un père pour sa fille qui s''inquiète et prend mal le fait qu'elle refuse le mari potentiel qu'on lui propose. Superbe réalisation de Ozu, chaque cadre intérieur, objets, postures des protagonistes est en ordre, modéré et mesuré. L'acteur Shin Saburi qui malgré sa réserve fâcheuse envers la décision de sa fille va au final ouvrir les yeux et faire preuve d'une grande humanité. Que dire aussi du voyage tant pour nos oreilles que pour l'esprit de la scène ou un personnage chante une poésie japonaise autour d'une table basse. Ozu nous offre une bien belle fleur.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 3 mars 2012
    Un Ozu de très grande qualité. Inconstestablement l'un des plus inspirés de son auteur : le génie d'Ozu éclate dans chaque séquence ainsi que ses thèmes favoris qui prennent une ampleur remarquable.
    betty63
    betty63

    22 abonnés 428 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 octobre 2011
    Oups ! J'ai cru que je revoyais "Fin d'automne" une nouvelle fois. J'aime bien ce film, certes, mais là ça ne m'a pas plu qu'on reprenne les mêmes personnages et, à un chouia près, le même scénario du mariage que les parents veulent arranger sans l'assentiment de leurs enfants. Je n'aime pas le réchauffé c'est pourquoi je n'ai mis que 3 étoiles. Pourtant j'aime Ozu.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 13 janvier 2011
    Yazujirô Ozu s'est comparé toute sa vie à un restaurateur de tofu ne faisant que du tofu. Cette parabole signifie que, d'un film à un autre, tous présentent des analogies entre eux. Fleurs d'équinoxe n'en est qu'une preuve supplémentaire en ce sens que l'histoire se déroule, une fois encore, à Tokyo et les personnages sont, comme d'habitude, tout ce qu'il y a de plus ordinaire. Pourtant, et c'est bien là que réside le talent d'Ozu, loin d'être lassés, nous sommes constamment saisis par la pertinence des dialogues et par les charmes de l'image. Sa manière de filmer au ras du sol nous mettrait presque dans la peau d'un personnage, d'un narrateur neutre qui nous révèlerait une histoire. Mais, au-delà de l'esthétique maîtrisée à la perfection, Fleurs d'équinoxe a pour thème principal le mariage. En effet, un père de famille respecté apprend que sa fille projette de se marier alors qu'il la destinait à un autre. Le père s'enlise de plus en plus dans les contradictions de sa double attitude. Effectivement, alors qu'il refuse de laisser sa fille épouser un garçon qu'il connaît à peine, il conseille à une amie de la famille de se lancer dans une relation que ses parents désapprouvent. Cette duplicité lui sera fatale et il finira par céder tout en reconnaissant le mariage à l'égard duquel il se montrait si réticent. Il s'agit d'un film initiatique, hautement moral et ironisant sans encombre sur les mœurs qui privilégient les mariages arrangés aux mariages d'amour. Ce mélange d'humour grinçant et de visée morale confère une dimension intellectuelle authentique. Fleurs d'équinoxe est donc un film bien construit, brillant à tous les niveaux mais dont certaines scènes chantées sont particulièrement assommantes.
    Plume231
    Plume231

    3 891 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 décembre 2010
    Premier film en couleurs pour l'ami Ozu qui n'a pas perdu du temps pour admirablement utiliser cette nouvelle technique pour lui en mettant bien en valeur certains détails ou objets par ce procédé. On peut sans hésiter dire que c'est un des premiers et un des rares cinéastes a avoir vraiment bien compris l'utilité que pouvait avoir la couleur. Côté histoire, Ozu force l'admiration aussi car à ma connaissance c'est le seul réalisateur de son pays (avec peut-être Mizoguchi!) à avoir réussi à dézinguer certaines traditions archaïques japonaises tout en le faisant entièrement à la japonaise. Le tout de façon étonnamment très légère non dénué de pointes d'humour et d'ironie, ce qui fait que j'ai eu l'impression d'assister à un drame gai. Le style bien particulier est bien évidemment présent et la direction d'acteurs toujours aussi impeccable. J'ai envie de dire un bon Ozu mais au fur et à mesure de la découverte de ses films je pense bizarrement que j'aurais l'impression d'employer un pléonasme.
    Julien D
    Julien D

    1 199 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 octobre 2010
    Il s’agit là l'un des plus beaux films d'Ozu (son premier en couleurs), et donc inéluctablement de tout cinéma japonais des années 60-70. Avec ses cadrages et sa photographie, on observe deux heures durant des tableaux animés et une belle histoire sur le thème récurent du réalisateur: les conflits intergénérationnels. Cette opposition à travers des dialogues finement écrits entre une fille et son père autour du thème délicat du mariage arrangé et, à travers lui, de l’émancipation des femmes. Un thème qu’il exploitera également dans FIN D’AUTOMNE. Le réalisateur y dénonce donc, comme à son habitudes, les anciennes valeurs traditionnalistes tout en gardant un style artistique issu de la plus pure tradition nipponne.
    rayonvert
    rayonvert

    22 abonnés 253 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 avril 2014
    Mon deuxième film d'Ozu après "Fin d'Automne" confirme la beauté du cinéma de ce réalisateur. Un sens du cadre mgnifique, une précision et une beauté des décors ainsi que des acteurs formidables. Je prends le même plaisir qu'en découvrant l'oeuvre de Rohmer, cinéaste majeur pour moi.
    Yoloyouraz
    Yoloyouraz

    34 abonnés 566 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 juillet 2008
    Le couple S.Saburi-K.Tanaka s'emploie merveilleusement bien à donner vie à cette chronique si juste, si douce comme à l'accoutumée chez Y.Ozu, mais également violente et brutale. L'alchimie des sentiments est remarquable.
    Spiriel
    Spiriel

    37 abonnés 318 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 février 2008
    Son cinéma n'est pas impressionnant, mais Ozu, lui, l'est. De la grosse dizaine de films de lui que j'ai vu, il n'y en a pas un seul que je n'ai pas beaucoup aimé (ce qui est franchement rarissime, je voie juste Kurosawa, Hawks, Chaplin et Mizoguchi dont j'en dirais autant!). La différence avec ces réalisateurs, c'est que les films d'Ozu ne sont jamais très éloignés les uns des autres, même si dans le traitement, dans les détails, ils ont leur richesse propre. Ici, un père souhaite un mariage arrangé alors que la fille envisage un mariage d'amour. Ce n'est pas tant l'origine modeste de l'heureux élu qui le dérange mais le fait qu'elle ait décidé sans lui en parler, le mariage étant une affaire importante qui concerne toute la famille et pas seulement elle (esprit qui temps à disparaître dans la modernité d'après-guerre et l'influence des américains, que cherche à capter Ozu, sans en faire ni l'apologie ni la critique, juste en observant les conséquences). Si le personnage de la fille n'est pas aussi riche que d'habitude (comme dans son plus grand chef d'oeuvre, Eté précoce), le père l'est incontestablement. Il se montre assez compréhensif face à cette évolution, sauf quand il s'agit de sa famille. Il sera mis devant ses contradictions lors d'une scène culte et hilarante (l'humour fin d'Ozu faisant merveille comme d'habitude) et devra abdiquer, assistant même au mariage (l'absence de la bénédiction du père aurait été très dure à vivre pour le couple), et finissant par aller dans le nouveau foyer de sa fille, pour l'encourager et la féliciter sincèrement, après une discussion avec une amie de sa fille avec laquelle il a tissé une forte et curieuse amitié (amenée de façon remarquable par Ozu). Pas un des plus passionnants de l'auteur, mais réjouissant et intéressant tout de même.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Un film superbe avec des acteurs d'une sensibilité et d'une modernité incroyables, sans parler du traitement de la couleur et du cadre. Je souhaite à tout le monde d'avoir la chance de voir ce film, comme tous les Ozu. Je connais peu de réalisateurs capables de frôler le chef d'oeuvre à tous les coups.
    khaldor
    khaldor

    8 abonnés 38 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Y'a rien à faire, plus je vois de films japonais, plus je suis raide-dingue de ce cinéma ! Encore une fois, on retrouve cette capacité si particulière de composer des sortes de magnifiques tableaux animés : un véritable régal pour les yeux pendant près de deux heures. En plus, les deux personnages du père et de la mère sont merveilleusement dépeints et formidablement interprêtés (Shin Saburi arrive à insuffler une grande humanité à son personnage pourtant rétrograde et borné). L'histoire est certes simple, mais elle permets au cinéaste, par de petites touches, de brosser un magnifique tableau d'un Japon perdu entre modernité et tradition (on peut difficilement faire phrase plus clichée :-D). Un cinéma à caractère social, donc, et illuminé d'un humour délicat presque "lubitschien". C'était le premier film d'Ozu que je voyais et c'est sans aucun doute le premier d'une longue série. :-)
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