Votre avis sur Voyage à Tokyo ?
4,5
Publiée le 28 juillet 2013
Une histoire simple et universelle magnifiquement écrite, mise en scène et interprétée. Beaucoup de tendresse, d'émotion et de mélancolie dans ce superbe film d'Ozu.
4,5
Publiée le 25 mars 2021
C'était mon premier film de ce réalisateur que j'ai découvert, et c'est une très bonne surprise. Je suis tombé en admiration face à la beauté des plans qui m'ont été proposés, presque chaque moment de ce film aurait pu être un tableau. J’ai été entièrement conquis par l'esthétique du film.
Je pense qu'on peut parler de chef-d'oeuvre pour ce film sans exagérer. Alliant des problématiques autant familiales, que sur la vieillesse et la solitude, dans un japon post secondé guerre mondiale. Un thème qui encore aujourd'hui plus de cinquante ans après conserve tout son intérêt.
4,5
Publiée le 28 juillet 2023
"Voyage à Tokyo" est une oeuvre intimiste, à l'image de Ozo son réalisateur, touchante et puissante à la fois. À découvrir absolument !
anonyme
Un visiteur
4,5
Publiée le 15 novembre 2014
Encore un grand Ozu. On reconnait tout de suite la marque de fabrique de ce grand réalisateur Japonais par la puissance de l'implicite. Les dialogues sont d'une simplicité absolument inouïe, de même pour le scénario.. Pourtant on assiste à un chef d'oeuvre. Tout est dans l'expression des visages, les intonations, le regard... Le film monte en puissance au fur et à mesure que l'on comprend la psychologie des personnages. Puis on est touché par l'émotion la plus pure avec un dénouement qui nous prend par les tripes.
4,0
Publiée le 3 septembre 2017
Film d’une sensiblité forte,humain et philosophique.
Il traite de la relation entre parents d’un certain àge et de leurs propres enfants lors d’une visite inopinée à ces derniers .L’accueil fait aux parents laissait à désirer et c’est l’épouse d’un défunt fils qui sauve la face en se comportant admirablement avec eux.
Film exquis.
Santucci Charles

96 critiques

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4,0
Publiée le 17 février 2025
Ozu est le maître du plan fixe, chaque plan est composé si intelligemment, plusieurs plans se superposent. Dommage qu’il n’y est plus cet amour du plan fixe aujourd’hui.

Ici, nous sommes embarqués dans un voyage au plus proche de la famille. Les relations grands parents/enfants sont simples, discrets, pas non plus le grand amour. Les relations grands parents/petits enfants sont plus difficiles très peu de contact entre eux. Il y a des fossés générationnels.

Il faut garder à l’esprit qu’on est quelques années après la guerre, la bombe atomique. On remarque que les grands parents sont bien plus traumatisés par la guerre, ils ont des réactions assez bizarres, drôles durant le film. Le grand père boit son saké afin d’oublier les malheurs d’une vie chamboulée. Ce que veut mettre en relief Ozu c’est la peur de l’oubli. Il a peur que les jeunes, nés au lendemain de la guerre, oublient les événements du passé. Il veut souligner alors l’importance du devoir de mémoire.

Il parle aussi de l’évolution rapide de la société japonaise en prenant comme un des lieux principaux du film la mégalopole de Tokyo en pleine construction. Les grands parents sont dépassés par les avancés (trop) rapides de leur monde.

Mention à Chishū Ryū qui est génial dans son rôle de père/grand père, il est si attachant, si touchant on a envie de boire un saké avec lui pour lui faire oublier sa solitude.
Deadman

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4,0
Publiée le 22 janvier 2022
Un film contemplatif où le noir et blanc est très intense.
Malgré ses lenteurs et ses moments de silence, le film est riche. Il dépeint tout une société japonaise d'après guerre et surtout son lien à la famille.
On y remarque un certain stoïcisme voire même une conséquente insensibilité entre les membres de cette "société" qu'est la famille.
Le respect mutuel semble la vertu maitre de leur rapport, sauf que celle-ci est d'une part poussée à l'extreme car elle empêche de réels contacts familiaux chaleureux. On ressent parfois une gène entre eux. Les retrouvailles après des années ne sont guerre plus joyeuses qu'après 1 semaines ou deux. Ce film nous montre aussi l'importance du travail et la dominance qu'il a sur tout le reste, le père et la mère paraissent comme des étrangers qui dérangent et s'imposent, et remerciants à tout va.
Devant la mort ou l'alcool, les pensées et sentiments profonds sont ravivés pour certains et s'imposent un temps face à l'hypocrisie et les messes privées.
La jeunesse lutte intérieurement face à cette vision des ainés mais est vite rattrapée par une réalité difficile à éviter.
La BO, très lyrique, sublime les plans de paysages, tandis que la quasi-absence de plan rapproché attise la sensation de subjectivité et d'absence de sentiments puissants.
anonyme
Un visiteur
4,0
Publiée le 12 décembre 2024
Les jeunes n'ont pas le temps, les vieux n'ont plus le temps. Comment dès lors l'impossibilité du dialogue se fait jour.
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