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    Voyage à Tokyo
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    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 354 abonnés 4 167 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 mai 2018
    Réalisé en 1953, « Voyage à Tokyo » de Yasujirô Ozu, réalisateur de « Bonjour » et « Le Goût du Saké » qui viendront plus tard, ressort cette année 2018 dans une copie restaurée. Elu cinquième plus grand film de l'histoire du cinéma par la revue britannique Sight and Sound en 2002, Voyage à Tokyo est une chronique familiale qui suit la visite d’un couple de personnes âgées auprès de leurs enfants à Tokyo. D’abord reçus avec les estimes que nous devons à nos aînés, le couple est rapidement un fardeau pour les enfants préoccupés par les dépenses que génère cette visite. Ils les envoient alors dans la ville balnéaire d’Atami puis chez leur belle fille, qui a pourtant perdu son mari à la guerre. Entre humour et mélodrame, le cinéaste dresse le portrait du Japon d’après-guerre avec ses bouleversants culturels, notamment au sein des foyers familiaux. Les enfants apparaissent ici comme cruel face à l’égard qu’ils portent à des parents pourtant bienveillants et avec toujours cette idée de ne pas être intrusifs. Voici un film à la photographie nette et aux plans fixes immersifs qui doit surtout son style grâce aux dialogues brillamment écrits.
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    Ti Nou
    Ti Nou

    491 abonnés 3 491 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 décembre 2010
    La sobriété définit le cinéma de Yasujiro Ozu. Il évite donc la sensiblerie de cette chronique où les valeurs familiales sont mises à mal. Évitant de juger ses personnages, le cinéaste pose un regard distancié et pertinent sur une évolution sociale.
    EricDebarnot
    EricDebarnot

    204 abonnés 1 262 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 août 2012
    L'Occident a découvert tardivement l'oeuvre d'Ozu avec ce "Voyage à Tokyo" qui est devenu emblématique des thèmes et du style du maître... ce qui ne signifie pas qu'il s'agisse de son meilleur film pour autant. On peut penser qu'il y manque cette touche d'humour un peu trivial qui est le nécessaire contrepoint de ses belles histoires de résignation face à la cruauté de la vie, ou que, paradoxalement, ce pur mélodrame est un peu plus pauvre en émotions que d'autres chefs d'oeuvre de la dernière période d'Ozu. Sans doute un peu long, "Voyage à Tokyo" offre à tout spectateur un tant soit peu patient plusieurs moments de pure transcendance, tant grâce à l'impressionnante subtilité de sa description de l'effritement des rapports parents-enfants avec le temps, que de par la magnifique mise en scène d'Ozu - qui est son inimitable signature (Ah, ces plans de paysages urbains scandant et commentant subtilement l'évolution du récit ! Ah, ces fameux "plans au ras du tatami" !). Mais ce qu'on recherche quand on regarde un film d'Ozu, ce sont ces moments mystérieux, inexplicables, quasi aléatoires - car non "dictés" par la science du récit ou par la mise en scène - où les larmes nous montent aux yeux, où la douleur, la simple et divine douleur d'être humains nous serre la gorge. Dans ce "Voyage à Tokyo", ce sont les scènes finales avec un Ryû Chishû face à un avenir de solitude ou encore celles avec la sublime Hara Setsuko qui n'arrive pas à faire le deuil de son mari mort à la guerre qui nous marqueront à jamais
    Pascal
    Pascal

    159 abonnés 1 641 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 avril 2024
    Dernier volet de la trilogie de Noriko ( nom du personnage incarné par Setsuko Hara, égérie de Ozu), c'est aussi le plus bouleversant.

    On retrouve la plupart des personnages qui figurent dans le deuxième volet de la trilogie "Été précoce" (1951), même si les acteurs n'ont pas les mêmes rôles dans les deux opus.

    Généralement considéré comme le chef d'œuvre du cinéaste décédé en 1960, soit sept ans après " Voyage à Tokyo" ( "conte de Tokyo", si on se réfère à la traduction littérale du titre original), c'est en tout cas mon préféré dans une filmographie qui atteint à partir de 1949 ( "printemps tardif") les sommets du septième art.

    Un vieux couple qui vit dans le sud de l'île de Honshu, décide de rendre visite à leurs enfants à Tokyo. L'accueil qu'ils reçoivent n'est pas à la hauteur de leur espérance.

    Réflexion sur le temps qui passe, la vie, la vieillesse et la mort, le scénario traite avec délicatesse et émotions de sujets existentiels essentiels à méditer.

    On retrouve dans le scénario le thème de la jeune fille qui vit seul avec son père qui sera traité largement par le cinéaste ("printemps tardif" notamment), celui du mariage ( ici avec la veuve incarnée par Setsuko Hara et belle fille du couple âgé).

    On notera la prestation formidable de l'actrice Haruko Sugimura ( figure majeure du cinéma japonais) qui incarne la fille la plus âgée du couple, dans un personnage subtil d'égoïsme, de méchanceté, de toxicité et de laideur intérieure.
    GéDéon
    GéDéon

    85 abonnés 513 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 novembre 2023
    Sorti en 1953, ce film de Yasujirô Ozu porte un regard sensible et poignant sur les relations entre des parents et leurs enfants. Dans une société nippone alors en pleine mutation, où modernité côtoie tradition, le réalisateur fait preuve d’une clairvoyance quasiment universelle pour illustrer cette chronique familiale. A l’aide de son habituelle mise en scène soignée, composée notamment de plans fixes cadrés au ras du sol, il dépeint l’amour, la bonté et l’égoïsme de ses personnages avec des émotions toujours véhiculées dans la retenue. On a quasiment l’impression d’appartenir à cette famille sans pouvoir déterminer quel serait notre rôle aujourd’hui (père, mère, fils ou fille). Bref, une œuvre extrêmement intelligente qui souffre néanmoins de quelques longueurs.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 3 août 2012
    Un voyage que je pensais captivant et finalement j'ai été très déçu. Le rythme est vraiment lent, certains acteurs (comme le grand-père)
    parlent comme s'ils venaient de commencer leur métier, l'histoire est certes poétique mais manque d'accroche. Un voyage (en tout cas pour moi) c'était des paysages magnifiques une découverte de la ville. Au lieu de ceci, je me suis ennuyé et impossible de regarder les deux heures du film. Mais il y a quand même quelques bonnes scènes et les discussions sur la famille sont vraies et assez intrigantes.
    Je ne sais pas comment noter un film qui a eu 8.3 sur IMDB!
    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    35 abonnés 2 335 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 avril 2024
    Indépendamment de la valeur intrinsèque du film d'Ozu, on ne peut pas ignorer le choc culturel que représente, à nos yeux, ce reflet de la société japonaise en 1953. Cet "exotisme" est inséparable de l'intérêt que procure le film.
    Tout en plans fixes (sauf un, dont j'ignore le sens), avec une caméra posée au sol pour capter les conversations de personnages le plus souvent agenouillés ou assis en tailleur, la réalisation, confinée pour l'essentiel dans les logements, semble vouloir en restituer l'exiguité. Car le manque de place n'est pas une idée en l'air dans le sujet d'Ozu. Il détermine pour une part l'accueil qui est fait par leurs enfants au vieux couple venu de son lointain village jusqu'à Tokyo pour les visiter.
    La relation courtoise et respectueuse entre ces modestes parents et leurs enfants ne perdra jamais de ce caractère policé, même quand les vieux époux comprendront avec amertume qu'ils sont un embarras pour leurs enfants, spoiler: à l'exception de leur belle-fille aimante, veuve d'un fils mort au combat
    (ce sera la seule réference à la guerre finie huit ans plus tôt). Le sujet d'Ozu évoque sans éclat ni acrimonie l'égoisme des enfants - jusqu'à l'indifférence des petits-enfants- et le sentiment d'inutilité, le sentiment d'être de trop qu'éprouvent leurs parents dans une sociéte qui avance sans avoir besoin d'eux. C'est le principal enseignement de ce film sensible, d'une très grande simplicité scénaristique -sans préjudice d'une discrète symbolique- et qui sait rendre attachants des personnages à la fois si proches et si éloignés de notre culture.
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    52 abonnés 1 153 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 décembre 2022
    Le scénario est intéressant et aurait pu être filmé par Douglas Sirk (mais avec plus de flamboyance et plus de rythme) : un couple de retraités, Shikichi (Chishū RYŪ, 49 ans, acteur fétiche du réalisateur et dont c’est la 19e collaboration sur 26) et Tomi, vivant dans la ville littorale d’Onomichi (ile de Honshū) près d’Hiroshima avec leur plus jeune fille, Kyoko, célibataire et institutrice, rendent visite, en été, à leurs 3 enfants. spoiler: Le voyage s’avère décevant, découvrant que leurs enfants n’ont pas des situations exceptionnelles (Koichi, l’ainé, est médecin à Tokyo, Shige est coiffeuse, également à Tokyo tandis que le cadet, Keizo, est contremaitre dans une imprimerie à Osaka) et ont peu de temps à leur consacrer (d’où leur séjour forcé dans la cité balnéaire d’Atami). Seule Noriko, la veuve de leur fils, mort à la guerre, il y a 8 ans, leur manifeste de l’affection.
    Dommage que le film soit trop long (2h16) ; la scène de beuverie de Shikichi avec des amis aurait pu être écourtée. On y retrouve le style du cinéaste : plans fixes, caméra proche du sol (d’où la qualification de plan tatami), peu de plans rapprochés, ponctués de plans brefs de paysages, d’usines ou de poteaux, d’où un film lent, frisant l’ennui. Cela reste un bon documentaire sur le Japon d’après-guerre et ses transformations, notamment au niveau de la famille.
    Patjob
    Patjob

    34 abonnés 591 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 mars 2024
    C’est peut-être le film de Ozu où l’on sent le plus la distorsion entre son style serein, paisible, apparemment simple, et l’impression d’importance qu’il donne. Le cinéaste parle ici du décalage entre les générations, entre les parents et les enfants, les premiers dans la nostalgie du passé et les seconds pris par leur présent. Décalage, plutôt que conflit, parfaitement inscrit dans le lieu et l’espace, la période d’après-guerre au Japon, et en même temps portant quelque chose d’universel. D’un ensemble admirablement fluide se détachent plusieurs scènes, ou plutôt plusieurs plans -simples toujours, symboliques souvent- dont on sait qu’ils resteront gravés dans nos mémoires. Le plus caractéristique du style du cinéaste étant ces plans fixes intercalés qui n’ont aucun rôle narratif, mais une fonction émotionnelle par un rapport qu’ils peuvent entretenir avec des situations, et par celle de prise de conscience du temps qui passe. Ozu exprime encore, par la voix de de ses personnages, ici celle de Noriko, sa compréhension des comportements humains, compréhension teintée de nostalgie. Tout ceci explique la citation régulière de cette œuvre dans les grands films de l’histoire du cinéma.
    Parkko
    Parkko

    159 abonnés 2 020 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 février 2011
    Voyage à Tokyo est comme une force tranquille. Pas de surenchère inutile, et c'est là que le film trouve toute sa crédibilité. Car on peut ainsi se sentir concerné, sur les réflexions. J'ai bien aimé la façon dont Ozu avait de montrer comment les générations s'éloignaient au fur et à mesure, la façon dont il montre ça est à la fois simple mais déchirante. D'autant plus qu'à plusieurs reprises on a l'occasion de voir qu'ils se ressemblent bien plus qu'ils ne le pensent peut être.
    A part ça le tout est très bien filmé, très bien mis en scène. Ozu ne cherche pas à en faire trop, ce qui colle parfaitement avec son film.
    Thibault F.
    Thibault F.

    51 abonnés 822 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 juin 2017
    Voyage à Tokyo est une ode au voyage et à la découverte d'une culture mystique dont le mystère et l'inconnu fascine encore aujourd'hui. Je ne connaissais guère Yasujirô Ozu. Maintenant, j'ai l'impression que c'est un intime à ma famille. Voyage à Tokyo a une force incroyable de rendre le spectateur curieux de connaitre la société japonaise des années 50. Sous le prisme du documentaire et du réalisme, ce film évoque les évolutions de la société à travers la modernité et la perte progressive d'une identité et d'une coutume générationnelle. Je suis étonné d'avoir été autant happé par le propos du film qui s'avère être dans le registre du classicisme : on suit les rapports d'une famille entre anciens/jeunes à travers une succession de scènes qui évoquent les tâches quotidiennes (de la visite de Tokyo jusqu'aux pratiques ménagères). C'est un formidable support historique qui permet de mieux comprendre les mœurs de la société japonaise tiraillé entre ouverture et repli sur soi. Au niveau de son casting, je tiens à signaler la présence impériale de Chishu Ryu - qui dispose d'un regard bienveillant - parole du sage qui semble s'adresser au spectateur qui regarde dans l'intimité de sa famille. Une oeuvre expérimentale, une découverte des sens et de la quête de soi, qui dispose d'une résonance particulière dans l'univers cinématographique. Malgré tout, je ne peux lui accorder davantage : ce n'est pas un divertissement - c'est un document unique qui se mérite d'être connu. Belle découverte.
    Yoloyouraz
    Yoloyouraz

    34 abonnés 566 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 juillet 2008
    La beauté extraordinaire de ce voyage à Tokyo, Y.Ozu la tire d'une douceur aux vertus fabuleuses : réalisation, récit et interprétations s'accordent en une harmonie rare.
    Benjamin A
    Benjamin A

    708 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 mai 2017
    Si je connais peu le cinéma d'Ozu, Voyage à Tokyo ne représentant que ma troisième expérience, un élément m'a marqué à chacune de ces visions, à savoir la façon dont il filme et capte la vie le plus naturellement et simplement possible, sans esbroufe mais toujours avec une grande justesse. Ici, c'est autour des relations qu'un couple de retraités vivant d'une une petite ville du Japon va avoir avec leurs fils, chacun vivant à Osaka ou à Tokyo.

    Voyage à Tokyo accentue cette justesse et sobriété et la façon dont on va se retrouver immergé au cœur du récit et des protagonistes, suivre ce couple vieillissant découvrir la vie de leurs enfants qui ne vont leur accorder que trop peu de temps, que ce soit à cause du travail ou tout simplement de la personnalité. La force de l'oeuvre d'Ozu se trouve surtout dans l'impression que l'on peut avoir de partager les sentiments et la vie des protagonistes, d'être à leurs côtés et de nous faire passer par tout un éventail de sentiments, sans avoir recours à des effets dramatiques superficiels ou à un quelconque excès.

    Tant dans les thématiques abordées que les personnages, Voyage à Tokyo représente un bijou d'écriture, d'une grande justesse et intelligence. Tout en captant la particularité, les conventions et la culture de son cadre, il met en avant les liens familiaux dans cette société de plus en plus moderne et la façon dont on y accorde de moins en moins d'importance. Il donne de la force à ces propos, à l'image du comportement des petits-enfants ou de la fille préférant demander à sa belle-sœur de faire visiter la ville aux deux retraités. Il montre l'individualisme de cette société mais aussi la solitude qui va se dégager de personnages qui semblent perdus, et c'est donc tout simplement la vie qu'il met en scène. Une vie où l'on va voir ceux qui nous ont été les plus proches s'éloigner, une vie où l'alcool, la guerre, la mort, la vieillesse et autres maux ont été présent et marquent à jamais.

    Ozu fait ressortir toute l'émotion des personnages et enjeux, mais toujours avec délicatesse, calme et intelligence, usant des non-dits, regards et autres gestes. L'oeuvre dégage une puissance qui ne fait que s'accentuer au fur et à mesure que l'on avance dans le récit, ainsi qu'un profond humanisme. La construction du récit est aussi simple que remarquable et juste, mettant en avant la triste réalité tandis que ses cadres et plans sont toujours adéquats à l'émotion et richesse qui en ressort, participant pleinement à l'immersion. Devant la caméra, les acteurs se fondent dans leur personnage, mention pour le couple de retraités interprété par Chishū Ryū et Chieko Higashiyama.

    Avec Voyage à Tokyo, Ozu nous immerge dans une chronique familiale avec finesse, intelligence et surtout émotion, dans une vie qui voit le temps passer à grande vitesse mais sans pour autant cicatriser les blessures.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 9 mars 2011
    Un très beau film d'Ozu qui prouve encore une fois l'étonnante universalité de son oeuvre. Le film vaut surtout pour ses interprètes, très justes, et pour ses cadres, ingénieux (aucun mouvement de caméra, tout en plans fixes). J'ai un peu moins apprécié le dernier quart du film, qui n'apporte pas grand chose de plus et qui tire un peu en longueur. S'il est sans doute exagéré de classer "Voyage à Tokyo" dans tous les grands classements des meilleurs films de tous les temps, c'est sans doute un des plus connus d'Ozu, donc c'est toujours intéressant à regarder...
    Henning P
    Henning P

    60 abonnés 248 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 août 2019
    Je mets rarement 5 étoiles mais ce film les mérite amplement.
    Si la première heure met en place les personnages et les lieux, la suite est tout bonnement grandiose. C'est un long métrage d'une telle modernité ! Lorsqu'il l'a réalisé en 1953, la société japonaise n'en était qu'aux balbutiements de la société de consommation au sortir de la seconde guerre mondiale. Et pourtant Ozu a parfaitement retranscris ce monde à venir où l'égoïsme et les liens familiaux qui se distendent deviendront peu à peu une certaine norme. Il a parfaitement su retranscrire cette transformation à venir. La famille est au centre du film, spoiler: une fratrie qui délaisse ses parents et se comporte de façon ignominieuse.
    Heureusement il y a Noriko, jouée de façon sublime par Setsuko Hara spoiler: qui redonne un peu d'espoir en la famille même si elle reste lucide sur l'idée de famille
    . qui d'ailleurs a été la compagne d'Ozu dans la vie et qui à sa mort, a décidé de tout arrêter et vivre en recluse.

    La mise en scène est remarquable et chaque plan est composé telle une oeuvre d'art. C'est du grand cinéma. Une oeuvre lumineuse avec un propos sombre. Une leçon de cinéma.
    19,5/20
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