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Hotinhere
547 abonnés
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2,5
Publiée le 14 septembre 2024
Un polar noir psychologique très inégal (malgré un début prometteur) et manquant de crédibilité dans lequel une famille modeste est prise en otage par un truand paranoïaque.
Voilà un excellent film noir qui grâce au FBI et à McCarthy ne pourra plus être produit jusqu'à aujourd'hui. En effet la grande majorité des scénaristes américains était communiste et souvent juif et donc interdits de contribuer à un film aux USA sauf à le faire sous un prête-nom comme dans le film du même nom.
Ce film vaut avant tout par son intensité dramatique, renforcée par la qualité de la photo. Malheureusement, la version française vient tout gâcher. La traduction des dialogues, telle qu'on la pratiquait dans les années cinquante, avec quelques mots d'argot français, sonne complètement faux. Je n'ai par ailleurs pas compris où certaines critiques ont vu une dénonciation du maccarthysme.
Non , cela ne rentre pas dans les bon films noirs. Car d'une part ,le jeu des acteurs a bien vieilli. Dernierement j'ai vu john Garfield dans "Le mur invisible" ,je l'ai trouvé exellent ,mais là beaucoup de scènes de stupeur sont sur jouees .D'autre part on y croit pas ,le môme de 11 ans qui va jouer dehors et qui garde le secret ...Bref une grosse deception.
Suite à sa restauration, le dernier film américain réalisé par John Berry bénéficie d’une ressortie en salle. Menacé par le maccarthysme, le cinéaste américain fut ensuite contraint de s’exiler en France où il entama une seconde carrière avec Eddie Constantine pour acteur fétiche. Il fut aussi la voix américaine de Jean Gabin. Cette ressortie s’accompagne pour la Menace dans la nuit (1951) originelle d’une mise au pluriel. Le menace devient multiple mais l’affaire nous semble anecdotique tant le titre original – He ran all the way – sied bien mieux au récit proposé. Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com
Un film noir qui alterne entre le bon et le moins bon faute d'un petit manque de travail sur le scénario. La réalisation dynamique qui colle aux personnages garde cependant une certaine modernité, un résultat très honorable pour un film d'exploitation.
Tourné en 1951 alors que l'ensemble de l'équipe dont son réalisateur John Berry sont accusés de Maccarthysme (complot et lien avec les communistes en pleine période de Guerre Froide), j'apprécie fortement l'idée qu'il y ait une histoire forte dans la construction de ce film. Néanmoins, ici, on juge ce qu'on a vu et autant vous dire que le résultat est loin d'être mauvais. En effet, grâce à une durée de film relativement faible (1h14), le film fonctionne de manière convaincante sans véritablement lasser le spectateur car si le début du film semble très prometteur malgré son postulat relativement simple, le tout commence à ronronner vers la fin du film avec une fin largement bâclée et prévisible. Les acteurs sont très bons que ce soit l’interprétation de Shelley Winters ou John Garfield, l'une jouant la victime du second. La réalisation est correct, l'ambiance thrilleresque intéressante mais si le film tombe dans une certaine routine qui lui est fatal. Un bon film mais loin d'être indispensable !
Encore un oublié dans le genre ‘’films noirs’’ car c’en est un malgré sa complexité psychologique parfaitement rendue par Shelley Winters et John Garfield qui sont époustouflants. Il est impossible de savoir ce qui va se passer quelque soit le moment du film car Nick Robey traverse une phase aiguë de paranoïa provoqué par l’angoisse d’être capturé par la police. Ce film est maîtrisé de bout en bout avec une mise en scène très belle, même admirable lors de l'apparition de de Peg Dobbs dans la superbe robe d’achetée pour plaire à l’homme dont elle s’est entichée. L’affrontement du père de famille, incapable de voir en Nick autre chose qu’un salopard de tueur, colle à la réalité bien que cette attitude soit la plus mauvaise qui soit;.car, ce dernier semblait avoir une chance ré insertion, compte tenu de son épouvantable mère si les parents de Peg pourtant fervents catholiques avaient su le voir à travers l’épisode de la dinde ou du doigt traversé par l’aiguille de la machine à coudre. Le milieu un peu trop confiné à mon goût, quelques petites approximations psychologiques et la présence inutile de l’enfant m'empêchent de mettre 5 étoiles. Le coté sombre de l’Amérique et les problèmes psychologiques de ses citoyens disparaissent un peu trop par rapport au particularisme de la situation pour faire cependant de ce film une référence du niveau des grands classiques du genre.
Lors d'un hold-up commis à New York par Al Molin et Nick Robey, ce dernier panique et tue un policier. Traqué par la police, Nick se réfugie dans une piscine où il rencontre Peg Dobbs qu'il séduit et raccompagne chez ses parents. Al, arrêté, dénonce son complice qui se résout alors à prendre la famille Dobbs en otage.
C'est pour moi un film à découvrir absolument! C'est un film noir remarquable, digne des plus grands classiques du genre. Alors que le scénario de base est plutot classique, le film prend ensuite toute son ampleur dramatique à travers la relation entre les différents personnages, très ambigues et captivantes. C'est une oeuvre majeure que signe ici John Berry, qui évoque aussi le jeu des apparences et des faux semblants. John Garfield et Shelley Winters sont remarquables. Brillant.