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Redzing
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0,5
Publiée le 8 avril 2007
On peut remarquer que Seagal tente de s'écarter des nanars d'action habituels en injectant dans ce film une critique écologique des lobby du pétrole, ce que ne ferait jamais le bushien Chuck Norris. Mais on se rend vite compte que cette critique est lourde et peu crédible : Seagal oppose de gentils et honnêtes esquimaux à des industriels sadiques, bêtes et méchants, et nous sort un mini-documentaire lamentable en guise de fin. N'oublions pas des décors pitoyables et le scénario brillant par son absurdité et sa bêtise. On finit par se demander combien Michael Caine a-t-il bu de verre avant de signer pour le film.
Un film époustouflant aux cascades magistrales, aux dialogues savoureux et avec un Steven Seagal épatant... Non, je plaisante ! Enfin, sauf pour les dialogues, parce qu'on a tout de même droit à des petites perles d'idiotie et de grossièreté pleines de testostérone… Sinon, le film est très mauvais, les effets spéciaux sont plutôt des feux d'artifice, et Steven Seagal est égal à lui-même : lent, disgracieux et inexpressif. En plus, il est déguisé en Indien ! Le long monologue final, en forme de reproche écolo pour Américain moyen qui se prend pour le centre du monde et ne s'informe pas de la conséquence de ses actes, est particulièrement lamentable.
Steven Seagal a encore cartonné sur ce coup là ! C'est la première fois aussi qu'on le voit combattre un autre problème comme la pollution sur Terre, qui est d'actualité et qui s'aggrave. La seule chose dommage, c'est que Michael Caine a été mauvais et pas fait du tout pour son rôle dans ce film. Il était mou, faisait preuve de trop de "pathétisme" dans sa façon de parler, et j'ai plus eu l'impression de voir un méchant qui baisse les bras qu'autre chose dans ce film. Pour couronner tout, il faisait des discours stupides sur Forrest, à un moment il s'arrête plus et pourtant ça n'a aucun sens. Même l'un de ses hommes, MacGruder, était plus un dur à cuire, je parle de celui qui a torturé Yug. Franchement dans tous les autres films de Steven Seagal, le boss des méchants assure dans son rôle, fait preuve de dureté (un vrai). C'est sûrement pour ça que Forrest a préféré tirer sur la corde de laquelle il était pendu à la fin, plutôt que de se battre avec.
Quoiqu'il arrive, qu'on se le dise, Steven Seagal est ZEN! Toujours! Qu'il soit en train de rouler en Porsche, d'être flic intègre, de faire le cuisto sur un raffiot, qu'il soit en peau de bête sur la banquise en train de militer pour l'election de Dominique Voynet à la présidentielle ou en train de tuer à tour de bras (le bras des autres de préférence qu'il a péter et detacher de son articulation) un nombre incalculable d'ennemis sans même bouger une testicule, Segal est au sommet de la "zenitude". D'autres mauvaises langues diront que c'est parce qu'il est incapable d'avoir d'autre expression devant une caméra que celle d'un mou du bulbe dont l'encéphalogramme est plus plat que la banquise du grand nord. Jaloux ils sont, moi je dis!
Steven Seagal se fait écologiste dans cette daube, où le scénario est inexistant, les scènes d'action pourries et les dialogues digne d'un enfant de quatre ans.
Profitant de sa nouvelle notoriété, Steven Seagal (aka "Saumon Agile") souhaite faire passer des messages plus engagés hérités de ses racines."Terrain miné" est son film (écrit-réalisé-interprété) ! Il y incarne Forrest Taft, employé au passé obscur d'un puissant industriel sans scrupules et cupide, réalisant que l'ecosystème et le minorité innuite d'Alaska est menacé par les exactions du consortium pétrolier. Trahi et piégé, il est recueilli par les esquimaux et devient "l'Ours Blanc"... Une partie du film représente parfaitement le cinéma de Seagal, reprenant toujours les mêmes éléments : invincible, stoique du début à la fin, expert en armement et art martiaux, Steven affronte une armée de bad- guys (ici des mercenaires) qu'il ziguouille sans broncher comme si il faisait ca tout les jours. L'ensemble est trés manichéen: les mechants sont tres vilains, les gentils sont trés innocents et le scénario n'est pas trés fin ! Mais quel joie de voir l'intouchable Steven bricoler des trucs incomprehensibles pour le spectateur, casser des bras à tout bout de champs, traiter comme une carpette la seul presence feminine du film ; entendre les mercenaires dire des répliques débiles ( l'une d'elles est devenue cultissime !) et voir cabotiner Michael Caine ! Cependant on decouvre un réalisateur engagé pour la defense de l'environnement et des minorités (le discours de fin est d'une sincérité evidente). Comme quoi on peut etre une légende du cinéma d'action bourrin est avoir des idéaux.
Steven Seagal à la réalisation ? Eh bien rien de nouveau. Malgré la présence de Michael Caine cela ne suffit pas, le film se perd lui-même. Le scénario est basé sur l'écologie, contre la pollution, le sujet aurait pu être intéressant, mais c'est très mal interprété. Je reste Fan de Seagal quand même.
Voilà un bon film d'action à la "Seagal",plutôt bien réalisé,et qui réunit la défense de la nature,des ethnies minoritaires etc...L'ami Steven reste le rocher inébranlable qui va venir à bout de toute une armée de terroristes et de patrons véreux avides de dollars...A noter,la présence d'un peu de mysticisme,et,en guise de comparse au héros,une très charmante asiatique(que l'on aimerait voir plus souvent!).Bref,un bon moment pour les fans de Steven Seagal!
Malgré sa violence, il s'agit bien d'un film qui nous parle d'écologie. Oui de notre Planète Bleue livrée en pâture à d'ignobles capitalistes qui songent plus au vert du Dollars qu'à celui de la nature, seulement avec Steven Seagal parler d'écologie c'est plus à coup de poing que de parlotte contrairement à Greta Thunberg. Dans ma mémoire Terrain miné était un film d'action assez moyen mais en le revoyant je dois avouer que j'y ai pris un certain plaisir à le revoir. Niveau action, c'est bien foutu avec même quelques pointes de sadisme (torture, couteau enfoncé dans la tête...). Produit et réalisé par Steven Seagal lui-même, ce n'est pas réellement marquant mais c'est toujours mieux que les films dans lesquels il tournera à partir des années 2000. Il se donne le beau rôle, il tabasse des gars dans un bar et les remet à leur place après qu'il aient insulté un Inuit. A la fin, il bute toute une tripée de mercenaires. Le film envoie aussi quelques punchlines dignes des films d'action américains des années 80/90. Et le méchant est joué par un Michael Caine très à l'aise en Big Boss sans âme. Le gros point faible du film, c'est un message écologique qui nous est débité sans aucune finesse. C'est lourdaud et ennuyeux. Le passage chez les Inuits est assez ronflant aussi, avec une scène mystique sans poésie. On y sent les limites de Seagal réalisateur toutefois je ne tiens pas à descendre ce film plutôt divertissant et efficace à son niveau.