S’agissant d’une chronique familiale sans véritable histoire, je ne pouvais noter plus. Néanmoins, ce film représente une curiosité, avec un Johnny Depp très jeune et chevelu, et surtout Leonardo di Caprio, alors âgé de 18 ans, jouant avec une grande maestria le rôle d’un ado attardé. L’ambiance dans ce « trou » américain est également excellemment rendue et, finalement, on s’y croit. Un ovni à voir.
SUBLIME : un vrai chef d'oeuvre. Cette chronique familiale est remplie d'émotion loin de toute niaiserie que l'on aurait pu craindre. Une ambiance attachante, où la nostalgie et la tristesse montrent parfois le bout de son nez. C'est filmé finement par Lasse Hallstrom, et si on fait des arrêts sur image, nous avons souvent de merveilleuses photographies.
Au niveau acting, c'est pour Leonardo di Caprio, de loin son meilleur rôle. Quand à Johnny Depp et Juliette Lewis, c'est un beau couple plein de romantisme. Les seconds rôles sont aussi parfait que ce soit le reste de la famille de Gilbert Grape, que ses amis ou le reste de la population d'Endora (là où on danse sans musique).
Par certains côtés, ce film est dur, par d'autres, il est lumineux. Gilbert n'a pas une vie enviable par sa monotonie mais fait son maximum pour aider sa famille. En particulier, il a en charge son jeune frère, Arnie, qui va avoir dix huit ans et s'occupe de lui pour tout. On ne peut qu'admirer la prestation de Léonardo Di Caprio qui incarne cet adolescent handicapé mental, de manière proprement phénoménale, à tel point que cela lui a valu une nomination aux oscars. Finalement, c'est grâce à ce personnage que le film gagne ses étoiles.
Les mauvaises critiques presse reprochent la lourdeur du scénario. Les mauvaises critiques spectateurs reprochent le fait qu'il ne se passe rien. Mais c'est tout le sujet du film! C'est d'ailleurs en introduction. Il ne se passe jamais rien dans ce bled perdu. Et tout tourne autour de l'ennui inéluctable de ces destins englués dans leur quotidien sans horizon. Le thème n'est pas nouveau concernant les petites villes des USA. Traité de façon dramatique, comme le facteur sonne toujours 2 fois, ou mélo, comme Sur la route de Madison, l'enlisement dans la routine d'une petite ville de province semble être un thème récurrent du cinéma américain, et donc, au moins à une certaine époque, une angoisse existentielle largement partagée. Alors ce ne sont pas les péripéties, les rebondissements l'important. Ce sont les personnages. Le copain homme à tout faire qui voit une promotion sociale à décrocher une place dans un fast food. La desperate housewife locale, pour qui Gilbert était finalement bien plus qu'un derivatif sexuel. Le patron de l'alimentation, bouffé par la concurrence du nouveau supermarché. Et surtout la mère, énorme, incrustée dans son canapé, depuis que le père s'est suicidé. Le suicide est une solution, ou le départ, si on assume d'abandonner sa famille. Vous avez dit lourdeur du scénario ? C'est le poids insupportable de cette vie bloquée qui est incarnée par cette mère obèse, si obèse qu'elle ne peut plus jouer son rôle de matriarche. Mais il y a des raisons d'espérer dans ce morne univers. Tout d'abord Arnie, le petit frère attardé, qui brise les conventions.. Et Becky, Le rayon de soleil arrivé de l'autre côté de l'horizon, dans un train de caravanes littéralement éblouissant. Tous les acteurs sont formidables. Au moins là (presque) tout le monde est d'accord.
C'est un peu une version longue d'un épisode de "Huit ça suffit"... on regarde pour Depp jeune, et l'ambiance de ce trou paumé en Amérique... un peu longuet et fin pas très crédible...
On grandit avec le passé des autres. On s'accroche en aimant. On ne vit que pour ça. On avance sans mourir. En attendant le jour où tout bousculera. Et où l'on partira bien accompagné vers un ailleurs.
Je dois dire que je n'ai pas été autant emballé que la plupart des spectateurs pour ce film, réalisé par Lasse Hallström et sorti en 1994. On y suit ici l'histoire de Gilbert Grape qui, après le suicide de son père, doit porter sa famille à bout de bras et notamment son frère, attardé mental. Synopsis du parfait mélo américain donc et si le film ne tombe heureusement pas trop dans ces écueils, en ressort tout de même un côté mièvre sur lequel on ne peut pas fermer les yeux. Je n'ai en effet pas vraiment été sensible à cette fable qui a tendance à s'éparpiller sur trop de sujets à la fois. Car oui, ici, nous suivons "simplement" Gilbert dans sa vie quotidienne. Et après la première demi-heure, tout devient assez long et redondant. En effet, après avoir découvert son mode de vie familial, son travail, le contexte dans lequel il vit (c'est-à-dire l'Amérique profonde), ses amourettes, eh bien on s'ennuie un peu. Notamment car, à force d'aborder autant de sujets, le film ne les approfondis jamais vraiment. À commencer par la relation qu'entretient Gilbert avec une femme mariée qui avait pourtant un certain potentiel mais qui est assez rapidement éclipsée au profit d'une rom com sans grand intérêt. Pourtant, en dehors de cette partie un peu mièvre, nous avons également des scènes assez difficiles à voir, notamment lorsque Gilbert, à bout, s'en prend à frère, ou toute la fin qui est particulièrement touchante. Le film est également porté par deux excellents acteurs, le très en vogue Johnny Depp et puis le débutant Leonardo DiCaprio qui livre ici une excellente performance qui aurait pu lui rapporter son premier Oscar beaucoup plus tôt. "Gilbert Grape" reste donc un bon film sans pour autant être le chef-d’œuvre que tout le monde décrit.
Que dire ? C’est un plaisir de voir Johnny et Leonardo jeunes et ensemble dans un même film, Leonardo fait le malade mental à la perfection, Johnny fait la victime blasée à la perfection. Le tout dans une belle déprime générale. C’est l’histoire d’un homme qui se retrouve enlisé dans une vie qu’il ne peut quitter sans abandonner ses proches à un sombre sort. Gilbert s’occupe donc des lourds boulets familiaux qu’il apprécie malgré tout grâce au miracle de la famille. Il n’arrive même pas à trouver du temps pour être avec la femme qui l’aime, et il tombe amoureux de la première venue dans son patelin. Le tout dans un sombre réalisme avec des scènes que l’on n’aimerait pas vivre. Tous ces malheur à cause de la mort du père de famille, et personne ne s’en est vraiment remis dans la famille si ce n’est les deux sœurs. Un film qui montre que la vie peut être pire qu’une baleine qui s’échoue sur une plage. Heureusement il y a une lueur d’espoir finale, une lueur d’espoir caractérisée par une métaphore capillaire. Car même quand tout va mal et que l’on a les cheveux courts, avec le temps ça repousse et c’est plus joli.
Il était longtemps dans ma wishlist, et quelle erreur de ne pas l'avoir regardé avant! Ce film a tout d'une belle œuvre: l'intrigue, les acteurs ( particulièrement à DiCaprio qui dévoile son grand talent dans ce film), la mise en scène et les décors! Il n'y a pas un seul instant ou j'ai ressenti le moindre vide, remarquablement bien ficelé! On passe par toutes les émotions dans ce film: aussi bien rayonnant que bouleversant! Si vous cherchez un film aussi bien émouvant que généreux, alors foncez sans hésiter!
IN-IN-TE-RES-SANT! C'est tout ce qu'on peut dire pour résumer ce film. On peut y voir la difficile vie d'une famille qui doit s'occuper d'un attardé mental, et d'une mère tellement grosse qu'elle ne plus subvenir au moindre petit besoin de ses enfants. Quel synopsis! Cela pendant 1h50! Formidable, non? Et bien, non, ce n'est pas formidable. C'est plat, sans événement mis à part les incartades de l'attardé. Vraiment très très bof! Le seul point positif, la prestation de Di Caprio, ici ; à ses débuts, qui joue parfaitement le rôle de l'attardé. Pour le reste : IN-IN-TE-RES-SANT!
Un film sans fioritures touchant où l’on peut apprécier johnny depp dans un de ses rôles qu’il à aimé interprété dans ces année 90. Leonardo di caprio et époustouflant dans sons rôle. J’ai rarement vu un acteur être aussi juste dans son interprétation. Un film à découvrir .