Difficile de mettre moins de trois étoiles.Un chef d'oeuvre pour lépoque, tous les films qu'a tourné Hitchcock sont des oeuvres...On voit la net inspiration pour le film Paranoiak...
Un des plus grands chef d'oeuvre de maitre Hitchcock. Suspense, réflexion, vie de couple, ... Tout est abordé avec tact et intelligence dans ce film. Un film unique à voir absolument.
Grand moment de suspens en huis clos avec un couple d'acteurs formidable, mais aussi bonne réflexion sur le voyeurisme, que l'on peut rapprocher au cinéma. On retiendra tout autant le magnifique plan séquence par lequel le film débute. Il est cependant dommage que le film mette si longtemps avant de réelement commencer...
Bon...c'est du Hitchcock alors évidemment c'est brillant au niveau mise en scène, la forme particulière de l'intrigue centrée sur le voyeurisme a été souvent copiée et ça fait toujours quelquechose de voir James Stewart et Grace Kelly à l'écran. Reste qu'objectivement, le film a beaucoup beaucoup vieilli : le spectateur de 2007 est habitué à beaucoup plus de rythme dans un film policier. Dans Fenêtre sur cour, tout est très très lent et ça tient franchement pas en haleine. La scène finale, censée être pleine d'intensité, est de nos jours franchement risible. Sans avoir l'air de critiquer Hitchcock (il faudrait du culot), il faut signaler que le spectateur de 2007 est susceptible de s'emmerder ferme devant un film des années 1950. D'autant que d'autres films d'Alfred ont bien mieux vieilli.
Hitchcock+james Stewart+grace kellye=un nouveau chef d'oeuvre de sir Alfred !!Souvent copié, jamais égalé, un film passionant teintés de réflexions sur le couple, le voyeurisme...le film est brillament construit est procure à chaque vision les mêmes sensations!culte!
Alfred Hitchcock est au summum de son Art avec Fenêtre sur cour (1955) où il nous prouve ici et comme toujours qu’il est bien celui que l’on surnomme tous, le « maître du suspens ». Tout commence par un sublime plan séquence sur la vie de Jeff Jeffries, photographe professionnel, qui lors d’une course de voitures se retrouve la jambe dans le plâtre et cloué dans un fauteuil roulant. Ne pouvant plus travailler, il n’aura pour seul passe-temps, scotché à sa fenêtre, d’espionner ses nombreux voisins. Chacun y mène une vie différente, drôle, surprenante. Les jours se suivent et se ressemblent pour Jeff, jusqu’au jour où il suspecte l’un de ses voisins d’avoir assassiné sa femme. Sans preuve matérielle et ne pouvant se déplacer de chez lui, il va devoir parvenir à convaincre Lisa, sa petite amie, que ce qu’il affirme est bien la triste vérité. C’est alors qu’ils décident tous deux de mener l’enquête, afin d’éclaircir cette sombre histoire. Ce qu’il y a d’épatant ici, c’est que le film a été entièrement été tourné en studio (les décors sont si réels). Les deux interprètes principaux sont envoûtants, que ce soit James Stewart (L'Homme qui en savait trop - 1956) ou Grace Kelly (La Main au collet - 1955). A travers ce machiavélique polar où le voyeurisme prime avant tout, Hitchcock nous séduit du début à la fin !
un des meilleurs huis clos qui soit avec des acteurs et un réalisateur hors norme! James Stewart est surprenant en "handicapé" qui s'ennuy et fini par se transformé en "consierge" et Grace Kelly est tout simplement magnifique et interprète très bien son rôle.je trouve un des plus beau Hitchcock!!!
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4,5
Publiée le 1 septembre 2019
Un spectacle fascinant par l'invention constante qui nous cloue sur notre fauteuil aussi solidement que "Jeff" bloquè par sa jambe plâtrèe! Lorsque Alfred Hitchcock tourna "Rear Window", il n'avait pas encore tournè "Vertigo" avec James Stewart! C'est dire que le maître du suspense ètait dèjà en cette annèe 1954 au sommet de son art en s'inspirant de deux faits divers : les crimes de Patrick Mahon et du docteur Crippen! Si l'on peut considèrer un reporter photographe comme une sorte de voyeur professionnel, que penser de l'attitude du même Stewart qui, dans "Vertigo", passe l'intègralitè du mètrage à èpier Kim Novak ? Ici, le dèfi c'est d'avoir tournè "Rear Window" en unitè de lieu, du seul point de vue de Stewart! On ne voit pas ce qu'il voit, d'où il le voit, en même temps que lui! il en sort un chef d'oeuvre haletant dont la virtuositè visuelle reste intacte! Clouè dans son fauteuil roulant et dont l'appartement donne sur une cour intèrieure, James Stewart est èvidemment parfait! A ses côtès, Grace Kelly joue magnifiquement (comme dans "High Noon") les pots de fleurs...
Un an que ce film m'attendait. Et c'est une légère déception. Malgré la richesse du sous-texte et la métaphore voyeuriste (contemporaine vis-à-vis de la démarche du cinéaste qui interroge l'intime, postérieure lorsqu'on se réfère à une certaine lucarne), Fenêtre sur Cour n'entretient qu'un suspense d'une épaisseur relative, puisque tout semble déjà joué dès l'émergence des premiers soupçons. En partant, dès lors, du principe que l'intérêt du film n'y réside pas, on se plaît tout de même à savourer le jeu irréprochable des acteurs (Grace Kelly, exquise), confinés dans une vingtaine de mètres carrés près de deux heures durant sans que l'ennui ne pointe jamais le bout de son nez (Hitch rime définitivement avec fortiche), laissant place intégrante à l'excitation enfantine et exponentielle, notamment au point culminant de l'enquête de voisinage : objets et protagonistes y révèlent, dans la plus grande frénésie, leur dualité de fonction, par complémentarité avec la première moitié de l'oeuvre. A l'image de ce passe-temps originel "anodin" qui se révèle, en vérité, réinvestissement névrotique de l'absence amoureuse. Un peu comme un vieux pervers devant son film de boules. Un visionnaire, ce Hitchcock. [...] Hum. Un an de trop, peut-être.
Incroyable... Qui peut oser dire après un tel film que Hitchcock n'est pas un véritable génie. Quand je pense que ce film ne sort pas un seul instant de la maison du voyeur et que ce dernier ne fait que regarder a la fenetre durant tout le film, et pourtant on est tenu en haleine du début à la fin: "que s'est il passé avec la femme du voisin? Avec le chien de la voisine? Grace Kelly va-t-elle sortir à temps? La police sra-t-elle là avant le voisin? etc..." Notre coeur bat parfois à 100 a l'heure pour des scènes toutes simples, bref le thriller est parfait et la réalisation aussi, du grand art...
Grand classique de la filmographie d’Alfred Hitchcock, "Fenêtre sur cour" ne peut cependant pas se vanter d’avoir aussi bien vieilli que "Psychose" ou "La mort aux trousses". La faute sans doute au soin tout particulier apporté par le réalisateur à sa mise en scène, qui use et abuse des contre-champs et des plans séquences à une époque où ces techniques étaient encore innovantes et qui paraissent aujourd’hui bien datées. Autre défaut : le temps que met l’intrigue à démarrer après une mise en place pas particulièrement efficace du en partie aux contraintes techniques inhérentes au huis clos (le point de vue du spectateur étant exclusivement limité à l’appartement du héros, immobilisé en raison d’une jambe cassée). Je serai moins dur avec le caractère désuet des us et coutumes de l’époque (les portes des appartements qui ne sont jamais fermées à clés, les voisins qui se connaissent tous, la place de la femme dans la Société…) et la lenteur de la mise en scène qui participent au charme du film. La place habituelle de ce "Fenêtre sur Cour" dans les classements des meilleurs films du 7e art n’est cependant pas entièrement usurpée. Outre l’originalité de l’intrigue (un homme cloué dans son appartement est persuadé que son voisin vient d’assassiner sa femme) et les formules habituelles d’Hitchcock pour nous tenir en haleine (le spectateur doute jusqu’à la révélation finale), c’est l’immense talent des acteurs à l’ancienne avec le formidable James Stewart qui n’a jamais vraiment été remplacé à Hollywood dans ce rôle de Monsieur Tout le monde si sympathique malgré ses travers, la superbe Grace Kelly dans un rôle étonnement bien écrit pour une production de l’époque (où les femmes étaient souvent réduites au rôle de la potiche asservie aux hommes), Thelma Ritter en femme de ménage curieuse et l’inquiétant Raymond Burr en voisin louche. Dommage néanmoins que la scène finale ne soit pas davantage surprenante. J’aurais sans doute préféré que le voisin soit innocent, ce qui aurait permis une étude intéressante de la tendance du héros à s’inventer des énigmes à résoudre pour tuer l’ennui et qui n’aurait pas eu pour conséquence de légitimer le voyeurisme.
Un classique immortel de Alfred Hitchcock."Fenêtre sur cour" était d'une incroyable modernité en 1954,et il l'est encore aujourd'hui.Jeffries,photo-reporter,cloué sur une chaise roulante,se met à espionner ses voisins par la fenêtre.Une activité pour passer le temps qui devient vite une obsession lorsqu'il croit avoir assisté à un meurtre.Imparable,le scénario épingle sans appel le voyeurisme,forme interdite de rentrée dans l'intimité des gens.Mais ici,la fascination l'emporte devant ce microcosme en perpétuel mouvement.Jeffries surveille ses nombreux voisins,ayant tous des histoires de coeur contrariées.Il en oublie la présence charnelle de la magnifique Lisa(Grace Kelly,princière,héroïne hitchcockienne par excellence),qui ne demande qu'à être aimée en retour.Le spectateur est aussi obsédé que peut l'être James Stewart.Encore une fois,Hitchcock malmène le physique vulnérable de Stewart,son acteur fétiche de l'après-guerre.Les dialogues sont particulièrement grivois pour l'époque.Le décor des 32 appartements a été intégralement reconstitué en studio.Un tour de force.Ce huis-clos semble un peu statique de prime abord,mais il représente surtout une impeccable percée dans les fantasmes et vicissitudes humaines,dont les actes se retournent parfois contre eux.Bel ouvrage.
C'est fou ce qu'on peut faire avec une histoire toute con, un huis-clos à deux euros, mais beaucoup de technique cinématographique ( et des acteurs remarquables )..