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Un visiteur
5,0
Publiée le 19 mai 2008
Fenêtre sur cour résume à lui tout seul le génie d'Alfred Hitchcock. A l'intrigue policière portée par un suspense de très haut niveau s'ajoute une réflexion sur le voyeurisme cinématographique tellement profonde qu'aujourd'hui encore, tel des Jeffries, on peut trouver de nouveaux éléments à chaque visionnage. La scène finale me met toujours autant dans cet état de tension si particulier après des dizaines de vues. Inépuisable et définitivement culte.
Un film qui aurait pu être réussi. L'enquête avance très lentement, pour ennuyer le spectateur au bout de 20 vingt minutes. Quel dommage ! L'histoire, le scénario valent le coup de voir le film, et c'est d'ailleurs son seul mérite. Le sujet, plutôt original, aurait pu être bien mieux traité. Ça se regarde, mais on a pas forcément envie de le revoir. Comme quoi, Hitchcock n'a pas fait que des chef d'œuvres.
le maîter du suspense a encore frappé !! Comment nous tenir en haleine avec un décor et des acteur fabuleux, comment distiller le doute petit à petit, et faire monter la pression et nous faire flipper sans la moindre violence, rien qu'en la suggérant, en la laissant s'insinuer dans notre esprit...
Un excellent film du maître incontesté du suspense, même si je reconnais avoir été un peu (juste un peu!) déçu par la fin. La tension est presque insupportable mais tout à fait délicieuse: parodoxe jouissif. Et Grace Kelly est tout simplement divine.
Je profite (puisque Allociné ne le mentionne que de façon évasive) pour dire que l'adaptation avec Christopher Reeve pour la télévision, sans égaler le maître, est tout à fait acceptable.
Enfin un film qui nous fait resortir notre côté voyeur!! C'est le deuxième film de Hitchcock que je regarde, et ayant été déçu par "Les Oiseaux", c'est avec un grand bonheur et un immense soulagement que je peux enfin admettre qu'Alfred mérite amplement son titre de Maître du Suspense; un suspense pur et naturel, sans rien d'exagéré comme on a tendance à trop voir à notre époque. J'ai aussi beaucoup apprécié le fait qu'on puisse voir TOUT ce qui se passe chez les voisins par les fenêtres; et ce qu'on y voit n'a rien de malsain, au contraire, les scènes sont tout simplement hilarantes, bouleversantes et on peut finalement assez facilement s'identifier à l'un d'eux. Enfin, les acteurs sont tous superbes (Grace Kelly est une femme magnifique). Encore un genre de film qui appartient au passé, malheureusement...
Peut être le chef d'oeuvre d'Alfred HITCHCOCK que cette parabole subtile et angoissante sur le voyeurisme. Une oeuvre remarquablement mise en scène et dont la construction dramatique est un véritable chef d'oeuvre. Le tout rehaussé par la beauté de la magnifique Grace KELLY.
"Fenêtre sur cour" ou la virtuosité selon Hitchcock. Sa mise en scène met le spectateur au même niveau que le personnage principal, si bien qu'il devient lui-même un voyeur. On est alors plongé au cœur du problème, on est aussi perdu que les personnages (on n'en sait pas plus et pas moins qu’eux) et on est même invité à tenter de trouver une solution à cette intrigue redoutablement bien ficelée. Hitchcock prend son spectateur par la main et l’emmène au cœur de l’intrigue, sans le perdre et sans relâcher une seule seconde son attention. Captivant ! Le suspense est donc efficace, mais, là où c’est fort, c’est qu’en plus, c’est très drôle ! Hitchcock manie de main de maître l’humour des dialogues (percutants et pertinents) et le comique de situation (avec ces trois personnages attachants qui s’improvisent détectives et espions) et ce, en plein milieu d’une histoire sérieuse et d’un suspense prenant. En cela, on peut bien dire que Hitchcock est l’inventeur du blockbuster. Finalement, seule la fin est un peu décevante, car trop simpliste, alors que le reste du film était aussi complexe que facile à suivre. James Stewart (l’acteur fétiche du cinéaste, avec Cary Grant) et Grace Kelly (celle-ci venait la même année de tourner "Le Crime était presque parfait", toujours pour Hitchcock, qu’elle retrouvera plus tard pour "La Main au collet") sont excellents, tout comme les habitants qu’ils observent de la fenêtre (dont l’inoubliable Raymond Burr). "Fenêtre sur cour" est un film troublant, fascinant, qui n’a pas vieilli, comme la plupart des films du maître. Une œuvre intemporelle, un chef d’œuvre du huis-clos et l’un des meilleurs films illustrant le voyeurisme !
Truffaut et bien d'autres considèrent ce film comme un chef d'oeuvre, pour des raisons principalement formelles. Etude sur le voyeurisme, sur le spectacle de cinéma, maîtrise de la mise en scène etc... Mais le film échoue à véritablement passioner. L'histoire entre James Stewart et Grace Kelly est bien ennuyeuse, et lassantes finisssent par devenir les scènètes dans les appartements "visités" par le journaliste voyeur. A ne vouloir à aucun prix aérer son histoire, en restant confiné dans l'appartement et la cour, Hitchcok tombe dans le même travers que pour La Corde. Dans les deux cas il réussit un tour de force formel mais ce aux dépends de l'intrigue, coincée dans un dispositif par trop contraignant. D'où une interprétation un peu forcée de James Stewart dans La corde, et sans particulière conviction dans Fenêtre sur cour. La psychologie est assez sommaire, les personnages à peine ébauchés (comme par exemple ce copain détective privé). Hitchcock est plus à l'aise, sauf pour l'excellent CRIME ETAIT PRESQUE PARFAIT, où l'intrigue prenait le pas sur la forme, quand il film en extérieurs, où son inventivité trouve de multiples occasions de s'exprimer (cf LA MORT AUX TROUSSES). Quand à l'histoire criminelle, elle cloche par son caractère trop évident et cinématographique (Stewart voit à chaque fois des choses troublantes...), encore heureux que Raymond Burr réussisse un "méchant" convainquant, une des clés de la réussite d'un film selon Hitchcock.
Tout grand classique et film célèbre. Un scénario intelligent avec une intrigue passionnante. Le personnage joué par James Stewart est génial et culte, le voyeur (et aussi les spectateurs puisque beaucoup de plans se font aux travers des yeux du personnage) pour qui les petites saynètes quotidienne dans les appartements de ses voisins deviennent une obsession. Bref film mythique.
Sur un scénario tiré d'un roman de Cornell Woolrich (alias William Irish). Réflexion voyeuriste sur l'amour et le cinéma. Comme le note François Truffaut dans son célèbre receuil d'entretiens, tous les voisins qu'observe James Stewart ont pour point commun l'amour : couple qui se dispute, jeunes mariés qui passent leurs journées au lit, ménage sans enfant qui a reporté son amour sur un chien, danseuse qui s'exhibe et que les hommes désirent... Le tout renvoie James Stewart, immobilisé à la suite d'une fracture de la jambe, à son problème : épousera-t-il ou non Grace Kelly, qui ne demande que ça, mais qu'il craint. Sa position d'observateur immobile d'un crime est bien celle du cinéphile : en multipliant les cadres - rectangulaires (comme les fenêtres), ronds (comme les jumelles ou objectifs photographiques) -, la mise en scène construit une série de mise en abyme. Le voyeurisme - et l'impuissance qu'il suggère - constitue un exutoire fantasmatique du désir. Sous le polar, d'une maîtrise absolue, se cache une fois de plus les obséssions psychanalytiques de Hitchcock aux prises avec sa libido.
Cela serait un peu superflu d'ajouter aux superlatives d'autres spectateurs, sauf que ce film a tout à fait sa place dans les 100 meilleurs films de tous les temps. Et que en plus, il s'gait d'une réflection très intéressante sur ce que c'est un spectateur ( celui du cinema inclus). Moment délicieux est le moment que Stewart se montre très angoissé de voir une alliance au doigt de Kelly : à chacqu'un d'interpréter le pourquoi de ce bouleversement. Ah Alfred, pourquoi tu ne t'est jamais réincarné?
Pour moi le meilleur avec Psychose. Là on est vraiment devant du très grand cinéma. C'est intelligent, les plans sont remarquables, les acteurs sont parfaits, on est absolument plongés dans cet appartement et c'est vraiment jubilatoire ! La grande classe.