Derniers Avis : Fenêtre sur cour - Page 18

Encore un chef d'oeuvre d'Hitchcock, ce huit clos sur le théme du voyeurime et parfaitement interprété par James Stewart cloué sur sa chaise et la magnifique Grace Kelly

Un chef-d'oeuvre abouti sur le voyeurisme ontologique du spectacle cinématographique. Le mémorable Alfred Hitchcock nous laisse ébahi par sa mise en scène recherchée, symbole de son oeuvre ; James Stewart & Grace Kelly nous offrent une interprétation mythique dans l'histoire du cinéma.

Un très grand Hitchcock !!
Fenêtre sur cour est sans conteste l'un des films à suspense les plus aboutis dans la filmographie d'Hitchcock.
Le sujet principal y est le voyeurisme d'un photographe platré et immobile sur ses voisins qui laissent impudiquement leurs fenêtres ouvertes.
Après quelques jours passés à épier son voisinage, il soupçonne un voisin d'avoir assassiné sa femme, du fait d'un changement brusque du comportement du mari et de l'absence étrange de son épouse malade et souvent alitée.
Le principe du champ/contre-champ fonctionne ici à merveille. Et l'univers clos (rien ne se passe en dehors de la résidence) ajoute fortement à ce sentiment d'étouffement et de gêne qui s'empare de nous à mesure que le film avance. Le maitre nous gratifie même de quelques plans séquences de grande qualité dont, je me rends compte maintenant, certains réalisateurs contemporains ont dû s'inspirer.
La trame est léchée, et Hitchcock a bien pris soin de poser le doute sur la culpabilité du voisin jusque tard dans le film, via le scepticisme de l'entourage du photographe.
On retrouve quand même une critique sociale de la part du réalisateur. Le voyeurisme est puni par la loi ce qui ne semble pas rebuter le photographe. De plus, le photographe et son infirmière se permettent de critiquer chacun des voisins (le couple qui s'engueulent tout le temps, la vieille fille au rez de chaussée, la ballerine qui danse pratiquement nue à sa fenêtre tous les jours et qui semble entretenir des mœurs assez légères...).
Les acteurs jouent juste. Par contre, la VF est une véritable plaie. On se retrouve avec des paroles quand les acteurs ont fini de parler.

Je vous recommande chaudement ce film qui est un plaisir à voir, et à analyser quand on s'y penche plus sérieusement que moi.

J'ai trouvé Fenêtre sur Cour bon. Un moment très sympa pendant lequel Hitchcock nous confine dans un deux pièces avec pour seule échappatoire la vue d'ensemble sur une tripotée de voisins, dans une cour fermée. On entre aussi bien dans le trip du voyeurisme général que dans l'intrigue policière ; dommage que l'on se prenne au jeu qu'en moitié de film, malgré les dialogues agréables. Finalement, l'histoire aurait gagné à progresser un peu plus vite, pour pousser le procédé plus loin, la véritable tension se situant seulement sur le dernier quart d'heure, fichtrement bien réussi. Mais finalement, au delà de la lenteur de certaines scènes en première moitié de film, c'est l'amusement qui domine, parfois ponctué par des passages très drôles. Certes aujourd'hui le film ne peut pas procurer le même effet qu'en son temps, mais faut quand même admettre que pour un film de 1954, Fenêtre sur Cour a extrêmement bien vieilli ; ça se constate juste pour la mise en scène qui surpasse encore la plupart des films de nos jours.

Un scénario simple en huit-clos et un chef d’œuvre de construction et d'interprétation. On est complètement happé par la mise en scène (cadrage notamment) qui offre plusieurs niveaux de lecture et participe au suspens.

Alfred Hitchcock démontre une fois de plus qu'il est bel et bien le maître suprême du suspence avec ce "Fenêtre sur cour" haletant. Le rythme part mollement et il y a de quoi avoir peur car au bout d'un quart d'heure, il ne s'est pas passé grand chose et on sait d'ors et déjà que l'action et l'intrigue du film ne se déroulera que dans une seule pièce. Mais ce qui nous fait tenir en haleine au début est les dialogues qui sont parfaits. Puis l'intrigue se met petit à petit en place et nous sommes plongés dans une histoire géniale qui sur le fond peut paraitre longue mais pas du tout, on est pris de bout en bout par l'histoire et on ne s'ennuie pas une seule seconde jusqu'au dénouement. Le scénario n'a rien de génial mais il ne comporte aucune longueur. Un film magnifique emmené par deux des acteurs fétiches d'Hitchcock James Stewart et Grace Kelly

Très grand Hitchcock, très gracieuse Grace Kelly. L'art de faire sourire et de faire frissonner, l'art du suspense pour un spectateur qui se prend à imaginer en cours de route mille dénouements mais finit malgré tout par être surpris. Très grand Fenêtre sur Cour.

Ah Fenêtre sur cour est un superbe film policier ! L'histoire d'un journaliste reporter cloué sur un fauteuil roulant ayant la jambe dans le plâtre ou pour passer le temps observe ses voisins à l'aide de jumelles, et en devint un voyeur ou il fait connaissance d'eux ainsi (une superbe danseuse sexy qui danse chez elle même en prenant le petit déjeuné, un jeune couple, une femme célibataire qui attend le grand amour et un curieux homme mystérieux ayant une femme malade ! Sa petite amie est une journaliste de mode, une jolie et élégante jeune femme habillée par les grands couturiers Français et qui aime la France et Paris, car elle offrira un repas d'un célèbre traiteur parisien. C'est en observant ce voisin mystérieux qui va être l'acteur d'un crime de la femme malade sans le voir toutefois. Le journaliste reporter est en danger car ce voisin s'en aperçoit et de là, tout est fait pour le dénoncer à la police par le biais d'un ami qui est commissaire et sa petite amie qui va l'aider.

C'est d'une longueur... L'idée était bonne c'est vrai mais a été mal exploitée. Je me suis ennuyé pendant presque tout le film sauf durant les 10 dernières minutes en encore. Hitchcock a fait beaucoup mieux...

Le maître Hitchcock a encore frappé. C'est quand même très fort de faire une telle prouesse avec si peu de moyens, un décor statique et limité et peu de personnages et pourtant, voici "Fenêtre sur cour", un des huis clos les plus célèbres du cinéma. Le film repose surtout sur la performance de James Stewart et Grace Kelly qui sont excellents. Le jeu d'acteur est magnifique, normal, après tout nous sommes dans le Vieux, le Grand Hollywood des années 50. Et d'ailleurs on y sens le charme de ces années. Le personnage de Jeff est vraiment attachant, marrant, avec sa fâcheuse tendance à une curiosité assez perverse. Le décor est intéressant, on est, tout comme le personnage, cloitré dans l'appartement avec pour seule vision la vue de ces façades d'appartements à travers lesquelles la vie des gens se déroule sous nos yeux; la danseuse, le musicien, la femme esseulée, autant de personnages pittoresques qui sont finalement comme des caricatures. Très bien pensé; la petite ouverture sur la rue qui est assez subtile. Du reste, les dialogues sont vraiment excellents, c'est surtout sur eux que le film repose. Il y a de l'humour, du suspens et on ne s'ennuie pas une minute. Un Hitchcock majeur, à voir.

Fenêtre sur Cour, du maître Alfred Hitchcock, a enfin été visionné ce soir. James Stewart et la sublime Grace Kelly en sont les héros, et Hitchcock n'échappe pas à son caméo habituel. Bien que je doive avouer que le film est plutôt bon, c'est loin d'être un chef d'oeuvre. Je ne trouve pas de critique négative envers le film, sinon que je n'ai pas accroché plus que cela. Les 20 dernières minutes, en revanche, sont dignes d'intérêt, le suspense est intense et l'intérêt du spectateur énorme.

Quelques bonnes idées , mais le film est d'un ennuie et en longueur , à regarder uniquement par curiosité

Un chef d'oeuvre ! Avec des acteurs remarquables et un dénoument extraordinaire. Hitchcock sait nous captiver du début à la fin avec des plans d'ensemble dynamiques et des plans séquence impressionnant.

Un huis-clos magistral mené tambour battant par un duo d'acteurs dont l'alchimie ne fait aucun doute, James Stewart et Grace Kelly marquent donc ici une prestation étincelante. Un huis-clos aussi très intéressant, notamment grâce au choix du lieu et du contexte. Faisant du téléspectateur un habitant de l'immeuble à part entière. On vit avec les habitants et on s'attache sans le vouloir à leurs habitudes. Le film fait la part belle entre l'humour et le suspense qui va monter crescendo en deuxième partie et nous livrer ainsi un final majestueux.

"Fenetre sur cour" est un film honnête, où la part est faite aux dialogues à l'interêt plus ou moins inégal. En effet, les longues discussions autour du mariage, dont on se demande si le but principal n'est pas de combler les lacunes scénaristiques (oui parce que faut meubler, quand l'idée, bien qu'originale, ne tienne que sur trois lignes) et au final nous laisse dubitatifs. Malgré tout, les prestations de qualité de James Stewart et surtout Grace Kelly, permettent de réhausser l'estime de l'oeuvre à bien des égars. Les temps morts s'enchainent, où le voyeurisme prend toute sa forme (et ses vices), non sans y déceler un certain coté malsaint, mais on y prend goût. Honnêtement, d'un Hitchcock, vu sa réputation, j'en attendais peut être un peu plus, notamment sur le plan émotionnel. Qu'on se le dise, on ne ressent rien : ni frayeur, ni joie, ni tristesse, rien. On est juste attentistes et attentifs à tout, cherchant les petits indices dissimulés (qui, eux non plus, n'existent pas) et laissent perplexes. Un bon souvenir, qui dispose de qualités certifiées de mise en scéne. Mais, une référence ? Trouvez-y le réthorisme.