Je m'attendais à une chute plus farfelue et impressionnante, mais Alfred Hitchcock n'est pas le maitre de la chute mais le maitre du suspense, en matière de suspense, ce film est une énorme réussite. Cet espèce de huit clos en plein air m'aura tendu au maximum, pour un premier Hitchcock (enfin mon premier à moi) j'adore!
Considéré comme l'un des meilleurs Hitchcock, je dois avouer que Rear Window n'est pas mon préféré. Oui, la mise en scène est d'une maîtrise parfaite et les interprétations ou analyses sont nombreuses tant chaque plans regorgent d'informations de toutes sortes. Mais personnellement je ne me suis jamais senti en empathie avec les personnages dans le sens où je me fous royalement de leurs histoires sans grand intérêt (certains dialogues m'use). Pour finir dans la provocation gratuite je dirais que j'ai plus apprécié l'hommage rendu dans CSI NY que le film original! Mais bon ça reste quand même une belle leçon de cinéma.
Fenêtre sur cour est un bon thriller du maestro Alfred Hitchcock. On y retrouve bon nombre d'éléments de Psychose, notamment une tension omniprésente, et la recherche inaltérable de la vérité, et cela à tout prix. On y retrouve également quelques thématiques intéressantes comme le voyeurisme, le goût du "gossip" chez les gens, la volonté de tout savoir etc. Le scénario est très bien écrit, avec notamment quelques scènes d'anthologie comme spoiler: au moment où le suspect rentre chez lui alors que la femme du protagoniste est en train de fouiller son appartement...
Le fait que Stewart soit en chaise roulante est très bien trouvé, et participe à la tension, grâce à sa volonté de tout faire, mais son impossibilité de bouger... Esthétiquement, ce n'est pas un très joli film et les acteurs sont bons, mais ce qui tient en haleine le spectateur c'est la tension qui émane du film, mais aussi et surtout notre éternelle envie de savoir la vérité. Ainsi, on se refait tous les scénarios possibles pour démêler l'affaire - tout comme dans Psychose - ce qui donne une profondeur de captation extraordinaire.
Le génie artistique du maître du suspens Alfred Hitchcock est incontestable; en particulier grâce à l'intrigue du scénario qui se déroule tout le temps au même endroit. On se positionne à la place de James Stewart espionnant son voisin avec des mouvements de caméra bien maîtrisés. Grace Kelly apporte toute sa classe et est rayonnante de beauté. Une réussite!
Grand classique hitchcockien, ce film nous entraîne dans un huis clos que l'on pourrait qualifier d'ouvert, où James Stewart observe ses voisins depuis sa fenêtre jusqu'au jour ou il croit apercevoir un meurtre en face de chez lui. Véritable bijou d'écriture scenaristique, ce film est aussi un chef d'œuvre de mise en scène, parvenant à donner du rythme et un suspens énorme a un film se déroulant dans un seul décor. James Stewart y est exceptionnel au côté de la magnifique Grace Kelly, blonde hitchcockienne mythique. Au final, on a affaire à un pur chef d'œuvre, une autre merveille du maître Hitchcock !
un film suspens par le roi du suspens pas le meilleur je pense d'Hitchcok. Par contre il arrive à nous tenir en haleine dans un décor unique, une cour d'immeuble.
Fenêtre sur Cours et sans contexte l’un des meilleurs films du très grand Hitchcock, et dieu seul sait combien de films cultes il nous a servit au fil des années. La question est de savoir pourquoi, pourquoi affirmer que ce film est un chef d’œuvre incontesté du septième art et les détails qui le prouvent, effectivement tout le monde ne peut avoir les même goûts, ou les même attentes. C’est ça le cinéma, qu’il soit bon, moyen, mauvais on s’en contrefiche car rien ne vaut effectivement son propre point de vue. Alfred Hitchcock nous livre ici un film pas commun, il date certes mais la réalisation n’a pas pris un coup de vieux, il n’utilise que très peu de caméra et arrive à ancré énormément d’éléments importants et primaires. Le thriller de ce film est vraiment redoutable, pas besoin d’effet spéciaux à tout va pour le rendre passionnant, le cinéma d’Hitchcock c’est comme une œuvre d’art qui faut regarder à deux fois avant de cerner l’unique qualité. Les acteurs sont vraiment à leur aise, la ravissante Grace Kelly donne un charme à cet œuvre et le très bon James Steward n’a rien à se reprocher. Donc oui, sur énormément de points ‘’Rear Window’’ est une véritable référence cinématographique, quoi que l’on puisse en penser. C’est un des films qui à marqué le cinéma en son temps, et continue de faire parler de lui malgré son vieil âge. Chers spectateurs, ce film c’est et cela restera : du vrai cinéma.
Encore un très bon cru du maître quoiqu’un ton en dessous de Vertigo à cause d’un scénario un peu trop répétitif situé exclusivement dans un lieu clos. Après « la corde », Hitchcock aime enfermer Stewart dans des espaces clos. Ici il observe les habitants de son immeuble comme on observe des insectes au microscope. A travers les yeux de Stewart on assiste à la banalité des destins et à la médiocrité des existences. Le héros qui a la chance d’avoir Grace Kelly pour fiancée se montre à plusieurs reprises odieux n’hésitant pas à envoyer sa dulcinée risquer sa vie pour ce qui n’est encore qu’un fantasme de reporter privé de mouvements.
Bluffant du point-de-vue de la réalisation, on ne peut que regretter le noir et blanc de ce petit bijou hitchcockien, qui devait donner un tout autre aspect visuel avant sa colorisation. Le huis clos dans lequel nous enferme le réalisateur est à la fois réconfortant et oppressant, jusqu'à un paroxysme final fort en intensité. Je reprocherais néanmoins à "Fenêtre sur cour" les errances énamourées entre les personnages incarnés par James Stewart et Grace Kelly, qui peuvent finir par lasser, heureusement pas longtemps, l'intrigue prenant vite le pas sur le reste. Un classique à voir.
Je n'ai pas vu beaucoup de Hitchcock, et ce film n'est je pense pas le plus représentatif de ce qu'il peut nous offrir en terme de qualité. Cependant, ça reste du bon polar avec un James Stewart convainquant, de même que les autres acteurs. Le film est en fait assez léger et pas franchement très sombre, c'est pour ça que je ne le qualifierai pas vraiment de polar (rien à voir quand même, avec l'ambiance étouffante de certains Fritz Lang). Mais ça reste vraiment sympathique et tout à fait recommandable. Faut dire que la couleur n'aide pas, dommage que le film ai été colorisé, ça enlève une partie de l'ambiance du film... (quelle idée de faire ça, pourquoi changer complètement la photo d'un film tourné et pensé pour le noir et blanc?). Le coup de l'appareil photo est sympa. Bref à voir, mais j'attend de voir des Hitchcock de meilleur acabit.
Tout ça pour ça ? "Fenêtre sur cour" est très loin d'être le meilleur long métrage d'Hitchcock. Un reporter-photographe cloué sur sa chaise suite à un accident, trouvera pour unique occupation d'observer son voisinage. Cette occupation virera rapidement au voyeurisme obsessionnel. Entre la bimbo qui trémousse ses formes sur le balcon, le couple qui passe son temps à baiser, le mec alcoolique qui organise des soirées, et un autre aux allures de psychopathe qui sort plusieurs fois dans la nuit, James Stewart va vite faire son choix de candidat n°1 en enquêtant tel un détective afin de déceler le mystère que cache ce dernier. Sous un scénario qui s'annonce intéressant dès le départ où l'on pense tomber sur une écriture fine et subtile, ce film s'impose finalement comme une facilité qui ne reflète pas les réalisations du maître du suspense. Avec cette fin médiocre qui ne surprend en aucun cas le spectateur et qui nous laisse ce sentiment de déception, on se refuse d'y croire et on continue d'espérer voir ce fameux suspens (bel et bien inexistant) que l'on attendait tant. De plus, le film met énormément de temps à rentrer dans le vif du sujet, ce qui nous laisse penser assister à un long-métrage intelligent où chaque dialogue nécessite réflexion...et bien non, on tourne en rond sur ce faux rythme. Le style était pourtant bien présent, on pensait recevoir une claque comme à ses habitudes...c'est loupé. Ce long-métrage demeure toutefois intéressant pour sa mise en scène et la qualité de jeu de James Stewart et Grace Kelly mais nous laisse perplexe quant à ce scénario bâclé. Bien trop surestimé, on est loin du chef d’œuvre, ce même réalisateur nous a offert bien mieux.
Fenêtre sur cour nous plonge dans un suspens schizophrénique en plusieurs actes, où les thèmes Hitchcokiens sont simultanément abordés … héros impuissant, femme fatale à conquérir, manipulation permanente. Le rideau se lève sur un homme momentanément immobilisé et ayant pour seule distraction de regarder ses voisins, bientôt cet homme va suspecter l'un d'entre eux de meurtre. Véritable chef d'œuvre de perversion, le film nous pousse à l'hésitation permanente et aux limites de nôtre rôle de spectateur, contemplant une farce meurtrière étrange ciselée . La force de ce huis-clos est de nous immerger dans l'esprit de ses personnages, Hitchcock a en effet posé sa camera voyeuse dans l'appartement du héros. Empruntant les codes du théâtre, unité de temps, de lieu et d'action, le réalisateur parvient à nous inscrire dans son cadre, nous spectateurs passifs et avide de suspens. Le réalisateur nous fait en effet palpiter et douter tout au long du film. Mais ce qui hisse le film aux sommets du cinéma c'est sa capacité à nous manipuler et à nous déstabiliser. Hitchcock nous entraine ainsi dans le même voyeurisme que le héros et nous dépossède de notre sens critique. Le film se lit également comme une métaphore où le regard insidieux de la caméra servirait de mise en abîme sur le cinéma, œil indiscrer sur le monde, reflet de ce que le spectateur attend de voir. Cette posture, partagée avec le personnage principal va d'ailleurs valoir à celui-ci la sanction d'une seconde jambe dans le plâtre, conséquence de sa trop grande curiosité, le héros est ainsi puni de façon évidente par le maitre du suspens. La fin est aussi incroyablement maitrisée, car la manipulation est menée à son paroxysme, dans un final surprenant, brouillant encore les pistes du vrai et du faux. Un chef d'œuvre élégant d'une maitrise sans faille.
Avec "Fenêtre sur cour", Alfred Hitchcock s'est livré à un véritable exercice de style. En effet, son film est un quasi huis-clos et tout est tourné à partir du même endroit (excepté l'avant dernière séquence): l'appartement du personnage joué par James Stewart. Ce procédé était d'ailleurs novateur à son époque et le Maître du suspense fait parler ses prouesses techniques en montrant sa maîtrise du fondu au noir. Et ces critères précédemment cités sont d'ailleurs un des points forts de ce film. Présentons un peu l'histoire: James Stewart est un photographe, qui se retrouve avec une jambe dans le plâtre. Son seul moyen de tuer le temps est d'observer les moindres faits et gestes de ses voisins. Il observe donc tout un tas de comportement qui ont tous un point commun. Et puis vient le moment où il soupçonne un de ses voisins d'en face d'avoir commis un meurtre. Attention, le voyeurisme peut être très dangereux et avoir des conséquences désagréables. Malgré tous les solides atouts qu'il possède "Fenêtre sur cour" ne m'apparaît pas comme étant le meilleur film d'Alfred Hitchcock, la faute à une intrigue un peu trop "calme" et manquant d'un peu de surprises, mais le cinéaste Anglais réussit tout de même apporter de l'intérêt à son film que l'on suit jusqu'au bout sans jamais décrocher. Autre point intéressant: on suit le déroulement des événements via l'oeil du personnage de James Stewart ce qui permet au spectateur de s'immerger complètement dans l'histoire. D'ailleurs James Stewart est très convaincant. "Fenêtre sur cour" est un classique incontournable. A défaut d'être un chef d'oeuvre.