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Sylvain P
336 abonnés
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2,5
Publiée le 25 octobre 2008
Fenêtre sur cour est un suspens qui prend son temps. La première heure et demi en est même agaçante... Heureusement que Grace Kelly saupoudre son charme sur cet Hitchcock mineur.
Que dire alors que beaucoup de choses ont déjà été dites sur cet immense film, tenant une place éminente parmi les plus grands chefs d'oeuvre du maître Hitchcock ? D'un suspense incroyable, "Fenêtre sur cour" est de ces films pourvus d'une précision d’orfèvre, jouissant par la même d'une construction quasi-parfaite. Le mythique duo James Stewart-Grace Kelly quant à lui fait des étincelles, en particulier cette dernière, d'une sensualité et d'un érotisme sans pareils. Et que dire alors de l'idée de base proprement géniale de nous livrer ce panel de protagonistes à la limite du huis-clos sans stéréotypes ni clichés, la cour intérieure en tant que véritable métaphore des vies humaines. Magistral !
Immensément déçu par l'une des œuvres les plus connues du maître Hitchcock. Malgré mon jeune âge, je suis adepte de son style et si l'écart entre les génération est gigantesque, ça ne change pas grand chose pour moi. Sauf que dans ce cas précis, je me suis ennuyé tout le long. Malgré une bonne idée de base et des acteurs plutôt convaincants (logique vu l'époque), j'ai trouvé que cela manquait clairement de profondeur et de détails. Déjà que le protagoniste est cloué à une chaise avec un plâtre, alors si en plus de ça, il ne se passe absolument rien à part un semblant d'homicide chez ses voisins ... On se trouve dans un huit clos, ce qui ne me dérange pas du tout, mais le chemin est le même chaque jour et sa relation avec sa (peut-être) femme est longue et pénible à supporter. Et puis ça manque de rythme et surtout de musique ! En bref, je m'attendais à mieux connaissant le réalisateur. 9/20.
Quel bluffeur ce Hitchcock !Ce film n'en est pas un,c'est un pur exercice de style. Difficile à faire et fort intéressant sur le plan technique mais c'est quasiment tout ce qu'il y a à en dire de positif. L'ennui est permanent car si l'histoire est digne de ses petits courts métrages; eux au moins ont le mérite d'être courts. Choisir James Steward pour un tel rôle à contre emploi ne pouvait que donner des regrets. Grace Kelly,très belle ,très froide et peu mobile est toujours agréable à regarder, mais son jeu reste faible comme d'habitude. Les décors sont tellement artificiels qu'ils portent un peu plus atteinte à l'invraisemblance du scénario. Quant au vrai Technicolor,quel gâchis de l'avoir utilisé ici compte tenu de son inutilité et de son prix. On voit bien que le héros est fixe, comme nous spectateurs, mais cette histoire de caméra subjective triche en permanence puisque l'on voit plein de choses même quand « Jeff » dort. Pour meubler, l'humour y est largement pratiqué ;il est anglais certes ,mais vraiment trop enfantin. Toutes ces petites histoires vues de loin sont caricaturales et manquent de classe. Le fait de passer l'alliance d'une morte au doigt de Lisa pour forcer un peu plus son ami à l'épouser ne me fait pas rire du tout. Le pompon étant la fin laide et grotesque ,ces flash avec la caméra à l'intérieur des yeux,le photographe qui change les ampoules sans se carboniser les doigts et la chute par la fenêtre...Trop,c'est trop et en plus je ne suis pas voyeur. Heureusement Hitchcock ce n'est pas que de la technique et quand il met du souffle ou de l'amour dans ses films,là il n'y a plus qu'à admirer et s'enthousiasmer. Avec ses 10 plus beaux films,il restera inoubliable.
Bon petit Hitchcock, la mise en scène est prenante car tout se déroule dans le même lieu c'est un huis clos, l'idée est très bonne d'avoir mis un Stewart immobile car cela lui permet de se méfier d'un drame sans vraiment le vouloir, mais ce n'est pas le meilleur Hitchcock.
Un film qui aurait pu être réussi. L'enquête avance très lentement, pour ennuyer le spectateur au bout de 20 vingt minutes. Quel dommage ! L'histoire, le scénario valent le coup de voir le film, et c'est d'ailleurs son seul mérite. Le sujet, plutôt original, aurait pu être bien mieux traité. Ça se regarde, mais on a pas forcément envie de le revoir. Comme quoi, Hitchcock n'a pas fait que des chef d'œuvres.
Alfred Hitchcock nous emmène une nouvelle fois dans son univers de suspense. En effet, dans « Fenêtre sur cour », le suspense monte au fil du film. Jusqu'à la fin où ça devient quasiment insupportable. James Stewart est toujours aussi excellent, dans son rôle de photographe commère. Grace Kelly est la grâce tombée du ciel. Une beauté à l'état pure. Excellente actrice aussi. Ces acteurs servent un très bon scénario. On ne s'ennuie pas une seconde, contrairement à ce que l'on pourrait croire avant le visionnage. Enfin, le jour où Hitchcock vous ennuiera, il faudra s’inquiéter. En clair, un très bon film servi par le maître du suspense. A voir absolument !
Pour ce film Hitchcock obtient des moyens énormes dont le plus impressionnant reste le décor ; il fait construire dans les studios de la Paramount l' immeuble d'en face soit 56m de long, 11m de large et 12m de haut ,pour 31 appartement dont 12 principaux entièrement meublés, avec électricité et eau courante ! Hitchcock se fait alors un malin plaisir à manipuler le spectateur, lui aussi impuissant mais surtout en obligeant à ne pas juger ce voyeur ; en effet, il ne peut être vicieux, il est journaliste, travailleur, à Grace Kelly comme fiancée, il est handicapé, et il est joué par James Stewart icône de la vertu américaine et pourtant sur le fond il épie de façon la plus méprisable qui soit, presque de façon sournoise à tel point qu'il est d'abord moqué par sa fiancée. C'est sur cette contradiction que le suspense et la morale se construit, et c'est bien là le génie de Hitchcock. Site : Selenie
Hitchcock réalise avec « fenêtre sur cour » un classique de suspense avec ses acteurs fétiches que sont Grace Kelly et James Stewart . Il maitrise à la perfection ce huit clos prenant en jouant sur les émotions et les regards de l'acteur principal. Le tueur d en face (alias Raymond Burr qui deviendra Perry Mason dans la série célèbre du même nom) est superbement casté et fait peur dès les premières prises de vues .
Chaque détail et plan de caméra est étudié par le maître du suspense pour donner une tension instantanée. Quand on pense voyeurisme , on pense à James Stewart avec son plâtre et ses jumelles . Une fois le film visionné, regarder la fenêtre des voisins nous fera penser à lui .
Le décor est le film, le film est le décor, comme un tableau vivant. Un cas d école pour tous les cinéastes en herbe . Fenêtre sur cour est une œuvre majeure du cinéma qui a fait date. Encore une du maître du suspense anglais .
Seul bémol , le film est bien ancré dans les années 50 avec un rythme un peu lent et un peu trop de dialogue long ... mais ça reste un petit bémol .