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Danny Wilde
116 abonnés
502 critiques
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5,0
Publiée le 18 avril 2016
Sous ses airs de thriller, ce film est surtout une étude de moeurs vénéneuse, implacable et fascinante. Hitchcock a particulièrement bien décrit le comportement et le caractère du photographe cloué dans son fauteuil roulant incarné par Stewart, habitué à saisir les images de la réalité et à observer, devenant un voyeur traquant ses voisins au téléobjectif et assouvissant des fantasmes personnels dans lesquels, entre pour une part, une certaine frustration sexuelle. Tout un microcosme social se révèle sous la caméra d'Hitchcock, dans un décor de cour intérieure d'immeuble, cadre quasi clos construit comme un piège et laissant apparaître l'ambiguïté des apparences. Ce décor construit à échelle réelle dans les studios de la Paramount, reste l'un des plus célèbres du cinéma, à l'instar de la maison de Psychose, et Hitchcock en virtuose de la technique, peut y donner libre cours à ce talent. Comme Psychose ou Sueurs froides, le film précipite d'un coup le spectateur au sein de l'intrigue criminelle comme s'il était aspiré par elle, devenant à l'image du héros photographe, un adepte du voyeurisme ; Hitchcock surveille l'inéluctable descente de cette intrigue construite comme une spirale à l'atmosphère envoûtante et au suspense soutenu, où il se joue des nerfs du spectateur. C'est la vie quotidienne qui bascule dans le cauchemar éveillé. James Stewart y est constamment remarquable, Grace Kelly y est d'une beauté absolument rayonnante, le ton érotique est latent, avec notamment la chemise de nuit transparente, mais aussi plein de sous-entendus, la perfection dramatique de ce film se terminant un peu de façon abrupte et trop classique, mais sinon, c'est un pur chef d'oeuvre, l'un de mes Hitchcock préférés, et l'un des 5 ou 6 très grands films du Maître.
Fenêtre sur cour : Un classique du grand maitre du suspense : Alfred Hitchcock. Et il y a de quoi car on peut dire oui, ce film est vraiment bon et maitrisé. De part son intrigue particulièrement intéresse. Vraiment, j’ai bien aimé l’idée du gars qui est bloqué chez lui a cause d’une jambe dans le plâtre et qui va comme ça observé ces voisins avec il faut le dire, un peu de voyeurisme. Et il va découvrir et soupçonné son voisin dans face qui aurait assassiné sa femme. Et la va se lancé une partie d’espionnage a la recherche d’indice et tout ça, du bord de sa fenêtre. Vraiment, intrigue prenante et captivant, avec comme toujours chez les Hitchcock du suspense et un final des plus palpitants avec un bon moment d’adrénaline. Donc voila, une intrigue bien ficelé et intéressant a suivre (qui na jamais regarder ses voisins ^^). Et puis voila, les personnages sont sympa a suivre, il y a un assez bon rythme, il y a juste deux, trois longueurs a cause de dialogue (sert soigné mais un peu long) ou des scènes pas trop intéressent, mais rien de grâce qui gâche le film. La réalisation est toujours aussi magistrale avec une superbe mise en scène qui marche du feu de dieux, avec aussi un très bon décor, il y en a que un lieu (le quartier) car l’intrigue se passe que dans un lieu mais il est très réussit et bien utilisé. Et pour finir, les acteurs sont quand a eux très convaincant et on retrouve l’excellent James Stewart au casting (comme dan beaucoup d’Hitchcock). Voila, un incontournable de la grand carrière de Hitchcock.
chef d'oeuvre absolu,un huis clos machiavélique, très tendu,difficile à supporter pour le spectateur,toutes les scènes sont magnifiquement filmées par le maitre du suspens,à voir et revoir inlassablement.
Quel film ! Mais moi je vais plûtot dire quel chef-d'oeuvre. Je comprends pourquoi on nomme Alfred Hitchcock le maître du suspense et en même temps le meilleur réalisateur de tout les temps. J'en reviens pas comment Hitchock arrive à filmer pendant une heure et quarantes minutes un voisin entrain de regarder par la fênetre avec ses jumelles ou son énorme appareil photo de l'époque. Mais en tout cas, je ne peut dire qu'on ne s'ennuie pas une seconde dans ce Hitchcock. On retrouve des personnages efrayants comme le voisin d'en face qui est dangereux (je n'en dirais pas un mot de plus sur cette personne) mais Hitchcock nous offre aussi des personnages doux et attachants, comme le merveilleux acteur James Stewart, qui mérite toutes les récompenses qu'on lui donne en tant que meilleur acteur ou autre, avec une aide-soignante/infirmière qui est un personnage qui à du caractère mais qui peut être en même temps très effrayée, et une Grace Kelly qui tient le rôle de meilleure actrice dans ce film de Hitchcock. spoiler: En tout cas, la fin du film nous offrent des émotions énormes (de la peur), surtout quand le soi disant tueur va essayer de tuer James Stewart, et qui finit finalement avec deux plâtres au jambes au lieu d'un seul Les fans d'Hitchcock adorent ce film, tout comme moi, et je pense qu'il marquera les films avec du suspense, et qui nous apprendra une bonne leçon, ne jamais regarder la ou il ne faut pas.
Surement pas le meilleur de ce chère Alfred. Le huit clos en lui même est bon, mais le suspens laisse à désiré et on à du mal à s'éprendre du héro. Le film reste quand même appréciable mais à beaucoup trop vieillis selon moi.
Très bon film d'Alfred Hitchcock comme d'habitude , l'histoire est intrigante et très prenante , le suspense a certes un peu de mal a décoller au début mais une fois lancé on ne décroche plus l'écran . Les acteurs sont excellent et la mise en scène soignée sous forme d'un huit clos . A voir absolument au moins une fois .
Petite perle de ludisme et d'humour. Cette fois-ci, Alfred s'adresse directement au spectateur, qui est représenté par ce génial Jimmy. Rear window, c'est plusieurs films. D'une part l'enquête d'un platré qui visiblement, VEUT voir un meutre dans sa cour, pour le distraire. Il y a aussi la vie de tous les jours de cette cour, où chaque élément renvoie au couple... et au problème principal de Jimmy, celui qu'il cherche à fuir justement, à savoir son couple avec Grace Kelly, plus belle que jamais (ca veut dire quelque chose!), qui trouve là probablement le seul rôle où on peut dire d'elle qu'elle est une bonne actrice. C'est un festival d'astuces cinématographiques que nous offre Alfred, les plans-séquences, l'utilisation des décors, regards-caméra... Bien sûr le film n'a pas la gravité et la richesse thématique de Vertigo, mais c'est avant tout une comédie. Et comment ne pas frissonner lorsque Jimmy est impuissant dans son siège alors que Grace est en danger (typiquement la terreur que recherche le spectateur qui va au cinéma), lorsqu'il est vu par le "méchant" (fantasme des films d'horreu) et lorsque ce dernier vient attaquer Stewart (après les livres dont vous êtes le héros, les films dont vous êtes le héros!). Quelques fous rires garantis donc, tant le second degré d'Hitchcock fait merveile.
De tous les Hitchcock que j'ai vus (j'admets qu'il n'y en a pas nécessairement autant que je le voudrais) c'est bien celui-là mon préféré. On y retrouve tout ce qui fait le succès des autres mais avec une intrigue peut être encore plus machiavélique par sa simplicité même et son originalité puisqu'il prend complètement le spectateur à rebrousse poil en renversant les codes du genre: la question n'est pas qui a commis le meurtre, ni même comment, mais y a-t-il eu meurtre -et c'est diabolique! On retrouve également le même sentiment de modernité, notemment au niveau des dialogues pleins de piquant et d'ironie, qui m'impressionne toujours autant dans les films du monsieur et bien sûr la mise en scène est virtuose: ce qu'il parvient à faire en terme de dynamisme avec de telles contraintes (puisque tout -ou presque- se déroule du point de vue de James Stewart cloué dans un fauteuil) est tout bonnement impressionnant; spoiler: quant à cette scène où le pauvre James Stewart attend piégé dans le noir l'arrivée de Thorwald (je n'avais même pas reconnu Raymond Burr tiens!): tout simplement viscérale . Enfin faut-il encore insister sur le couple de légendes qu'il met en scène? James Stewart et Grace Kelly, tout est dit! Chef d'oeuvre.
Alfred Hitchcock est au summum de son Art avec Fenêtre sur cour (1955) où il nous prouve ici et comme toujours qu’il est bien celui que l’on surnomme tous, le « maître du suspens ». Tout commence par un sublime plan séquence sur la vie de Jeff Jeffries, photographe professionnel, qui lors d’une course de voitures se retrouve la jambe dans le plâtre et cloué dans un fauteuil roulant. Ne pouvant plus travailler, il n’aura pour seul passe-temps, scotché à sa fenêtre, d’espionner ses nombreux voisins. Chacun y mène une vie différente, drôle, surprenante. Les jours se suivent et se ressemblent pour Jeff, jusqu’au jour où il suspecte l’un de ses voisins d’avoir assassiné sa femme. Sans preuve matérielle et ne pouvant se déplacer de chez lui, il va devoir parvenir à convaincre Lisa, sa petite amie, que ce qu’il affirme est bien la triste vérité. C’est alors qu’ils décident tous deux de mener l’enquête, afin d’éclaircir cette sombre histoire. Ce qu’il y a d’épatant ici, c’est que le film a été entièrement été tourné en studio (les décors sont si réels). Les deux interprètes principaux sont envoûtants, que ce soit James Stewart (L'Homme qui en savait trop - 1956) ou Grace Kelly (La Main au collet - 1955). A travers ce machiavélique polar où le voyeurisme prime avant tout, Hitchcock nous séduit du début à la fin !
Un peu mou à mon sens, un rythme assez décousu mais qui prend toute son importance sur la toute fin. Hormis cela et un montage moins actuel (longueurs et dénouement attendu) je n'ai rien à redire sur ce film. Le suspens est très bien géré, l'histoire est originale et bonne, la musique joue son rôle, la critique sous jacente du voyeurisme sert le scénario sans moralisation exacerbée, le huis clos s'insère bien dans l'ambiance et rajoute au suspens avec la proximité du tueur. Si on rajoute que les acteurs et les dialogues sont vraiment très bons on obtient un thriller efficace et sympa à ne pas louper.
Mon premier Hitchcock et j'ai adoré... Un même lieu et une telle simplicité peut mener à une histoire et un suspens fou si il est bien pensé. Un grand film...
On peut prendre le problème dans tous les sens, pour qui doit faire un tiercé des meilleurs films d'Hitchcock, Fenêtre sur cour est forcément dedans... La plus éblouissante démonstration qui soit autour de la thématique du voyeurisme, de ses effets secondaires sur la capacité humaine d'action et de décision (en amour comme au coeur d'une enquête policière). Car ce personnage principal immobilisé n'est pas seulement la mise en abyme de la position du spectateur qui est la nôtre, c'est aussi l'incarnation d'une dépendance physique, de l'impuissance d'un spectateur de sa propre vie qui se drogue à celle des autres.... Un film visionnaire en ce qu'il préfigure notre société actuelle, entièrement dédiée au culte de l'image si bien promue par l'avilissant royaume tout puissant de la télé.
Fenêtre sur cour reste sans doute le film le plus construit du réalisateur où chaque plan est maîtrisé à la perfection grâce à la construction de cet immense décor, dans les studios de la Paramount, d’un immeuble new-yorkais et de sa cour. Chaque fenêtre nous présente les habitants qui mènent leurs vies et que L. B. Jeffries observe de son appartement d’en face. Immobilisé suite à un accident, le photographe incarné par James Stewart va observer ses voisins et découvrir que le voyeurisme est un défaut qui peut révéler bien des choses qui auraient dû être caché. A partir d’un scénario tiré du roman de William Irish, Hitchcock réussi le pari du huis clos dans un appartement après celui sur un bateau avec Lifeboat. Comme toujours, Hitchcock dirige le suspense en maître en nous mettant dans une position de voyeur comme le personnage principal. Chaque petite fenêtre présente un voisin et sa situation : la danseuse sexy qui trouve du réconfort avec les hommes, le jeune couple marié, reflet de ce que Jeffries peut concevoir d’un mariage avec Carol sa petite amie où bien le compositeur au piano et surtout sa musique, qui jouera un rôle essentiel dans l’intrigue. C’est lui qui crée la musique d’ambiance du film au fur et à mesure de ses inspirations. On va de l’intrigue policière avec ce supposé meurtre de la femme du voisin à une comédie romantique entre Jeffries et Lisa. Celle-ci voulant être aimée malgré ces manières de fille de riche par « Jeff » qui n'a pas les mêmes valeurs qu'elle. Grace Kelly et James Stewart forment un excellent duo. Seconde participation chacun, sur un film du réalisateur, Grace révèle enfin tout son talent après des débuts mitigés dans Le crime était presque parfait et James dont le talent n’est plus à confirmer, tellement il nous donne ce qu’il faut voir sans rien faire. Tout se fait par les réactions sur son visage. N’oublions pas la touche d’humour noir de l’excellente Stella incarné par Thelma Ritter qui, malgré le drame qui se joue, se prend volontiers au jeu de Jeffries pour en apprendre un peu plus sur ce meurtre. Ce film est l’un des mieux réussi de son œuvre tant par sa mise en scène que par l’utilisation de la lumière et de la représentation de thèmes tels que le désir, le voyeurisme ou le rapport à autrui. Un film indispensable dans la continuité des chefs d’œuvre de son époque américaine.
Un synopsis minimaliste mais un suspense qui atteint des sommets, une intrigue extrêmement maline et prenante, un thriller en forme d'exercice de style très réussi. James Stewart et Grace Kelly sont très bons. Une acclamation de la critique pleinement justifiée ou comment faire un chef d'œuvre avec un minimum de décors et un maximum d'inventivité.
C'est un des chefs-d'oeuvre du maître. On a déjà tout dit à son sujet, notamment du point de vue technique avec un espace utilisé plus que restreint. Il s'agit en plus d'une formidable métaphore de la vie humaine avec tous les caractères possibles épluchés à la pelle. Non, ce ne sont pas des clichés mais de superbes représentations de la vie américaine des années 50, magistralement mis en scène sans dialogues inutiles. Ajoutez à cela une dose de suspense assez exceptionnelle et vous obtenez un des plus grands thrillers jamais tournés. Sans oublier bien sûr le duo mythique Stewart-Kelly, qui fait des étincelles en matière de sensualité et d'érotisme. "Fenêtre sur Cour" est une oeuvre tellement complète qu'il faut des dizaines de visions pour la comprendre. C'est peut-être ce côté innaccessible dont seul son auteur a le secret qui la rend encore plus fascinante. C'est une des perles du cinéma!