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    Fenêtre sur cour
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    497 critiques spectateurs

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    the_fan_of_inception
    the_fan_of_inception

    25 abonnés 582 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 octobre 2009
    Enorme succès et classique aujourd’hui. Suspense intense, angoisse, énigme: un des meilleurs film du réalisateur. La dernière demi-heure est parfaite...
    Theo
    Theo

    17 abonnés 896 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 mars 2024
    Dans le panorama luxuriant du cinéma classique, "Fenêtre sur cour" d'Alfred Hitchcock émerge comme une œuvre d'art incontestable, un chef-d'œuvre d'ingéniosité narrative et de suspense captivant. Ce film transcende les limites du thriller traditionnel pour se muer en une étude psychologique profonde et en une fresque sociale richement nuancée.

    La prémisse du film, centrée sur L.B. "Jeff" Jefferies, incarné avec brio par James Stewart, confiné dans son appartement après un accident, et se transformant en voyeur de ses voisins, se mue en une méditation captivante sur l'isolement, la curiosité et l'identité. Hitchcock, avec sa maîtrise habituelle de la tension et du récit, transforme une simple intrigue en une exploration fascinante de la condition humaine. Grace Kelly, dans le rôle de Lisa Fremont, illumine l'écran, apportant une touche de glamour et de sophistication, tandis que sa dynamique avec Stewart ajoute une couche supplémentaire d'émotion et de complexité à l'histoire.

    La réalisation d'Hitchcock est un tour de force. Chaque cadre est minutieusement conçu, transformant l'appartement de Jeff en une arène théâtrale où chaque fenêtre révèle une histoire différente, reflétant les multiples facettes de la société. La tension monte crescendo, avec une utilisation magistrale du son et de la musique, notamment la partition envoûtante de Franz Waxman, et une direction photographique innovante par Robert Burks, qui utilise la technologie VistaVision pour une clarté et une profondeur de champ époustouflantes.

    La narration du film est une leçon de subtilité et de retenue. Hitchcock manipule adroitement les éléments du suspense, gardant les spectateurs sur le fil du rasoir, tout en tissant des thèmes complexes comme la surveillance, la culpabilité et la rédemption. Le scénario de John Michael Hayes, adapté de la nouvelle de Cornell Woolrich, est un modèle d'écriture cinématographique, mélangeant avec habileté tension et humanité, humour et horreur.

    La performance de Raymond Burr en Lars Thorwald est à la fois terrifiante et tragiquement humaine, ajoutant une profondeur surprenante au récit. La contribution des acteurs secondaires, comme Thelma Ritter dans le rôle de Stella, l'infirmière terre-à-terre, et Wendell Corey en détective sceptique, enrichit l'histoire, apportant des moments de soulagement comique et des perspectives perspicaces.

    "Fenêtre sur cour" est aussi un film remarquablement avant-gardiste pour son époque, brisant les conventions et explorant des thèmes qui résonnent encore aujourd'hui. Son influence perdure, inspirant d'innombrables films et réalisateurs, et son esthétique et son approche narrative ont été analysées et célébrées dans les cercles académiques et parmi les cinéphiles du monde entier.

    En conclusion, "Fenêtre sur cour" est une épopée cinématographique, un joyau intemporel qui continue de fasciner, de divertir et de provoquer. C'est une célébration de l'art du cinéma, une œuvre qui demeure un pilier indiscutable de l'histoire du cinéma, témoignant de la vision singulière d'Hitchcock et de son génie inégalé. Ce film est une expérience cinématographique sublime, une fenêtre ouverte non seulement sur la cour d'un immeuble new-yorkais mais aussi sur l'âme humaine.
    Hotinhere
    Hotinhere

    549 abonnés 4 957 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 juin 2013
    Huis clos théâtral et plongée dans l'obsession et le voyeurisme. Pas le meilleur Hitchcock mais un film assez passionnant, qu'on ne regrette pas d'avoir vu au moins une fois.
    sly-stallone88
    sly-stallone88

    196 abonnés 2 224 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 avril 2010
    bien mené mais vieillissant, l'idée du scènario est excellente, la fin elle est stressante !!!
    halou
    halou

    118 abonnés 1 532 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 février 2009
    Un classique légèrement surfait.
    1008cent99
    1008cent99

    45 abonnés 180 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 mai 2018
    Alors certes ce film est certainement novateur pour l'époque etc etc... Mais le scénario est totalement basique, le dénouement est tellement... Sans surprises. Bref je suis assez déçu pour un film qu'ont présente comme un thriller exceptionnel c'est un pe mensonge. Par contre quel charisme ce duo entre James Stewart et Grace Kelly. Cette époque donne envie, l'ambiance du film est très plaisante et je ne me suis pas ou très peu ennuyer car il est vrai que la principal qualité de ce film est qu'il captive ! Néanmoins j'en reste tout de même déçu.
    MC4815162342
    MC4815162342

    397 abonnés 1 489 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 mai 2014
    Alors là, déçu, franchement déçu, je pensais franchement pas que ça arriverait, à part les Oiseaux j'ai vu aucun film d'Alfred Hitchcock et encore les Oiseaux il me semble avoir manqué des bouts, mais bon c'est le maître du suspense d'après sa renommé, peut être sur d'autres films alors parce que là franchement, je me suis limite ennuyé, y'a pas grand chose quoi, je vais me faire détruire surement mais voilà j'assume je suis pas entré dans l'histoire et pourtant l'idée de départ était prometteuse, un huis clos sous haute tension je me disais, et puis finalement j'ai ressenti aucune tension, peu de suspense, une petite musique tendue par dessus n'aurait pas été de trop, je sais bien que la musique ne fait pas tout mais là y'en avait bien besoin je pense, j'aurais tellement voulu être soufflé pour mon vrai premier Hitchcock en entier, mais bon je perd pas espoir, le gars a au moins 40 films à son actif donc bon je me rattraperais la prochaine fois.
    Bon à part une histoire peu passionnante (à mon gout évidement) il y'a incontestablement une très bonne mise en scène et une bonne réalisation.
    Donc pas mal sans plus.
    JokerDreizen
    JokerDreizen

    290 abonnés 310 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 janvier 2012
    J'ai trouvé Fenêtre sur Cour bon. Un moment très sympa pendant lequel Hitchcock nous confine dans un deux pièces avec pour seule échappatoire la vue d'ensemble sur une tripotée de voisins, dans une cour fermée. On entre aussi bien dans le trip du voyeurisme général que dans l'intrigue policière ; dommage que l'on se prenne au jeu qu'en moitié de film, malgré les dialogues agréables. Finalement, l'histoire aurait gagné à progresser un peu plus vite, pour pousser le procédé plus loin, la véritable tension se situant seulement sur le dernier quart d'heure, fichtrement bien réussi. Mais finalement, au delà de la lenteur de certaines scènes en première moitié de film, c'est l'amusement qui domine, parfois ponctué par des passages très drôles. Certes aujourd'hui le film ne peut pas procurer le même effet qu'en son temps, mais faut quand même admettre que pour un film de 1954, Fenêtre sur Cour a extrêmement bien vieilli ; ça se constate juste pour la mise en scène qui surpasse encore la plupart des films de nos jours.
    skell93
    skell93

    16 abonnés 308 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 juin 2013
    Ce film est souvent dit comme le meilleur du grand Hitchcock, je ne pense pas que ça soit le cas ! Fenêtre sur cour est un bon film de suspense avec d'excellents acteurs notamment James Stewart qui excelle comme à son habitude, l'intrigue est très intéressante. Le problème du film est le fait qu'il met du temps à démarrer, ce qui m'a surpris d'un film de Hitchcock. De plus, la fin est un peu prédictible. Bref, Fenêtre sur cour est un super thriller mais un peu surcoté par rapport aux autres films de Hitchcock, Le crime était presque parfait est meilleur par exemple.
    pierrre s.
    pierrre s.

    426 abonnés 3 304 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 janvier 2018
    Huit-clôt réalisé par le maitre originel du suspense, Fenêtre sur cour, est une œuvre qui a évidemment vieillit, notamment ses décors. Reste cette ambiance moite, et ce jeu de voyeurisme genialement réalisé.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 11 novembre 2012
    Fenêtre sur Cours et sans contexte l’un des meilleurs films du très grand Hitchcock, et dieu seul sait combien de films cultes il nous a servit au fil des années. La question est de savoir pourquoi, pourquoi affirmer que ce film est un chef d’œuvre incontesté du septième art et les détails qui le prouvent, effectivement tout le monde ne peut avoir les même goûts, ou les même attentes. C’est ça le cinéma, qu’il soit bon, moyen, mauvais on s’en contrefiche car rien ne vaut effectivement son propre point de vue. Alfred Hitchcock nous livre ici un film pas commun, il date certes mais la réalisation n’a pas pris un coup de vieux, il n’utilise que très peu de caméra et arrive à ancré énormément d’éléments importants et primaires. Le thriller de ce film est vraiment redoutable, pas besoin d’effet spéciaux à tout va pour le rendre passionnant, le cinéma d’Hitchcock c’est comme une œuvre d’art qui faut regarder à deux fois avant de cerner l’unique qualité. Les acteurs sont vraiment à leur aise, la ravissante Grace Kelly donne un charme à cet œuvre et le très bon James Steward n’a rien à se reprocher. Donc oui, sur énormément de points ‘’Rear Window’’ est une véritable référence cinématographique, quoi que l’on puisse en penser. C’est un des films qui à marqué le cinéma en son temps, et continue de faire parler de lui malgré son vieil âge. Chers spectateurs, ce film c’est et cela restera : du vrai cinéma.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 12 février 2013
    « Fenêtre sur Cour » met en scène Jeff, un reporter/photographe qui, à la suite d’un accident, se voit contraint de rester chez lui, immobilisé dans un fauteuil roulant. Ayant pour habitude d’observer les moindres faits et gestes de ses voisins, de nombreux indices vont l’amener à penser que l’un d’entre eux serait coupable du meurtre de sa femme.

    Cinéma à l’état brut, technique divine, intrigue fascinante, Hitchcock n’a pas besoin d’artifice et n’en a jamais eu besoin. Ce que certains définiront comme « un condensé Hitchcockien » est un classique, une perle du film à suspens. Placé en position de voyeur suprême, plaisir coupable de James Stewart, le spectateur se retrouve immergé dès les premières secondes au coeur de la pièce principale, ne pouvant détourner le regard des immeubles voisins mais aussi de l’écran. Ingéniosité d’une mise en scène alternant champ/contrechamp et effet de voyeurisme durant la majeure partie du film, le regard du spectateur ne sortant jamais de l’appartement, au même titre que le regard de James Stewart. Tenu d’une main de maître, chaque plan traduit un amour du perfectionnisme, une maîtrise de l’art du regard, une dévotion au 7ème art. Thriller subjuguant à la montée en intensité crescendo, il est inutile de chercher la fausse note. À ce sombre récit, Hitchcock apporte une teinte d’amour et d’humour au travers du couple étincelant : James Stewart et la magnifique Grace Kelly. 50 ans après sa sortie, l’éloge à l’égard du film ne faiblit pas, pour cette grande leçon que Hitchcock a donné au cinéma.
    Nicothrash
    Nicothrash

    367 abonnés 3 025 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 janvier 2024
    Nouvelle masterclass pour le précurseur Alfred Hitchcock qui nous livre ce coup ci un modèle de huit-clos et réussit à nous passionner durant presque 2h planqués dans un appartement (de studio). Il met déjà le doigt sur l'une des nombreuses tares de notre triste époque : le voyeurisme. James Stewart est tellement obnubilé par les agissements de ses voisins qu'il laisse en friche la somptueuse Grace Kelly qui n'attend pourtant qu'un signe. Quelle sacrée image également lorsqu'il réussit à convaincre sa prétendante ainsi que sa kiné de se joindre à lui, si déçu soit-il quand à priori tout va bien dans son immeuble ... Évidemment il y a quelques creux mais c'est contrebalancé par des dialogues amusants et des plans très intéressants. Hitchcock tape juste une fois encore et distille son suspens avec une pointe d'humour assez remarquable. Une réussite de plus dans la longue et superbe filmographie du maître du suspens.
    Gentilbordelais
    Gentilbordelais

    313 abonnés 2 969 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 mai 2022
    Hitchcock évoque le voyeurisme et le fantasme de tout un chacun (non sans humour) à travers ce scénario qui va dévoiler son étonnante surprise et un suspense crescendo. c'est surtout le prétexte de placer dans une lumière étudiée et tamisée, la beauté et la classe de G. Kelly face à l'acteur fétiche du réalisateur, J. Stewart. une leçon de cinéma en huit clos devenu un classique.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    133 abonnés 1 624 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 septembre 2023
    Le maître du suspense s’ingénie à nous faire prendre place dans son fauteuil de metteur en scène ; le spectateur sera le voyeur ; celui qui attend que se passe quelque chose pour celui qui attend cloué sur son fauteuil roulant. Dès les premiers plans, Hitchcock ballade en voyeur sa caméra dans une cour d’immeuble offrant une grande promiscuité ; promiscuité accentuée par les stores levés et fenêtres ouvertes des chaudes journées et nuits d’été. C’est donc un huis clos ; nous serons dans un appartement ouvert sur cette cour durant tout le film. La caméra nous fait faire le tour du propriétaire ; on verra de loin les différents appartements et voisins cohabitant dans cette cour, puis on finira par James Stewart suant, endormi et immobile dans son fauteuil roulant. Il se réveille, et son premier réflexe celui dont le métier est d’observer les autres, il est photographe de presse ; est de scruter attentivement la cour d’immeuble. La caméra reprend son même chemin circulaire ; mais notre regard pénètre l’intérieur des appartements et l’intimité des voisins ; nous serons aussi les voyeurs au regard aiguisé jugeant et interprétant tous les événements, jusqu’à ce qui pourrait être un fantasme. Et tout le film sera comme cela… un film indispensable.

    Pour compléter, Jérémy Gallet : « Fenêtre sur cour est fidèle à l’orthodoxie hitchcockienne, car il ménage un suspense savamment distillé et en même temps diablement méta-cinématographique, offrant une réflexion sur le regard, à travers un personnage cloué, qui devient une sorte de média entre le spectateur et le metteur en scène : à la fois objet de spectacle et curieux de tous ceux qui s’offrent à ses yeux. La fragmentation des intérieurs sur lesquels l’œil du héros se promène dissémine de potentiels films, déclinés en autant de situations correspondant à l’amour, qu’il s’agisse du désir, incarné par une jeune femme en petite tenue, de la scène de jalousie, en passant par l’étreinte d’un couple, qui baisse ensuite le store, ou de la solitude d’une dame mimant un repas aux chandelles. Le photographe immobile lui répond et synchronise son geste avec celui de cette voisine, levant son verre à l’unisson de leur manque affectif.
    L’immobilité de Jeffries est suffisamment polysémique pour exciter notre réflexion : d’une part, elle figure une sorte d’indécision sentimentale que souligne le premier long dialogue piquant avec l’infirmière Stella ; d’autre part, elle le force à voir ce qu’il ne devrait pas voir, mais auquel il prend goût, devenant une sorte de projection symbolique du spectateur, tel que Hitchcock le construit par le simple effet du suspens ; enfin, elle permet, grâce à une translation autobiographique, de configurer les fantasmes du réalisateur, dont le héros prolonge le regard en s’attardant sur une femme quasiment dévêtue, bientôt affublé, pour poursuivre ses investigations, d’un téléobjectif à la forme phallique. Cet objet psychanalytique, noteront les plus facétieux, retient Lisa et Stella qui, à leur tour attirées par le spectacle, entreprennent d’épier les faits et gestes d’un inquiétant voisin.
    Mais il y a plus troublant encore : la première apparition quasiment surnaturelle, face caméra, de Grace Kelly : on ne saurait oublier l’intensité incandescente de ce visage penché sur le voyeur, lui offrant l’accomplissement de ce qu’il désire, même si les deux personnages sont nettement séparés par leurs projets. Et la mise en scène le souligne, car tandis que la caméra saisit souvent Lisa dans un environnement de couleurs chaudes, Jeffries demeure, par contraste, engoncé dans un vêtement d’une froideur monochromée, en l’occurrence une chemise bleue. »
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