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    Fenêtre sur cour
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    Nicothrash
    Nicothrash

    300 abonnés 2 964 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 janvier 2024
    Nouvelle masterclass pour le précurseur Alfred Hitchcock qui nous livre ce coup ci un modèle de huit-clos et réussit à nous passionner durant presque 2h planqués dans un appartement (de studio). Il met déjà le doigt sur l'une des nombreuses tares de notre triste époque : le voyeurisme. James Stewart est tellement obnubilé par les agissements de ses voisins qu'il laisse en friche la somptueuse Grace Kelly qui n'attend pourtant qu'un signe. Quelle sacrée image également lorsqu'il réussit à convaincre sa prétendante ainsi que sa kiné de se joindre à lui, si déçu soit-il quand à priori tout va bien dans son immeuble ... Évidemment il y a quelques creux mais c'est contrebalancé par des dialogues amusants et des plans très intéressants. Hitchcock tape juste une fois encore et distille son suspens avec une pointe d'humour assez remarquable. Une réussite de plus dans la longue et superbe filmographie du maître du suspens.
    Gentilbordelais
    Gentilbordelais

    272 abonnés 2 816 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 mai 2022
    Hitchcock évoque le voyeurisme et le fantasme de tout un chacun (non sans humour) à travers ce scénario qui va dévoiler son étonnante surprise et un suspense crescendo. c'est surtout le prétexte de placer dans une lumière étudiée et tamisée, la beauté et la classe de G. Kelly face à l'acteur fétiche du réalisateur, J. Stewart. une leçon de cinéma en huit clos devenu un classique.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    113 abonnés 1 580 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 septembre 2023
    Le maître du suspense s’ingénie à nous faire prendre place dans son fauteuil de metteur en scène ; le spectateur sera le voyeur ; celui qui attend que se passe quelque chose pour celui qui attend cloué sur son fauteuil roulant. Dès les premiers plans, Hitchcock ballade en voyeur sa caméra dans une cour d’immeuble offrant une grande promiscuité ; promiscuité accentuée par les stores levés et fenêtres ouvertes des chaudes journées et nuits d’été. C’est donc un huis clos ; nous serons dans un appartement ouvert sur cette cour durant tout le film. La caméra nous fait faire le tour du propriétaire ; on verra de loin les différents appartements et voisins cohabitant dans cette cour, puis on finira par James Stewart suant, endormi et immobile dans son fauteuil roulant. Il se réveille, et son premier réflexe celui dont le métier est d’observer les autres, il est photographe de presse ; est de scruter attentivement la cour d’immeuble. La caméra reprend son même chemin circulaire ; mais notre regard pénètre l’intérieur des appartements et l’intimité des voisins ; nous serons aussi les voyeurs au regard aiguisé jugeant et interprétant tous les événements, jusqu’à ce qui pourrait être un fantasme. Et tout le film sera comme cela… un film indispensable.

    Pour compléter, Jérémy Gallet : « Fenêtre sur cour est fidèle à l’orthodoxie hitchcockienne, car il ménage un suspense savamment distillé et en même temps diablement méta-cinématographique, offrant une réflexion sur le regard, à travers un personnage cloué, qui devient une sorte de média entre le spectateur et le metteur en scène : à la fois objet de spectacle et curieux de tous ceux qui s’offrent à ses yeux. La fragmentation des intérieurs sur lesquels l’œil du héros se promène dissémine de potentiels films, déclinés en autant de situations correspondant à l’amour, qu’il s’agisse du désir, incarné par une jeune femme en petite tenue, de la scène de jalousie, en passant par l’étreinte d’un couple, qui baisse ensuite le store, ou de la solitude d’une dame mimant un repas aux chandelles. Le photographe immobile lui répond et synchronise son geste avec celui de cette voisine, levant son verre à l’unisson de leur manque affectif.
    L’immobilité de Jeffries est suffisamment polysémique pour exciter notre réflexion : d’une part, elle figure une sorte d’indécision sentimentale que souligne le premier long dialogue piquant avec l’infirmière Stella ; d’autre part, elle le force à voir ce qu’il ne devrait pas voir, mais auquel il prend goût, devenant une sorte de projection symbolique du spectateur, tel que Hitchcock le construit par le simple effet du suspens ; enfin, elle permet, grâce à une translation autobiographique, de configurer les fantasmes du réalisateur, dont le héros prolonge le regard en s’attardant sur une femme quasiment dévêtue, bientôt affublé, pour poursuivre ses investigations, d’un téléobjectif à la forme phallique. Cet objet psychanalytique, noteront les plus facétieux, retient Lisa et Stella qui, à leur tour attirées par le spectacle, entreprennent d’épier les faits et gestes d’un inquiétant voisin.
    Mais il y a plus troublant encore : la première apparition quasiment surnaturelle, face caméra, de Grace Kelly : on ne saurait oublier l’intensité incandescente de ce visage penché sur le voyeur, lui offrant l’accomplissement de ce qu’il désire, même si les deux personnages sont nettement séparés par leurs projets. Et la mise en scène le souligne, car tandis que la caméra saisit souvent Lisa dans un environnement de couleurs chaudes, Jeffries demeure, par contraste, engoncé dans un vêtement d’une froideur monochromée, en l’occurrence une chemise bleue. »
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    GyzmoCA
    GyzmoCA

    142 abonnés 1 727 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 août 2019
    Hitchcock réalise avec « fenêtre sur cour » un classique de suspense avec ses acteurs fétiches que sont Grace Kelly et James Stewart . Il maitrise à la perfection ce huit clos prenant en jouant sur les émotions et les regards de l'acteur principal. Le tueur d en face (alias Raymond Burr qui deviendra Perry Mason dans la série célèbre du même nom) est superbement casté et fait peur dès les premières prises de vues .

    Chaque détail et plan de caméra est étudié par le maître du suspense pour donner une tension instantanée.
    Quand on pense voyeurisme , on pense à James Stewart avec son plâtre et ses jumelles .
    Une fois le film visionné, regarder la fenêtre des voisins nous fera penser à lui .

    Le décor est le film, le film est le décor, comme un tableau vivant.
    Un cas d école pour tous les cinéastes en herbe .
    Fenêtre sur cour est une œuvre majeure du cinéma qui a fait date.
    Encore une du maître du suspense anglais .

    Seul bémol , le film est bien ancré dans les années 50 avec un rythme un peu lent et un peu trop de dialogue long ... mais ça reste un petit bémol .
    brianpatrick
    brianpatrick

    72 abonnés 1 543 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 janvier 2024
    C'est un film très intéressant car c'est un des premiers films bon marchés. Une cour comme décor. Une cour de New York à Los Angeles. Le réalisateur, le grand maître du suspens. Un film qui me viellit pas.
    Nicolas S.
    Nicolas S.

    79 abonnés 1 523 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 janvier 2022
    Parmi les films de Hitchcock, je placerai "Fenêtre sur cour" dans le haut du panier.

    C'est en effet un film à suspense efficace. D'une part, parce que l'histoire en elle-même est redoutable : un photographe en fauteuil roulant espionne ses voisins pour tuer le temps et croit avoir découvert un meurtre dans l'immeuble d'en face. Il y a de la matière avec un tel pitch pour se jouer du spectateur, l'envoyer dans des impasses, le faire douter.

    D'autre part, parce que le réalisateur a su ne pas tomber dans l'immobilisme qui aurait pu résulter de son unité de lieu. Au contraire, la caméra se ballade le long de la façade, des effets visuels miment la vision au travers de jumelles ou d'un objectif d'appareil photo, etc ...

    De telle sorte que, malgré un personne principal qui ne bouge quasiment pas et donc un film qui se déroule exclusivement dans une pièce, on ne s'ennuie pas.

    Pour réussir cela, il fallait également des acteurs suffisamment magnétiques pour attirer l'attention du spectateur et la conserver. Ce fut une bonne pioche lorsque Grace Kelly fut recrutée. Difficile d'imaginer quelqu'un d'autre reprendre ce rôle aujourd'hui. Elle a mis la barre très haut.

    James Stewart, également, parvient à capter l'attention et à nous maintenir en haleine, malgré un personnage très tête à claques.

    Et puis, j'ai une petite affection pour l'infirmière, peut-être le personnage avec les meilleures lignes de dialogues. Belle trouvaille, elle apporte des instants humoristiques bienvenus pour faire descendre la pression.

    Mais ce que je retiendrai, c'est probablement ce final. Vite expédié mais diablement marquant.

    Un bon Hitchcock en somme.
    Artriste
    Artriste

    86 abonnés 1 836 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 novembre 2021
    Avec Fenêtre Sur Cour, Alfred Hitchcock nous offre ici un film à suspens atypique. L'histoire nous fait suivre un reporteur photographe qui après s'être cassé la jambe se retrouve chez lui immobilisé. Petit à petit il va se passionner pour ce qui se passe derrière les fenêtres des voisins au point d'en devenir obsédé. Ce voyeur va entrainer avec lui son entourage dans les machinations qu'il se fait à travers ce qu'il voit jusqu'à aller trop loin. Ce huis clos astucieux est plaisant à suivre même s'il comporte quelques longueurs et qu'il se veut redondant. Il faut dire que l'on ne quitte pas cet appartement même si il se passe de l'action dans le voisinage. Tout l’intérêt de l'intrigue se joue dans les discussions entre les différents protagonistes. Les personnages sont agréables et interprétés par un superbe casting. Le charismatique James Stewart et la rayonnante Grace Kelly en tête d'affiches, secondés par Wendell Corey et Thelma Ritter. Ces quatre là vont douter, enquêter et se quereller ensemble jusqu'au dénouement final. Les dialogues qu'ils s'échangent sont central, ces derniers étant nombreux et pour la plupart du temps agréables à entendre. Hélas ce n'est pas tout le temps le cas et quelques passages sont un peu longs. Côté réalisation Alfred Hitchcock réussi à donner vie à ces façades, passant de fenêtres en fenêtres avec plus ou moins de discrétion, nous faisant à chaque fois découvrir de nouvelles choses. Les décors de ces bâtiments finissent par faire de nous un habitant de ce bout de quartier. Malheureusement les transitions ne sont pas aussi travaillés. La b.o. elle est plutôt discrète et plaisante même si on ne la gardera pas en tête. Reste une fin surprenante qui change de ton par rapport au reste du récit. Au final, Fenêtre Sur Cour possède de très belles qualités qui font que c'est un film maitrisé à voir même si tout n'est pas non plus parfait.
    gabdias
    gabdias

    77 abonnés 1 755 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 mars 2018
    Huit clos étouffant et mise en scène théâtrale pour l’un des grands classiques du maitre du suspens A.Hitchock. Si le dénouement manque peut-être de vraie tragique, la montée perpétuelle de la tension est à voir et à revoir comme la perfection du genre et que dire du superbe couple Stewart / Kelly ?
    Starwealther
    Starwealther

    50 abonnés 1 161 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 avril 2021
    "Rear Window" rentre dans les plus grands longs métrages de la filmographie Hitchcockienne. "Fenêtre sur cour" est un film sur le cinéma, une déclaration d'amour à ce qu'il aime tant. Hitchcock disait "Rien n'aurait pu m'empêcher de tourner ce film car mon amour pour le cinéma est plus fort que n'importe quelle morale". Le reporter Jeffries interpreté par James Stewart est le voyeur représentant le spectateur de cinéma. L'immeuble d'en face représente l'écran de cinéma et les voisins d'en face par leurs actions et paroles font le film. Par la vision de Jeffries de l'autre côté de la cour, on peut suivre la vie amoureuse très différente de tous ses voisins. Une danseuse invite plein d'hommes chez elle, tandis qu'un musicien célibataire se noie dans l'alcool, une femme seule dîne avec un invité imaginaire en face d'elle et bien sûr ce qui nous intéresse le plus : un couple dont la femme est au lit malade se disputent sans arrêt. C'est d'un grande richesse cinématographique. De plus, la mise en scène est parfaitement menée grâce à l'utilisation de l'effet Koulechov (plan sur les voisins d'en face puis plan très rapproché sur le visage de James Stewart), cette façon de filmer nous immerge pleinement dans le voyeurisme de Jeffries. Par ailleurs, les acteurs James Stewart et Grace Kelly sont excellents et participent grandement à la réussite du film. Hitchcock traite leur relation comme un amour encore différent de tout ce que peuvent vivre ses différents voisins. Une oeuvre qui restera dans les annales du cinéma.
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    48 abonnés 742 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 janvier 2018
    Hitchcock tourne ce huis-clos avec son habillté habituelle et propose une mise en scène théatrale. Le couple vedette Kelly-Stewart tient la rampe avec brio et panache. Cependant, le temps a fait son effet et le film manque de peps, et d'action pour ne pas trouver certains des dialogues un peu longuets et surannés.La tension est longue à venir et les coups de théatre peu nombreux. Il reste malgré quelques belles tranches de vie intime, vu de l'arrière du décor, un couple dormant sur le balcon, la midinette faisant sa gym, le musicien toujours prêt à faire un boeuf. Bien huilé, le plat proposé, riche et sans surprise, reste traditionnel de l'époque, et souffre la comparaison avec une cuisine moderne, faite de suspens plus intense, et de scènes d'action plus percutantes. TV2 - janvier 2018
    Eselce
    Eselce

    1 218 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 février 2016
    Un photographe à la jambe plâtré se retrouve cloîtré chez lui et commence à épier ses voisins d'en face, par simple occupation. Brusquement, il soupçonne un meurtre chez l'un d'eux et mène l'enquête de sa fenêtre. Les 20 dernières minutes continuent à me faire stresser lorsqu'il se met à chercher des preuves irréfutables de ce qu'il avance à son ami policier. Un excellent divertissement.
    Acidus
    Acidus

    632 abonnés 3 660 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 juin 2015
    Encore un très bon film signé Hitchcock. Ce n'est certes pas son meilleur mais il n'en demeure pas moins bourré de qualités. "Fenêtre sur cour" tire principalement sa force de son suspens et des nombreuses questions que le spectateur peut se poser durant l'intrigue. Est-ce que le voisin a bien tué sa femme ou y a t-il eu méprise? Tel est le mystère qui tient nos sens en alerte. Il faut dire aussi que le long métrage est parfaitement servi par son casting et par la mise en scène du Maître. Un incontournable.
    tisma
    tisma

    262 abonnés 1 869 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 février 2022
    Une œuvre iconique et qui est sublimement porté par l'œil incroyable de Mr Hitchcock. Grace Kelly est puissante et les acteurs qui l'entourent portent aussi bien leur rôle !
    I'm A Rocket Man
    I'm A Rocket Man

    226 abonnés 2 883 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 27 novembre 2022
    Pfff. j'ai été déçu par ce film... il y a quelques jours j'ai regardé 'Sueurs froides' et j'avais tellement aimé ça que j'ai voulu continuer les classiques d'Hitchcock mais là je me suis ennuyé... l'enquête est longue à se mettre en place & le scénario n'est pas aussi surprenant que dans 'Vertigo' fait que je suis ressorti de ce film avec une sensation de raté... c'est triste à dire mais c'est vrai... reste la belle présence de la magnifique Grace Kelly qui a au moins apporté un peu de glamour à ma soirée !
    bobmorane63
    bobmorane63

    157 abonnés 1 902 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 juillet 2011
    Un chef d'oeuvre de plus du réalisateur et maitre du cinéma de suspense Alfred Hitchcock !!! "Fenetre sur cour" est un long métrage qui se tient sur un lieu unique, un lotissement de plusieurs étages ou sous une grosse chaleur, un homme reporter de métier reste cloitré chez lui dans un fauteuil roulant avec une jambe sous le platre. Sa principale occupation, regarder ses voisins par la fenetre, une fille qui fait de la danse, une famille qui adorent voir leur chien dans un panier, des musiciens fetards, un couple qui se dispute etc... L'homme reçoit chaque jour de la visite de sa masseuse et d'une ravissante jeune femme amoureuse et les scènes de baisers sont d'une réussite au passage. Dans tout ça, l'homme voyeur soupçonne un voisin particulier dont la femme disparait mysterieusement, est-ce un coup de paranoia de l'homme qui accumule les sommeils et les reveils bruisantes et il faut des preuves. Film étonnant en matière de qualité de mise en scène, la caméra d'Alfred Hitchcock jongle sur les appartements aidé d'un scénario solide. Un long métrage dont le thème a été pompé plusieurs fois depuis. Et puis l'interprétation juste et élogieuse de James Stewart au coté de la jeune muse du cinéaste belle et excellente Grace Kelly. Un monument du cinéma.
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