Mon compte
    La Corde
    Note moyenne
    4,0
    5506 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur La Corde ?

    265 critiques spectateurs

    5
    56 critiques
    4
    116 critiques
    3
    61 critiques
    2
    23 critiques
    1
    7 critiques
    0
    2 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 30 janvier 2012
    Plutôt décevant pour un Hitchcock, La Corde se trouve être plutôt mou du genou, ou du moins assez mal équilibré. Le petit jeu du chat et de la souris, sensé faire monter la pression; ne prend finalement pas, ou trop peu. Bon faut quand même rester honnête, c'est pas non plus une calamité, le film a bien des qualités et certaines scènes restent marquées par l'intelligence de l'illustre réalisateur. Je pense notamment à cette scène où l'on voit la servante commencer à débarrasser le coffre pour y ranger les livres. On y retrouve la facilité avec laquelle Hitchcock parvient à jouer avec les nerfs du spectateur. De plus, le film serait plutôt audacieux sur deux plans. Premièrement, le réal tente de créer l'illusion d'un long-métrage composé par un seul plan-séquence. Et même s'il vient malencontreusement tout gâché avec des coupes dissimulées mais ultra-voyantes (un peu paradoxale tout ça), tant pis, l'envie est tout de même là. Deuxièmement, le film aborde l'homosexualité, timidement certes mais pour l'époque ça a dû en choquer plus d'un. Rajoutez à ça un beau casting, James Stewart en chef de file, il en ressort un film loin d'être parfait mais néanmoins appréciable à sa façon !
    k11-sogood
    k11-sogood

    18 abonnés 267 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 mai 2010
    Contrairement a un film classique dont la réalisation sert l'histoire, on sent vraiment qu'ici c'est la réalisation qui prime. Je ne vais pas m'etendre car d'autres le font bien mieux que moi. Mais incontestablement, l'aspect technique et scenaristique fait l'interet du film. Si on ne retrouve pas la "magie" du scénario qu'il y a d'habitude dans les Hitchcock on se délecte cette fois de l'humour et la finesse avec lesquels le réalisateur joue avec les codes sociaux : le cercueil qui sert de table aux convives, l'homosexualité en philigramme, le débat sur le droit des élites à tuer, la femme et la vénalité, la jouissance, le plaisir de tuer. Toujours dans la plus parfaite ambiguité !
    L. Lawliet
    L. Lawliet

    20 abonnés 357 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 août 2023
    Adapté de la pièce de théâtre à décor unique (Rope´s End), "La Corde", parus en 1948 fut adaptée par le Grand Alfred Hitchcock, qui nous proposa son premier film en couleur, remplit de suspens inquiétant. Sa filmographie est composée d'un grand nombre de thrillers et "La Corde" est sûrement l'un des plus connus. Cette œuvre du réalisateur de "Psychose" est un huis-clos rondement mené. Le film débute par le meurtre d'un certain David par deux hommes, Brandon et Philip, deux personnages voyant chacun la vie différemment… Mais exécutant tous les deux un meurtre cynique, pour lequel la vie humaine n’a aucune valeur face à la jouissance personnelle du danger et face au désir de mettre en pratique des théories spéculatives et provocatrices sur le meurtre. Ces deux amis le tue juste avant un dîner où David était justement invité, ainsi que ses parents et des amis. Le défi étant pour les deux meurtriers de parvenir à cacher leur assassinat aux invités, alors même que le corps du malheureux est encore dans la pièce. Aussi bien dans le fond que sur la forme, ce film est une réussite. L'enjeu est de savoir si le cadavre sera découvert ou non. Mais l'effet sur le spectateur est troublant : malgré l’horreur de la situation, on aurait presque envie que le cadavre ne soit pas découvert. C’est Rupert Cadell, interprété par le sublime James Stewart, qui, spoiler: loin d’être cupide, constatera l’angoisse et la méfiance des deux personnages tournant autour du coffre où repose le cadavre de David.

    Son intrigue en huit clos est renforcée par la philosophie et les soupçons de chaque personnage, tous différents en apparence, mais fusionnel dans la peur de l’impensable. Être rassuré est le meilleur moyen d’accepter la situation, même si c’est un mensonge raconté (dans l’idée) par un monstre.
    Mais sa plus grande particularité vient de sa mise en scène. En effet, le tout est filmé en un seul plan-séquence, ou le sol était convert de dessins et de cercle numérotés directement sous l’œil de la caméra à certains moments, mais impossible pour le spectateur d’y faire gaffe, intéressé par les conversations paradoxales des personnages, parlant de bourgeoisie, de peinture ou encore de meurtres ! Ces discours renforçant davantage la performance des acteurs tant tout est millimétré. Ce parti pris apporte un plus indéniable à travers cet œil qui se faufile pour se focaliser sur des détails que certains protagonistes aimeraient cacher. Le lieu où se déroule l'action est également bien pensé notamment via la grande fenêtre offrant une vue grandiose sur New York, servant au passage de cadran pour nous situer ou nous en sommes dans le déroulé de la soirée.
    Les subtilités parfois discrètes, ou parfois théoriques dans les conversations, échapperont aux amateurs du cinéaste, quelques fois complexes.
    Ainsi... si toutefois la corde n’est pas aussi fort que d’autres films du maître, il n’en demeure pas moins extrêmement intéressant, tant par la gageure technique précédemment évoquée, que par la réflexion qu’il suscite sur l’humanité. Ce fond passionnant est néanmoins malheureusement quelque peu gâché par le revirement intellectuel du professeur invité, bienséance oblige probablement.
    "La Corde" est un film on l'on prend parti avec tous ces personnages, on encaisse les coûts de pressions et les variations du dialogue assez conjugales et théâtrales. Mais si nous n'avions jamais vu d'Hitchcock, voir "la Fenêtre sur Cour" ou "Sueur-Froide" nous aidera mieux à comprendre s'impliquer dans la finesse de sa réalisation !
    ManoCornuta
    ManoCornuta

    273 abonnés 2 878 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 mars 2016
    Un très bon Hitchcock, où il ne s'agit pas ici de résoudre un grand mystère mais, comme dans Columbo, de chercher l'erreur commise par l'assassin. Avec l'illusion du plan-séquence unique, Hitchcock maintient et amplifie au long du film la sensation d'étouffement et de malaise qui s'installe. Servi par des interprètes brillants et des dialogues ciselés, la Corde est un suspense efficace et stylisé tout à fait remarquable dans son genre.
    Themistocle_480
    Themistocle_480

    59 abonnés 240 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 janvier 2012
    Oeuvre à part dans la vaste filmographie du grand Hitchcock, puisqu'il est tourné comme une pièce de théâtre...mais quelle pièce de théâtre! Un scénario génial, passionnant, poignant dès le départ: deux étudiants étranglent leur ancien camarade de classe pour se donner des sensations fortes, puis organisent un repas autour de la caisse où le cadavre a été caché...Autant vous dire que la tension monte en creschendo jusqu'à la fin, que le suspense prend aux trippes à chaque nouvelle répliqe. Film original également: ce sont les meurtriers qui sont les protagonistes. Ils livrent leur psychologie, leur "morale" et leur état d'esprit au spectateur, créant une irrésistible empathie. Les codes du film à suspense se trouvent inversés: le spectateur ne se demande pas qui est le meurtrier, mais plutôt comment ces deux meurtriers vont-ils se débrouiller. Il se prend même à souhaiter avec eux leur réussite, tant l'empathie est efficace. Croyez moi, rien n'est plus poignant que d'assister aux agissements de ces deux meurtriers et d'étuder leus réactions, leurs pensées...La succession des péripéties est excellente, subtile, elle parvient à tenir en haleine jusqu'à la scène finale. Les dialogues sont tout simplement extraordinaires, d'une subtilité délicieuse qui nous livre les plus infimes détails de la psychologie des meurtriers, d'une vivacité qui fait de chaque scène un acte de théâtre passionnant. Le film pose un certain nombre de questions à propos de la criminalité, du bien et du mal...Le scénario fait preuve d'un cynisme délectable, superposant la bienséance de la haute société aux pulsions meurtrières et à l'excentricité des protagonistes. La mise en scène d'Hitchcock est elle aussi d'une subtilité impressionnante, parvenant à créer une forte tension grâce aux plans séquences, ou à focaliser le suspense sur un objet précis sans rompre l'illusion du récit. Le film est néanmoins limité par son format: c'est une très bonne pièce de théâtre, mais ça reste une pièce de théâtre: on est très loin, par exemple, de la dimension romanesque de la Mort aux Trousses; les surprises sont elles aussi assez limitées, et on regrette l'absence d'un coup de théâtre final. ça reste un très bon film de suspens psychologique, tendu, noir, macabre, qui devrait ravir les fans du Maître du Suspense, lequel nous prouve une fois de plus son talent et sa diversité.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 15 juillet 2010
    Hitchcock a filmé ce huit-clos tel une pièce de théâtre filmée d'un trait, sans coupure. D'aucuns en parle comme une prouesse, mais il s'agit plutôt d'une audace digne d'être saluée, le résultat étant fort original et fort plaisant. D'autant que pour un œil moderne et critique les raccords paraissent souvent grossiers, et, par ailleurs le même observateur pourra aussi s'attarder attendri sur une maquette de New York pour décors nocturne. Ceci étant, sur le fond, La corde affiche des dialogues absolument savoureux, et le sujet résonne également comme intemporel: une classe supérieure persuadée de détenir la vérité et de pouvoir sacrifier le faible selon un dessein qu'il est seul à pouvoir entrevoir. Le moins éduqué n'étant qu'un instrument révocable. Cette
    lutte des classes récurrente chez Hitchcock trouve ici une illustration culminante tant elle s'approche du nazisme, et tant l'Histoire ou l'observation du monde de notre quotidien correspondent parfaitement à ce mécanisme cynique.
    Thibault F.
    Thibault F.

    52 abonnés 822 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 octobre 2015
    Premier film en couleur pour Hitchcock, La Corde use des ficelles théâtrales pour lancer le spectateur à corps perdu dans une sorte de partie de Cluedo grandeur nature. Ici, il est nul question de savoir qui est le meurtrier mais de savoir comment celui-ci va être démasqué. C'est franchement une réussite, une prouesse technique sans précédent avec une volonté pour le réalisateur de faire croire au spectateur qu'il assiste à un seul plan séquence (malignité du metteur en scène qui ne possède que des bobines de 10 minutes). Le mouvement de la caméra est fluide, vogue à travers la multitude de personnages qui se trouvent essentiellement dans une seule pièce. Un huit clos convaincant, solide mais qui possède quelques défauts à commencer par des personnages secondaires inutilisées entrainant une certaine forme de frustration chez le spectateur et une mécanique qui semble s’essouffler dans les 10 dernières minutes. Cela reste divertissant et surtout une très belle prouesse cinématographique !
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 28 février 2011
    Bon film d'Alfred Hitchcock, et même presque très bon film, s'il ne jouait pas tant sur le coté "dissertation de philo", comme je vais l'expliquer... Mais l'idée est excellente (adaptation d'une pièce de théâtre, tiré lui-même d'un fait divers) : deux étudiants, Brandon (John Dall, bon dans son rôle d'ignoble abruti) et Philip (Farley Granger moins bon, exagérant trop son côté poule mouillée au fur et à mesure du film), décident de tuer un de leurs camarades, Dave, sans aucune raison et pour ainsi dire pour l'expérience, et organisent à la suite de ce crime un dîner avec leurs proches sur le lieu même de ce crime, où le père et la fiancée de Dave sont présents parmi d'autres. Servir, sur le coffre dans lequel repose le cadavre, un buffet aux proches de Dave, quelle oeuvre d'art ! Quelle ( - non pas ignominie, puisqu'il s'agit d'amoralisme mais) beauté !
    En somme, un huis clos très bien monté, amené par le premier plan/générique du film en extérieur, à la suite duquel tous les autres plans du film se dérouleront dans l'appartement de Brandon et Philip (oui, à travers tout le film coule une cordiale atmosphère d'homosexualité, mi-feinte mi-suggérée). L'espace confiné dédié au film agit très bien sur l'effet général : le spectateur est coincé, comme contraint à poursuivre l'odieuse scène que construisent les deux meurtriers. Bref, sentiment certain de gêne face à quelque chose à quoi l'on s'oppose fondamentalement, mais qui pourtant se construit très bien, et surtout rationnellement. Cela dit, faut pas déconner, le film n'est pas pour autant suffocant, simplement prenant mais sans prendre vraiment les tripes. Le boss du suspense, oui, mais en mode petit bras sur ce coup-là. Gros boulot quand même sur la forme du film, avec seulement 11 plans (!!!), produisant assez bien l'illusion d'une grande continuité, d'une grande plage unique sur laquelle viendrait se jouer une tragédie moderne. Côté son, pas grand-chose à se mettre sous la dent (à part deux trois incursions au piano par Philip ; mais on voit très bien qu'il ne joue pas, et je déteste ça).
    Et pour une bonne raison, c'est que le film penche vers un dilemme, une lutte, une tension morale quasi intellectualiste (et donc quasi exclusivement discursive, et non musicale ou artistique) : le film est trop une dissert' pour être un chef-d'oeuvre. En gros, ça se résume à une idée assez simple, mais pas inintéressante (parce que nietzschéenne, bien entendu) : si rien ne compte dans la vie que l'intensité et l'accroissement de l'intensité (le plaisir n'étant pas disjoint de la problématique, se rajoutant comme un couronnement de l'intensité), le crime n'est-il pas une des sources les plus importantes d'inetnsité, de plaisir, et donc de vie ? Autrement dit, amoralisme radical du côté des deux étudiants tueurs (le crime n'est pas une chose immorale pour une certaine élite d'êtres supérieurs, il est par-delà bien et mal, comme disait l'autre, une simple affirmation de force sur les êtres inférieurs).
    Contre cette machinerie infernale (limite nazie, il faut bien le dire, mais certainement pas nietzschéenne) se dresse la figure de Rupert Caldwell (James Stewart, très bon), l'ancien prof' (sûrement de philo) de tous les étudiants en question, qui découvre peu à peu le massacre intellectuello-hallucinatoire des deux fous faux-nietzschéens. Et ce qui est drôle, ou en tous les cas bien réussi, c'est qu'il résout l'affaire sur le terrain même des deux criminels : sur le plan de la morale, de la mauvaise conscience. Pour rentrer un peu dans les détails, Brandon assume le crime-intensité pas bêtise, mais Philip regrette, se confond de plus en plus dans la mauvaise conscience, la culpabilité et l'alcool. Bref, alors que le crime devait prouver l'amoralisme d'êtres supérieurement intelligents, c'est en fait la morale (mauvaise conscience jusqu'à l'aveu) qui prouve la bêtise du crime en question.
    Bon renversement sur le plan des idées, c'est vrai. Et l'apothéose de ce renversement, la clé de voûte de l'édifice, le point de rupture et de bascul aussi, c'est la corde, évidemment, qui a tué, qui est rendue publique par les deux meurtriers dans un ultime excès ironique, qui déclenche la certitude chez le prof de l'événement en question, et qui symbolise la mort prochaine des deux tueurs, étrangleurs et futurs pendus. Tout est lié dans le film, dans le fond (comme élément-clé du renversement que je viens de décrire) comme dans la forme (j'ai déjà parlé de le semblant de continuité du film, comme un grand plan-séquence ficelé d'une heure et demi), par une simple corde. Brillant.
    Bonne dissert', mais pas chef-d'oeuvre (finalement il manque du vrai nietzschéisme, de la vie-art, de la sensation). 15/20.

    Et bien sûr, toutes les critiques sur le Tching's cine :
    http://tchingscine.over-blog.com/
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 8 mars 2013
    Loin d'être le meilleur Hitchcock, "La corde" reste tout de même un film à voir notamment parce qu'il est l'un des rares films à donner l'illusion d'un seul plan-séquence. Même si les coupures sont TRES visible (une bande ne pouvant enregistrer plus de 10 minutes), l'idée est là et l'âge du film excuse les maladresses techniques risibles aujourd'hui. Pour parler du fond, ce film présente différent aspects; c'est d'abord un film à suspense pur et dur dans lequel le spectateur s'interroge sans cesse sur la fin de l'histoire, mais c'est aussi un film qui aide à comprendre le comportement de certains humains et l'origine de la haine.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 7 octobre 2012
    Quelques années à peine après la seconde guerre mondiale, Hitchcock met en scène ce très bon film au discours choquant, spoiler: indiquant que l'idéologie fasciste n'a pas disparu et a même traversé l'Atlantique
    .
    Avant de réaliser ses futurs chefs d'oeuvre, il signe ici un film unique qui est constitué en apparence d'un seul plan-séquence.
    Robin M
    Robin M

    70 abonnés 283 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 juillet 2012
    Alfred Hitchcock a un style bien à lui, assez inimitable, et malheureusement assez désuet pour les cinéphiles nés dans les années 90. La corde a fait d'un scénario à l'idée jouissive et commence avec un brio à couper le souffle. Mais ce souffle d'humour noir (insufflé par les répliques de John Dall) prend vite fin avec le retour du moral bateau, assez lourde dans son écriture et surtout qui prend le spectateur pour un simple benêt avec un dialogue contraire, incohérent et parfois même risible de sa naïveté. "La corde" est tout de même un film intéressant aux charmes fifties où le "vous" était amical, où la politesse et la courtoisie étaient de véritables institutions, et surtout dans un société par si parfaite qu'elle n'en a l'air. Hitchcock reste un grand nom, mais qui pour un spectateur contemporain ne séduit pas autant qu'il devrait sans doute le faire.
    Skipper Mike
    Skipper Mike

    85 abonnés 650 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 février 2014
    Excellent film d'Alfred Hitchcock qui met en scène de façon originale un scénario ultra-cynique. À partir de quelques plans-séquences, le réalisateur tisse une intrigue savoureuse, un régal pour l'esprit qui prend la mesure de la perversité humaine par le biais d'une galerie de personnages types dont la pensée sera scrutée au travers du prisme d'une intrigue policière. On pensera forcément à certaines nouvelles d'Edgar Allan Poe qui déjà insinuait que le crime parfait ne pouvait exister en raison de l'orgueil humain, ce « démon de la perversité » qui constitue le traître fatal.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 décembre 2013
    Trop court! La corde est un excellent huis-clos qui met en scène des acteurs époustouflants, James Stewart est très bon, mais surtout John Dall qui signe ici une prestation magistrale en montrant son excitation devant le meurtre, devant la folie. L'intrigue est excellente, on ne s'ennuie à aucun moment, notamment grâce à John Dall on rigole souvent. Hitchcock a encore une fois frappé très fort. La tension monte de plus en plus au fil de l'intrigue jusqu'à une fin excellente. C'est certain, La corde est un véritable chef-d'oeuvre avec plusieurs plan-séquences très bien réussis (pauvres acteurs, ils ont du recommencer des centaines de fois). La Corde reste un de mes huis-clos préférés.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 8 décembre 2012
    La Corde est un peu comme ma première expérience mémorable du cinéma,je l'ai vu une première fois quand j'étais assez jeune à un age où je ne pouvais pas comprendre le film mais malgré sa,j'avais beaucoup aimé ce film à l'époque,il est resté dans ma mémoire et c'est grâce à ce film que je me suis intéressé au film d'Hitchcock!!Ce film fut mon premier film d'Hitchcock et mon premier film d'époque,le film avec quoi j'ai décidé de m'intéressé un peu plus à cette époque du cinéma!!Puis j'ai décidé de le revoir récemment après beaucoup d’année car j'avais envie de me faire la filmo du grand Alfred Hitchcock,un réalisateurs que j'admire,qui est dans mon top des réalisateurs que je préfère!!Pour en revenir à mon avis sur le film,je le trouve très bon voir même excellent,tout est est vraiment bon dans ce film,les acteurs(James Stewarts,John Dall et Farley Granger sont excellents)et puis le scénario même si j'ai un peu de mal avec la chute du film qui me parait un peu mal amené et assez prévisible!!Mais on comprends en voyant le film que nous allons nous concentrer sur ce théâtre filmé si je puis dire,en effet Hitchcock utilise dans ce film un appartement bourgeois comme seul décor pour son film pour renforcer cet aspect théâtrale du film(de plus l'histoire est à la base une pièce de théâtre) mais Hitchcock décide aussi de tourner son film en un plan séquence ce qui renforce encore l'effet de théâtre,car on a l'impression d’être un simple spectateur qui regarde une pièce de théâtre mais à l'époque il n'y a pas de caméra qui filmé plus de dix minutes donc Hitchcock a procédé à des coupes classiques qui sont pas du tout visibles(bravo à celui qui a réussi à les voir) mais Hitchcock a aussi utilisé une autre technique comme la caméra qui va droit dans les dos d'un acteur ou dans un coffre mais cette technique est,pour ma part,une mauvaise technique car tout de suite on se rend compte que la caméra a arrêté de filmé et c'est le seul bémol que je pourrais donné à ce film!!!Ce qui est aussi intéressant dans ce film c'est le propos des deux hommes(John Dall et Farley Granger) ou même du personnage de James Stewart sur le meurtre,un propos que j'avais jamais entendu auparavant,j'ai jamais entendu quelqu'un dire que le meurtre est un art ou encore que le meurtre est une chose qui devrait être réservé à un groupe de personne qui est au dessus des autres,une classe supérieur,ces propos sont assez choquant mais les personnages de John Dall et Farley Granger y ont cru,enfin surtout John Dall comme on peut le comprendre dans le final!!Pour conclure ce film est excellents pour ma part certes avec un petit problèmes de montage mais sa reste quand même un film audacieux de la part d'Hitchcock,un film à ne pas rater!!
    GéDéon
    GéDéon

    85 abonnés 513 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 janvier 2023
    Il s’agit du premier film en couleur d’Alfred Hitchcock, sorti en 1948. Dans ce huis-clos complètement machiavélique, l’énoncé de l’intrigue est dévoilé dès le début. Pour appliquer les théories philosophiques de leur professeur, deux étudiants (John Dall et Farley Granger) commettent un meurtre conçu comme une « œuvre d’art ». Au cours du diner qui s’en suit, ils sont progressivement soupçonnés par leur mentor (James Stewart). La grande force de ce film repose sur la mise en scène. Avec uniquement onze plans-séquence, le réalisateur britannique parvient à créer une atmosphère théâtrale étouffante. Le spectateur reste partagé entre le fait que les criminels soient découverts ou que leur délit reste secret. Bref, efficace et prenant.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top