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    La Corde
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    vinetodelveccio
    vinetodelveccio

    69 abonnés 802 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 juin 2013
    Un film tendu, virtuose et totalement étouffant. Hitchcock réalise ici une expérience cinématographique plutôt audacieuse : un huis clos, en forme de pièce de théâtre en plan séquence (ou presque) qui mettrait la mise en scène au centre de tout. Car c'est bien à un exercice de style que l'on affaire : le cinéaste joue avec la caméra et parvient à filmer cette histoire plus efficacement encore que si elle avait fait l'objet d'un montage savant. La caméra virevolte, passe d'une conversation à une autre, d'un regard à un autre, tour à tour étouffe un personnage puis prend de la hauteur. Il s'agit ici d'une sorte de catalogue magnifique du savoir-faire cinématographique de son auteur. Mais celui-ci n'oublie pas le scénario, machiavélique et totalement prenant. Le suspense est total et il flotte sur ce film une ambiance malsaine parfaitement maîtrisée. Farley Granger est bouleversant et James Stewart est d'un cynisme et d'une efficacité incomparables.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 23 mars 2019
    Comme sur une scène de représentation théâtrale pour un décor unique, c’est très bien écrit, ça suit la linéarité du scénario par sa mise en scène, en changeant le fond du cadre de couleur lumineuse à sombre puis redevient normale. Les personnages gentlemen aux motivations secrètes relations ambiguës, jouent à cache-cache avec cette fichue malle et une corde mystère, les spectateurs le constateront depuis l’observation de la salle, ni vu ni connu pour l’objet du crime. Des réactions sans pouvoir agir puisse la réponse entre la bouche muette et les oreilles sourdes. Les autres intervenants de l’appartement de style bourgeois sont des employés, de la famille, des amis invités. Tous ne verront que du feu sauf la star du classique Hollywood suspicieux des cachotiers obscurs dont une nervosité dans le jeu du piano, un professeur qui inspire l’admiration chez ces étudiants meurtriers dans leur dérive extrême. L’alerte donnée par coup de feu, espérant réveiller le voisinage inquiet de la surprise peu intense, la scène finale est marquante. Ce film est une dégustation de succulents desserts servit par le maître suspense.
    Nicolas L.
    Nicolas L.

    87 abonnés 1 746 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 août 2018
    Hitchcock mineur mais avec une réelle modernité de mise en scène. Deux scènes d'anthologie pure. Reste que le rythme est un peu daté et la fin trop convenu à mon goût.
    Jipis
    Jipis

    38 abonnés 360 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 janvier 2012
    " La corde " est une œuvre symphonique, une initiation expérimentale sur l'art d'assassiner esthétiquement un composant de sa propre génération. On teste les procédures en costumes cravates dans un luxueux appartement richement meublé ou au delà d'une baie vitrée un temps indifférent suit son cours.

    Ces jeunes assassins se préparent au combat qu'il faudra mener contre eux-mêmes afin de supporter l'inévitable déferlante de démons accusateurs ainsi que contre la détermination méthodique et intuitive d'un aîné. La dépouille dissimulée active une machinerie déductive par son omniprésence.

    "La corde " ressemble curieusement à une partie d'échecs entre deux jeunes présomptueux arrogants endoctrinés par un professeur rotor ayant alimenté volontairement les esprits de ses étudiants sur le mécanisme d'un meurtre dans le but de s'en servir contre eux.

    Celui-ci ravi de démontrer qu'il possède encore du jus intuitif devient lucidement l'adversaire de ses propres théories déversées chez une génération montante qu'il désire mettre au pas puis éliminer afin de conserver un territoire basé sur ses pouvoirs de résolutions.

    Les deux jeunes tueurs ne sont que des cobayes endimanchés friables à court terme manipulés par un ambitieux avide d'énigmes exécutées selon un plan machiavélique dont il est le chef d'orchestre.

    " La corde " se résume en partie à un conflit de générations, une assurance minutée honore deux jeunes étudiants séduits par la mise en puissance d'un interdit expérimental dont la séquence inéluctable renforce la longévité d'un grisonnant.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 13 septembre 2008
    Le dispositif et le récit en huis-clos déservent le film plus qu'autre chose ; les deux criminels jouent aux malins autant avec leurs invités qu'avec le spectateur, et c'est assez désagréable. Mais Hitchcock garde un oeil goguenard, une caméra assez affutée (bien qu'un peu trop "leçon de cinéma" par endroits), et James Stewart est simplement brillant. Alors, ça vaut quand même le détour.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 184 abonnés 4 175 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 novembre 2012
    Huis clos constituant une prouesse technique du maître qui filme pendant 110 minutes un seul plan. Farley Granger n’a pas son pareil pour jouer les personnages au caractère faible. La relation homosexuelle entre les deux criminels est plus qu’évoquée et on peut être surpris d’une telle audace en 1948. Stewart comme à son habitude est parfait. Il règne un malaise à voir les deux criminels disserter au début du film sur la perfection de leur geste.
    Xyrons
    Xyrons

    678 abonnés 3 360 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 février 2011
    La corde est un excellent film psychologique d’Alfred Hitchcock. Toujours aussi habile derrière une caméra, le célèbre réalisateur nous fait une mise en scène irréprochable. Il nous plonge immédiatement dans l’ambiance et on reste scotché au film du début à la fin. Le scénario est travaillé, recherché, original et les acteurs comme le grand James Stewart, mais aussi John Dall ou encore Farley Granger sont convaincants dans leurs rôles. Bref, c’est à voir…
    Roub E.
    Roub E.

    957 abonnés 4 997 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 mars 2016
    Comédie noire adaptée d une pièce de théâtre par Mr Hitchock, la corde avec son faux plan séquence qui dure pendant tout le film a par moment les défauts du théâtre filmé. Notamment à cause de certains acteurs au jeu un peu trop forcé et à l ancienne à mon goût. Pourtant la première partie du film est très amusante avec notamment la mise en place du dîner. La fin du film bien trop simpliste, presque bête gâche le plaisir alors qu on a parlé du crime parfait pendant tout le film. Reste James Stewart dont j adore le relâchement qui correspond parfaitement au ton du film. Un film qui n est certes pas le meilleur du maître du suspens (il y a d ailleurs peu de suspens) mais qui offre le plaisir d un film acide et cynique comme ses deux meurtriers.
    Ti Nou
    Ti Nou

    497 abonnés 3 499 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 juillet 2010
    L'exercice de style virtuose tourne à vide à cause du manque de personnages consistants et d'une véritable intrigue. La réflexion sur le meurtre est lourde et ne perturbe pas autant qu'elle le devrait.
    Abarai
    Abarai

    134 abonnés 1 507 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 février 2011
    Prodige du suspense, Alfred Hitchcock nous embarque avec la corde dans un huis-clos surprenant, composé uniquement de longs plans séquence. La mise en scène et le cadrage sont parfaitement accordées, pour un résultat génial, même si certains éléments sont trop appuyés. Les personnages sont agréables, le rythme soutenu et on est littéralement embarqué dans ce thriller très agréable.
    willycopresto
    willycopresto

    130 abonnés 1 352 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 mars 2016
    "La Corde" (1948) Arte le 28 mars 2016
    C'est le premier film en couleur du maître du suspense qui pour des raisons techniques dont je vous épargnerai les détails (pas de montage) avait fait à la suite un arrangement de huit plans séquences : soit la totalité de la contenance d'une bobine d'enregistrement. Le grand Hitch en disait lui même "Un truc complètement idiot" Le principe l'empêchait même de travailler selon soin habitude et ses inspirations. Il en résulte donc une histoire idiote elle aussi sur tous les plans ! On cherche en vain quelque chose de bien dans cette histoire à dormir debout. A commencer par une affiche publicitaire peu attractive. Le scénario n'est pas meilleur et à sa décharge, il a dû s'enfermer dans un corset d'obligations techniques ! Mais bien peu de suspense à la clef et que d'invraisemblances ! Quant aux décors, ils sont les mêmes du début à la fin ce qui se traduit à l'écran par une espèce de monotonie plus soporifique pour le spectateur qu'autre chose. On a l'impression d'être dans un (mauvais) théâtre car au moins, dans un bon, les décors y changent. A certains moments, le doublage VO est épouvantablement visible ! Un espoir du côté des acteurs peut-être ? Même pas : un casting de misère pour les trois protagonistes principaux et deux fort mal choisis. John Dall (particulièrement mauvais, décédé en 1971 à 53 ans) et Farley Granger transparent, peinent à donner un faire-valoir crédible à Stewart, qui heureusement, en a vu d'autres ! En définitive, c'est lui qui porte le film sur les épaules C'est bien peu, tellement même que c'est un des moins bons films que j'ai vus d'Hitchcock et que je vous conseille d'éviter ! Sauf pour les inconditionnels du Maître où des amateurs d'expérience !
    willycopresto
    Nico2
    Nico2

    84 abonnés 939 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 décembre 2008
    Un excellent Hitchcock où le suspense est maintenu jusqu'à la fin durant près de deux heures. Il est difficile de ne pas être séduit par ce duel psychologique servi par des acteurs au sommet: les face-à-face entre James Stewart et John Dall sont particulièrement réussis. James Stewart en professeur cynique adepte des thèses de Nietzsche est excellent et trouve là un de ses meilleurs rôles. La prouesse de ce film est aussi technique, Hitchcock ayant essayé de faire croire qu'il avait tourné son film en un plan unique même si le procédé montre ses limites assez vite: certaines transitions trahissent le changement de bobine (gros plan sur le dos d'un personnage par exemple). L'arrière-plan de la ville est esthétiquement assez joli et permet de montrer l'écoulement de la journée. Excellent film à suspense, La Corde est un vrai chef-d'œuvre absolument immanquable.
    annatar003
    annatar003

    63 abonnés 852 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 juin 2012
    Sorti en 1948, "La Corde" d'Alfred Hitchcock fait partie de ce genre que l'on associe si familièrement au réalisateur britannique, le suspens. Tourné en huit clos sur dix séquences qui donnent magistralement l'impression d'un unique plan-séquence au spectateur, "La Corde" dévoile la folie du meurtre sous un jour nouveau, dans une noblesse et une virtuosité qui préconise "Le Crime était presque parfait". S'inspirant d'une pièce de théâtre Hitchcock pose comme à son habitude un décors simple où le spectateur vagabondera en différentes compagnies durant la résolution de l'énigme.
    On y retrouve des thèmes récurrents du réalisateur tels que la notion de justice mais aussi d'autres plus audacieux comme l'homosexualité pourtant fortement censurée à l'époque.
    C'est au travers de ces aspects que les divers personnages prennent la parole en ridiculisant la position d'un cadavre dissimulé dans une pièce regorgeant d'indices plus accusateurs les uns que les autres.
    Symbolisant l'esprit dément qui n'applique aucune morale sinon la sienne, John Dall brille dans son jeu tout comme son acolyte de fortune Farley Granger. Opposés à un grand James Stewart qui sort de ses rôles habituels pour une allure plus forte de conviction, les deux assassins jouent avec le feu sans se brûler, ou presque. Donnant lieu à petit débat fort intéressant au sujet de l'égalité entre êtres humains, "La Corde" n'utilise pas l'identité des tueurs comme fil conducteur mais bel et bien le mécanisme d'autosatisfaction de ces-derniers et c'est ce qui lui donne tout son charme. Une belle prouesse du maître du suspens qui réussit une fois encore à nous communiquer une tension si personnelle.
    Martin P.
    Martin P.

    50 abonnés 263 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 décembre 2014
    Unité de lieu, bel exercice de style avec des plans séquences de patron. Je mesure enfin le charisme de James Stewart avec ce film où il est impressionnant. Un bon moment, j'attends toujours que Hitchcock me bluff complètement.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 7 septembre 2013
    Avant de tourner des pubs pour la nouvelle Citroën DS3 Black édition, (en bonus, et merci Citroën de me verser mon chèque)
    Alfred Hitchcock à fait quelques petits trucs dans sa vie assez intéressants pour l'avoir conduit aux sommets qu'est la pub télé pour voitures...
    Bah oui vous croyez quoi, que c'est donné à tout le monde de vendre du saucisson ou des tampons hygiéniques? [n'y voyez pas de rapports hein]
    Eh oui les gars, avant ça, c'est des heures de boulot, de répétitions, de travail, de nuits blanches et journées noires!
    Tous ces grands acteurs avant ça ont fait des choses pour agrémenter leurs CV, parfois démonstrateurs chez Carouf, parfois vendeurs sur les marchés, parfois défiler sur un podium (quand tu fais moins de 40kg)...
    D'autre comme notre Alfred, à tourné quelques petites vidéos, certaines ont eu du succès sur le Youtube des années 50, (le cinéma pour les plus jeunes)
    Et justement...

    Aujourd'hui, dans la rubrique "j'ai testé pour vous", j'ai testé pour vous: La corde!

    Ce test est avant tout dédicacé à Mathilde, une fidèle lectrice qui m'a un jour demandé un test plus "technique"

    Mes chers lectrices et lecteurs, aujourd'hui on va apprendre des choses...
    Et pour apprendre des choses, quoi de mieux que de regarder un peu en arrière.
    Quelque soit le domaine, c'est toujours bon de regarder ce qu'ont fait les maîtres avant nous.
    Dans le sport, Usain Bolt à très certainement regardé la façon de courir des grands maîtres comme Carl Lewis ou Maurice Greene.
    Dans la musique, Adèle ne chanterait certainement pas de cette façon si elle ne s'était pas un peu inspirée des grandes divas comme Maria Callas ou Céline Dion [pour faire plaisir à mes amis Québs].
    Même dans la vie de tout les jours, je veux dire, si Nabilla à d'aussi gros seins et si peu de cervelle, c'est bien que la mère Ferrari [Lolo hein, pas la voiture] lui à montrée la voie!
    Bref, le cinéma c'est aussi ça. Et les grands maîtres en question, ceux qui aujourd'hui, longtemps après leur disparitions font toujours parler d'eux, nous ont laissé un héritage intemporel dont nous allons toucher un mot.

    Mais d'abord, parlons technique...

    Depuis le début du cinéma et ce jusqu’à l'arrivée du numérique, l'enregistrement d'images se faisait avec des caméras à bobines (cf: Ma photo de couverture)
    En gros les images (la lumière) passant par l'objectif était directement "imprimée" sur la pellicule.
    Cette pellicule en question possède des centaines de milliers de petites fenêtres vierges sur lesquelles viennent se "graver" les images. La caméra elle, fait tourner la bobine à vitesse constante de façon à ce que les images une fois projetées donnent l'illusion d'être en mouvement fluide.
    Pour ce qui est de la bobine en question, sa largeur standard peut être de 8, 9 et demie, 16 ou 35mm suivant les caméras ou les projecteurs qui vont les "lire".

    Il faut savoir que la durée d'une pellicule est très variable.
    En fonction de l'époque, d'un film AVEC ou SANS le son, du nombre d'images par secondes que l'on veut obtenir à l'écran...
    Sachant que pour un confort visuel minimal, il faut environ 24 images par secondes, sur une bande de 35mm soit une fenêtre de 16 sur 22mm (la plus couramment utilisée), je vous laisse donc la joie de calculer combien de mètres sont nécessaire à un film de 90min...
    En fait la longueur de la bande serait bien trop longue et donnerait un diamètre de bobine enroulée de près d'1 mètre...
    Donc pour pouvoir rentrer dans les caméras, les bobines étaient standardisées à environ 12 minutes, soit 300m de pellicule soit 45cm de diamètre... [Ça vous fait rêver mesdames hein!]

    Vous l'aurez compris, impossible de tourner plus de 12 minutes d'images avec une seule bande. Comme avec nos cartes mémoires actuelles limitées à quelques Giga-octets, pour filmer une même scène en continu, il faut changer la bande, et à l'image, le raccord se verra...

    Mais... c'est sans compter le génie d'Alfred Hitchcock, qui à réussi à faire d'un défaut technologique, une force pour rendre son film encore plus immersif!
    En 1948, sortait un film sur les écrans américains qui allaient apporter une petite révolution au cinéma.
    "La corde" en plus d'être son premier film en couleurs est un film entièrement tourné en "plan-séquence".

    Le "plan-séquence" est une manière de filmer une scène avec une seule et même caméra, sans coupure ni montage.
    En gros, filmer en plan-séquence revient à filmer en temps réel, et avec un seul angle de vue exactement comme si le spectateur se trouvait dans la même pièce où l'action se situe.
    La caméra peut bien sûr bouger pour dynamiser l'action (et surtout les dialogues) mais elle doit absolument filmer en continu.
    Quant aux jeux des acteurs, mouvements de caméra et techniciens, TOUS doivent scrupuleusement respecter leur position, qui est en général marquée au sol pour être sûr qu'aucunes erreurs ne se glisse dans l'angle de la caméra sans quoi, TOUTE la scène devra être retournée!

    Mais pour tourner les 80 minutes du film d'un seul trait et comme dit plus haut, avec des bobines de 12 minutes seulement, en donnant pourtant l’impression d'aucunes coupures à l'image, la ruse devait entrer en jeu.
    En effet, pour ne laisser paraitre aucuns raccords d'un séquence à une autre, chaque fois qu'une bobine se termine, la caméra va se coller au dos d'un acteur ou un plan fixe de la pièce, plan reprit au début de la nouvelle bobine installée.
    Résultat à l'écran, aucunes coupures, aucuns temps mort, et le temps continue de s'écouler parfaitement normalement.

    Évidement, avant l'ère du numérique, peu de réalisateurs étaient capables de diriger un tournage aussi pointu.
    Le film d'Alfred Hitchcock, "La corde" raconte donc une histoire en:
    80min,
    11 séquences quasi invisibles,
    11 bobines de film,
    3,3km de pellicules en 35mm,
    et tout ça pour 1 spectateur, VOUS!

    La Corde est tirée de la pièce de théâtre du même nom de Patrick Hamilton, elle-même inspirée d'un fait divers authentique: l'assassinat de Bobby Franks par Nathan Leopold Jr et Richard Loeb à Chicago en 1924.
    Le film raconte l'histoire de Philippe et Bernard qui se débarrassent d'un de leur camarade, David suivant les théories de leur professeur Robert qui pense que les être supérieurement intelligent devraient avoir le droit de vie ou de mort sur les être intellectuellement moins gâtés. [Pour les prénoms, ce n'est pas une vilaine blague, vous remercierez la VF hein]. Sauf que Philippe et Bernard prennent aux mots leur professeur et assassinent avec une corde leur camarade. Et pour assoir leur suprématie, cachent le corps dans un coffre et invitent le soir même à diner la famille et la fiancée de David ainsi que leur professeur!

    Pour rendre l'action et le suspense encore plus insoutenable, le film est tourné toujours dans la même pièce, en temps réel (le soleil se couchant progressivement sur New York en arrière plan) et la tension qui monte entre les acteurs est assez palpable pour vous faire dire "mais vas-y tu vas l'ouvrir ce coffre" ou "mais tu vas la fermer ta gueule Nabilla!" [euh..]

    En conclusion, je vous conseil VRAIMENT ce film, car si la majorité des gens ne connaissent d'Hitchcock que "Psychose" ou "Les oiseaux", sachez qu'il y'a encore 60 autre chefs d’œuvre à voir!
    Et puis si vous n'êtes pas convaincu par un vendeur de voiture, personne ne peut plus rien pour vous
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