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    La Corde
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    Acidus
    Acidus

    721 abonnés 3 709 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 novembre 2015
    "La corde" a pour principale particularité de se présenter comme un plan-séquence de plus d'une heure. En réalité, les coupures du montage sont habilement masquées. Cela n'enlève rien à la difficulté que cela implique tant pour le cinéaste (et ses techniciens) que pour les acteurs. Cet exercice de style apporte une dose d'originalité à ce huis-clos lui donnant des airs de pièces de théâtre. Un aspect agréable qui colle bien avec son intrigue. Outre la technique, le scénario est magnifiquement bien écrit et contient son lot de perles notamment pour les dialogues. On pourrait juste regretter un manque de suspens (le comble pour un Hitchcock !!!) puisque l'on sait dès les premières secondes où se trouve le cadavre et l'on se doute facilement du dénouement finale. Cela reste néanmoins un très bon film du Maître (encore un !!!).
    pierrre s.
    pierrre s.

    430 abonnés 3 305 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 mars 2022
    Je gardais le souvenir d'un grand moment de suspense et je me retrouve finalement avec un film sans rythme à l'interprétation assez moyenne.
    EricDebarnot
    EricDebarnot

    205 abonnés 1 262 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 juin 2013
    "La Corde" est un film facilement criticable, tant par l'artificialité de sa mise en scène résultant du défi que le Maître s'était donné de faire un film en un seul plan, que par le manque de réalisme de son matériau scénaristique montrant l'effondrement quelque peu forcé d'un crime parfait. On peut aisément trouver qu'il manque de rythme (et il est vrai qu'il y a un petit "tunnel" au milieu, malgré la relative courte durée du film - un peu plus d'une heure vingt), et juger que le grand Jimmy Stewart n'est pas aussi bon qu'à l'accoutumée (je pense en particulier au discours un peu grandiloquent de la fin, supposé rétablir une certaine morale dans un film qui dépeint le poison distillé par les théories suprématistes au sein des milieux intellectuels). Pourtant, il y a dans "la Corde" suffisamment de moments épatants - et de partis pris courageux - pour réjouir le fan d'Hitchcock, et même le spectateur lambda : tout d'abord la peinture franche d'un couple homosexuel, chose rarissime à l'époque ; ensuite la spendeur des mouvements des personnages et de la caméra, qui montre que le challenge du huis clos n'en est pas un pour le Maître, qui nous éblouit constamment par l'élégance et l'intelligence de son filmage ; enfin, et malgré ce dernier monologue discutable, la présence magnétique de Stewart, dans la peau d'un professeur enivré par ses propres constructions intellectuelles qui se trouve horrifié par les conséquences de ses paroles, soit un sujet réellement ambitieux dans un monde qui se relevait à peine des horreurs du nazisme.
    Sebi Spilbeurg
    Sebi Spilbeurg

    82 abonnés 1 005 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 juin 2013
    Si les films d’Alfred Hitchcock avaient (et ont encore) du succès, ce n’est pas forcément parce qu’ils sont bien (quoique pour la plupart de sa filmographie, cela reste un fait indiscutable). Mais également par leur côté expérimental. La Corde, film de 1948, en est le parfait exemple ! Long-métrage quasi méconnu du grand public (qui se souvient plutôt de Fenêtre sur cour, Les Oiseaux, Psychose, La mort aux trousses ou encore Le crime était presque parfait), ce dernier reste pourtant un exercice de style à voir, rien que pour la prouesse technique faite à l’époque.

    Avec La Corde, le maître du suspense adapte une pièce de théâtre (Rope’s End de Patrick Hamilton, elle-même inspirée d’un fait divers) où deux étudiants étranglent l’un d’eux dans leur appartement, juste pour la beauté du geste. Et décident malgré cela de ne pas annulé le soir même le dîner prévu où sont conviés la famille du défunt, sa petite amie et un professeur dont la théorie sur le fait que les êtres supérieurs ont le droit de tuer les êtres inférieurs (qui a inspiré justement l’un des deux étudiants dans le crime). Un jeu de manipulations verbales où les invités vont commencer à s’inquiéter de l’absence de la victime (ignorant sa mort, je vous le rappelle), l’un des deux meurtriers va se délecter du spectacle tandis que l’autre va montrer des signes de nervosité. Quant au professeur, sa perspicacité va le mener à découvrir peu à peu ce qui s’est passé, allant à l’encontre de sa propre théorie (cité plus haut). Bref, La Corde démarre par le meurtre et se poursuit jusqu’à la fin par des dialogues et autres conversations, qui mettent en valeur toute le sadisme d’un des deux étudiants. Et par ce biais, le film nous offre quelques moments philosophiques plutôt intéressants. Cependant, pour apprécier La Corde, il faut être fan du « cinéma bavard » (où cela ne fait que parler et parler). Il est vrai qu’un film où il ne se passe pratiquement rien (alors qu’à notre époque pullulent des blockbusters détonnant à tout-va) se montre ennuyeux.

    Mais là où il faut regarder La Corde, c’est bien pour sa mise en scène, innovante ! Déjà d’une part le côté « théâtre » de l’ensemble. Durant 1h17, le film se déroule que dans un seul décor (l’appartement des deux étudiants), filmé que d’un seul côté (comme une sitcom). Bien plus une pièce de théâtre qu’un film ! Et c’est d’ailleurs cet effet-là qui provoquera pour les profanes ce sentiment d’ennui qui les fera fuir sans l’ombre d’un doute. Mais grâce à des dialogues pointilleux, La Corde n’est pas un amas de blablas sans intérêt. Ils permettent de se laisser emporter dans cette histoire et d’admirer ce film qui mélange habilement le 6ème et le 7ème art. Et il ne faut pas oublier la prestance des comédiens (tel que James Stewart) qui, par leur jeu, permettent de s’attacher à leur personnage respectif et de tenir la distance. Sans compter que nous tenons-là un exemple autre qu’horrifique d’un film tourner en huis-clos (comme quoi, l’épouvante n’est pas forcément l’unique genre à adopter ce style de mise en scène).

    Est-ce cela la prouesse technique dont je vous parle depuis tout à l’heure ? Non, fort heureusement ! Mais avant de vous expliquez de quoi il s’agit, faisons un point sur la manière de filmer des scènes. À cette époque, point de numérique ou de pellicules, mais de grosses caméras à bobines. Un désavantage de taille : ces dernières ne pouvaient filmer que 10 minutes de scènes. Et pourtant, cette technique du Ten Minutes Take n’a pas empêché Hitchcock de présenter La Corde comme d’un unique plan-séquence (une scène filmée sans coupure au montage). Comment a-t-il pu faire cela avec des bobines ne pouvant contenir que 10 minutes de films ? C’est là que la mise en scène du maître du suspense dévoile de sa superbe. Prouvant que le cinéaste est un génie ! En réalité, il n’y a pas de plan-séquence, mais plutôt l’illusion d’en avoir un ! Et pour masquer le montage du film, Hitchcock filme ses séquences pendant 10 minutes et la finit par un plan rapproché (comme le dos d’un personnage) qui obscurcit l’image. Cela devient en quelque sorte un fondu, qui permet ainsi le changement de bobine sans que le spectateur ne s’en rende compte (la coupure n’étant du coup pas visible). Ou bien la scission n’est pas évitée mais reste discrète (étant rapide et franche) par le biais d’un gros plan mettant en valeur une réplique importante ou bien un geste dangereux (comme une arme à feu en main). Du coup, avoir comme titre La Corde n’est pas banal, le film se présentant comme cet objet (ayant servi au crime, soit dit en passant) : un objet possédant deux bouts (début et fin) qui sont joints sans interruption ni coupure.

    Grandement bavard et ennuyeux quand on n’est pas habitué par ce genre d’exercice de style, ça serait pourtant une grossière erreur de passer à côté de cet exercice de style flamboyant. Où la mise en scène brille bien plus que l’histoire en elle-même. Si Hitchcock est considéré comme l’un des meilleurs réalisateurs, ce n’est vraiment pas pour rien ! Et La Corde est le film qui vous le prouvera. Comme quoi, il n’y a pas que Psychose et Sueurs froides qu’il faut retenir de sa filmographie !
    Kalie
    Kalie

    60 abonnés 967 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 avril 2016
    Cette pièce de théâtre filmée en temps réel, au sujet d'une grande perversité, est bavarde mais captivante. La conclusion sans grosse surprise m'a un peu déçu.
    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    37 abonnés 2 380 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 novembre 2024
    Le paradoxe veut que "La corde", qui est le film le moins mouvementé d'Hitchcock, soit précisément celui où le mouvement est le plus rigoureusement étudié. Cela tient bien sûr à la réalisation d'Hitchcock, lequel a choisi de tourner son sujet au moyen de longs plans-séquences, juste interrompus par les changements de bobines nécessaires. D'où l'apparence théâtrale du film. Ce procédé, s'il ne détermine pas l'intérêt de l'intrigue, n'est pas sans élégance ni maitrise.

    Bien loin des sujets échevelés du cinéaste, la singularité de "La corde" relève de cette exercice technique tout autant que du drame criminel purement théorique. La thèse du meurtre en tant qu' "art" développée par le professeur Rupert Cadell est prise au pied de la lettre par deux de ses anciens étudiants, lesquels, passant à la pratique, spoiler: assassinent un camarade
    en vertu d'une soi-disant supériorité intellectuelle.
    Ces deux jeunes gens, cyniques et unis par une amitié ambigüe, sont au coeur d'un sujet sans rebondissement mais qui prend l'aspect, parce que le spoiler: cadavre est caché
    dans l'unique pièce de ce huis-clos, d'un jeu dangereux.
    Le discours complaisant et macabre sur le droit de tuer tenu par le sinistre dandy Brandon sert à Hitchcock à dénoncer ni plus ni moins qu'une notion fasciste du crime.
    Bavard au début, le film; érigé en jeu du chat et de la souris, repose ensuite sur une dialectique efficace.
    Akamaru
    Akamaru

    3 098 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 février 2011
    Que d'innovations dans cette première oeuvre en Technicolor d'Alfred Hitchcock!Si l'on se souvient tant de "La Corde",c'est bien évidemment,parce qu'il est le premier film de l'histoire du cinéma à apparaître dans un seul plan-séquence.En réalité,une bobine n'excédant pas 10 minutes,il y a en tout 11 plans,mais les raccords sont impeccables.Ainsi,il n'y a là qu'une seule unité de temps,d'espace et de point de vue.Une prouesse technique en 1948.Hitchcock déplace sa caméra très subtilement,ne loupant aucun des pas de ses personnages,magnifiant son décor de loft new-yorkais avec le soleil déclinant en arrière-fond.On dirait une pièce de théâtre à suspense.2 étudiants qui en tuent un 3ème,le cache dans un coffre au milieu de la pièce,et organisent une réception le soir-même.Pas des inconscients,plutôt des vaniteux,qui pensent suivre à la lettre les préceptes de leur instructeur(James Stewart,soupçonneux et pointilleux),mais qui en réalité,assimilent le meurtre à un art ou plus exactement à un orgasme.Car ici,les allusions homosexuelles sont à peine voilées,chose remarquable pour l'époque.Le cynisme implacable et l'insensibilité généralisée font froid dans le dos.Le film est assurément trop bavard,bien que l'on retienne surtout la révolution technique et la cruauté feutrée.
    Redzing
    Redzing

    1 120 abonnés 4 471 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 août 2011
    Après une introduction assez brutale sur un meurtre, "Rope" s'enchaîne en une dizaine de plans-séquence raccordés pour n'en faire presque qu'un seul. C'est cette prouesse technique qui fait l'originalité du film et qui captive le spectateur, plus que les réflexions sur le droit aux êtres "supérieurs" de considérer le meurtre comme un art. A noter également, Hitchcock aborde de manière subtile et discrète le thème de l'homosexualité, complètement tabou à l'époque. "Rope" est ainsi à voir pour ces deux éléments, mais signalons quand même la présence de l'excellent James Stewart.
    this is my movies
    this is my movies

    703 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 novembre 2016
    La maestria technique du maître Hitchcock s'exprime à plein régime dans cette adaptation d'une pièce de théâtre et le cinéaste anglais a une ambition formelle : nous faire croire que tout cela se déroule sous nos yeux, en temps réel, comme si nous étions dans la salle de théâtre et no de cinéma. Il en résulte donc des plans séquences très longs, raccordés à l'aide de trucs assez simples mais efficaces, toutefois, les coupes étant très longues, il est facile de voir où elles sont placées. Cela n'enlève en rien le coté formidablement audacieux du défi. Bon, il y a aussi le dénouement, un peu flou et brouillon et les justifications idéologiques sont mal exposées mais bon, cela reste un film incroyablement passionnant, Hitchcock arrivant à créer du suspense en plan fixe, sa caméra se baladant partout et le mouvement restant tout de même très présent grâce à un tournage en studio assez voyant. Interprétation solide, absence de musique judicieux et homogène avec la philosophie de départ bref, c'est assez grandiose dans le genre. D'autres critiques sur
    Max Rss
    Max Rss

    199 abonnés 1 767 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 mars 2019
    Même si je ne connais pas bien, Alfred Hitchcock, j'aime beaucoup et rien n'y changera, point barre. « La Corde » aujourd'hui davantage connu pour sa technique de tournage est un film qui part sur une idée finalement assez malsaine. Deux étudiants en tuent un autre avec une corde. Dissimulent le corps dans un coffre. Puis invitent les parents du défunt dans la même pièce où leur fils a été zigouillé et comble du cynisme, les deux hôtes installent les plateaux du buffet sur le coffre où le cadavre est planqué. Vous voyez le truc ? Je vous assure qu'on voit pas tous les jours ce genre de pitch au cinoche encore moins de nos jours. Ici, point de sirènes (si ce n'est à la toute fin) et point de flics. Tout se joue sur l'interprétation de l'attitude des deux meurtriers qui sans s'en rendre compte, dispersent des indices ça et là. Avec « La Corde », Hitchcock nous pose la question suivante. Jusqu'où le cynisme peut-il aller ? Ici, la réponse est de tuer par plaisir juste pour voir quelles sensations cela peut procurer. Alors pourquoi seulement ces trois étoiles pour un film d'Hitchcock au contenu si singulier ? Tout simplement parce que la phase de préparation avant le grand cynisme est trop longue et trop bavarde. On a beau dire, ça joue sur le ressenti final.
    Parkko
    Parkko

    160 abonnés 2 020 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 décembre 2011
    Alfred Hitchock aimait les défis (il suffit de voir certains films de sa filmographie). La Corde en est un parfait exemple. Mais à trop se concentrer sur son exercice de style (faire son film en un seul plan), Alfred Hitchcock en a, à mon avis, délaissé le scénario. Fait surprenant de la part du réalisateur, l'écriture se révèle être particulièrement pauvre et paresseuse. Heureusement, sa mise en scène est impressionnante (chapeau pour le défi) et échappe à l'aspect théâtral qui aurait pu en découdre.
    Jérôme H
    Jérôme H

    171 abonnés 2 295 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 avril 2010
    Un suspens captivant, une intrigue rondement mené et des personnages très interessant. ce film mériterait rééllement un petit rafraichissement tant le dénouement et le monologue finale porte en exergue les problèmes de l'élitisme.
    Grouchy
    Grouchy

    123 abonnés 1 033 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 février 2012
    Hitchcock a voulu être très audacieux : tourner un long-métrage en un seul plan et dans un seul lieu, rares sont ceux qui auraient voulu relever ce défi. Mais les nombreuses coupes ( si discrètes soit-elles ) gâchent le plaisir et l'espoir d'une réalisation extraordinaire. Le scénario est néanmoins accrocheur.
    ElAurens
    ElAurens

    80 abonnés 585 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 février 2011
    Pou son premier film en couleur Alfred Hitchcock met en scène brillamment ce huis clos, on a l'impression de voir une pièce de théâtre plutôt qu'un moment de cinéma. Les dialogues m'ont beaucoup plu, comme quand les invités parlent de cinéma, « vous avez vu ce film, euh, le machin de la machine » il faut avoir vu le film pour comprendre, ou le discours d'humour noir de Stewart. L'histoire est intéressante, James Stewart est égal à lui-même, mais malheureusement il manque à ce film quelque chose. Un grand final peut être, parce que personnellement je l'ai trouvé raté et c'est pour cela que je mets une note peut être un peu dur, mais qui me semble juste. De plus Hitchcock a fait tellement mieux comme huis clos, d'ailleurs je conseille très fortement Le crime était presque parfait et Fenêtre sur cour qui sont deux immenses films du genre.
    cris11
    cris11

    53 abonnés 970 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 août 2011
    Hitchcock a vraiment un don pour créer une ambiance de malaise, malsaine et avec beaucoup de suspens. De plus, tous le film se passe dans une seule et unique pièce mais reste vraiment passionnant, ce qui est un exploit. Le seul petit point faible pour moi, ce sont les dialogues qui soule tant il y en a...
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