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skell93
16 abonnés
308 critiques
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3,5
Publiée le 11 juin 2013
Bon petit film du grand Hitchcock, il réussi à nous tenir en haleine avec une histoire et un scénario assez basique grâce aux acteurs notamment James Stewart qui excèle à la fin du fin. De plus, cette façon de filmer dans un seul endroit (un appartement) durant tout le film créer un certain effet original. Bref, ce n'est pas le film phare d'Hitchcock mais à voir tout de même.
Alfred Hitchcock est le maître du suspens. Sa filmographie est composée d'un grand nombre de thrillers et "La Corde" est sûrement l'un des plus connus. Cette œuvre du réalisateur de "Psychose" est un huis-clos rondement mené. Le film débute par le meurtre d'un certain David par deux hommes, Brandon et Philip. Ces deux amis le tue juste avant un diner où David était justement invité, ainsi que ses parents et des amis. Le défi étant pour les deux meurtriers de parvenir à cacher leur assassinat aux invités, alors même que le corps du malheureux est encore dans la pièce. Aussi bien dans le fond que sur la forme, ce film est une réussite. Hitchcock a la brillante idée de tourner son film exclusivement en plans séquences. A l'aide d'astuces, le réalisateur britannique parvient à donner l'impression que tout le film n'est qu'une seule et même scène, que la caméra ne s'est pas arrêtée de tourner du début à la fin. C'est une prouesse technique assez impressionnante mais qui a ses conditions. En effet, les acteurs sont forcés d'apprendre de longues parties de textes. Cependant, cela ne semble aucunement poser problème aux comédiens qui sont tous très bons, surtout John Dall qui joue Brandon. Son personnage de psychopathe, manipulateur, sadique, pervers et arrogant est un régale. Il est l'attraction principale de cette œuvre, apportant beaucoup d'humour noire et de folie. Le film aborde également le sujet de la discrimination, celui des classes supérieurs et inférieurs. Ce thriller contient, en plus d'un humour corrosif, son lot de suspens. Ce suspens n'arrive qu'à la fin de l'œuvre, le reste étant plutôt consacré à la présentation des personnages et à leurs discussions. Ce suspens est bien amené et ne lâche pas le spectateur dans la dernière quinzaine de minutes. Néanmoins, du fait de sa durée assez courte, le scénario est assez mince. "La Corde" est donc un très bon thriller par le maître du genre. Son psychopathe brandon follement taré et sa mise en scène originale sont un délice.
Délicieux huis-clos. Une mise en scène virtuose et fascinante où le suspense est omniprésent. Avec la présence du magnétique de Stewart pour notre plus grand plaisir. Pas le meilleur film de Hitchcock mais un film de qualité.
La réalisation est vraiment très bonne 11 plans dans un huis-clos, c'est une belle performance (le film se voulait un long plan-séquence de 1h10 mais ont voit les raccords). Ensuite il y a l'histoire noir et cynique et James Stewart incarne un type très intelligent qui analyse et comprend la situation, un personnage intéressant pas courant dans les Hitchcock (et j'ai remarqué quelque chose ce personnage outre une ressemblance physique entre James Stewart et Hugh Laurie, les deux rôles Rupert Cadell et Dr. House se ressemblent étrangement). Vraiment un très bon film.
"La corde" est une belle suprise. J'ai vu peu d'Hitchcock dans ma vie et celui là est un grand cru. Techniquement aujourd'hui encore le film tient en haleine bien que l'on voit ses ficelles, très bien écrit, Hitchcock nous conte en un seul plan une soirée dans une amérique bourgeoise aux idées extremistes sur la société. Pour faire simple "La corde" est maitrisé tant dans sa narration que son suspense et aujourd'hui encore devrait en inspirer plus d'un.
Eh bien c'est très simple : au début, ils étranglent le gars avec la corde (il meurt d'ailleurs étrangement vite) ; à la fin, spoiler: ils se font choper . Et entre ces deux moments, il ne se passe absolument RIEN. Dialogues sans intérêt, suspense inexistant, psychologie bas de gamme et j'en passe. Il serait faux de dire que "La Corde" contient des longueurs, puisque le film lui-même, tout entier, est une longueur. Comme si tout le film était prétexte au dénouement, d'ailleurs très prévisible. Tellement prévisible qu'à la fin on se dit :"Tout ça pour ça ?" Mon esprit est ouvert, certes, mais jusqu'à un certain point ; il n'atteint pas non plus les 180 degrés. C'est pourquoi tous les films de Hitchcock que j'ai vus, y compris celui-ci, ainsi que les critiques élogieuses dont ils font l'objet, dépassent mon entendement.
dès la vingtième minute du film, je me suis endormi, ce qui m'arrive rarement mais la je n'en pouvais plus, trop de dialogues pour rien et des personnages qui ne servent à rien? Hitchcock que j'admire, m'a déçu et je ne suis pas prêt d'oublier "la corde" seul James Stewart arrive à être présent dans le film. Bravo quand même aux prouesses techniques.
Le jeu sur l'intérieur et l'extérieur, semblant plonger les personnages dans une double dimension : celle de l'appartement et celle de la rue ; celle des profondeurs de l'esprit et celle de la société, est l'image même du contraste inhérent au film.
La pensée élitiste des deux personnages, leur haine viscérale des autres, leur prétendue supériorité implacable, elle finit par se mêler aux actes et se contredire elle-même ; faisant de l'action la plus dégradante et rustre qui soit la seule qui puisse être capable de les définir à présent : ce sont des meurtriers.
Leurs mains sont les armes et elles ne leur appartiennent plus, elles appartiennent à des monstres qui ont pris leurs places. Dans ce huis-clos d'une tension que l'on ne sait plus où situer (a-t-on peur de la réalité ou de la tromperie ?), l'humour noir coulisse d'un invité à un autre, dans cette réception d'un vice indescriptible.
Hitchcock nous emmène tout au long de ces 1h17 dans les tréfonds d'âmes torturées par des pensées aux bases amorales : quelque part entre érotomanie, autocentrie, et grandiloquence de l'être, qui se place au-delà des normes et conventions humaines. Et, aussi inhumaines soient devenues ces âmes, on ne peut s'empêcher de les comprendre ; non pas en adhérant à leur philosophie, mais en sachant qu'il est facile de perde la raison quand cette raison est gouvernée par des mots qui vont au-delà de tout ce qui est acceptable.
En se moquant d'une élite à la croisée des chemins entre idiotie et folie, Hitchcok propose un condensé d'échanges tous aussi divins les uns que les autres ; seulement battus par la beauté des plans, qui n'ont jamais tiré autant profit d'un espace confiné, sorte de cœur de l'âme.
La réalité finit par percer ce cœur blessé, l'extérieur entrant brutalement dans la maison dans un souffle venteux implacable. Et il ne reste donc plus que cet air-là pour nous accompagner...
Plus je regarde des Hitchcock, plus je me dis que c'est peut-être un très bon cinéaste (surement pas le plus grand), mais qu'il est totalement bouffé par l'orgueil et l'auto-satisfaction au niveau professionnel. Combien de ses films sont alléchants au synopsis et compromis par des ajouts complètement superficiels. Ici, ce n'est pas l'humour british embourgeoisé qui "casse l'ambiance" puisque l'histoire est notamment celle d'un dîner mondain mais l'orgueil du technicien, ce qui est un peu moins délétère mais l'est tout de même d'une manière décisive. En effet, cet "exercice de style" dans lequel la réalisation n'est pas tant au service de l'émotion et du film qu'au service de l'image d'Hitchcock n'est guère convaincant. Heureusement que James Stewart sauve les meubles même si ça ne suffit pas. On ne peut pas faire une réalisation (donc un film) efficace quand on fait aussi abusivement de la technique pour la technique au détriment d'une histoire dont l'intelligence de la narration (visuelle) est forcément sacrifiée par ces contraintes superflues, même quand on s'appelle Sir Alfred Hitchcock
Un Hitchcock assez bancal qui tient plus de l'allégorie que de la réalité.On devine cependant un travail d'orfèvre. Chaque plan, chaque attitude, chaque atome de dialogue a une signification très profonde qui vise à un travail d'approndissement des sombres mystères de l'ame humaine. Assez stupéfiant. Occulte. Magique. Un fim qui laisse sans voix tant il est impressionnant.
Faire paraitre grâce à un montage parfait à un unique plan-séquence de plus de soixante-quinze (alors que le film contient une dizaine de plans… ce qui est déjà peu !), soit le plus long plan-séquence jamais réalisé, c’est un défi de réalisation que réussit là Hitchcock dans son tout premier film en couleur. Ce succès technique lui donna vite un nom incontournable dans l’art de la mise en scène. Ce huis clos à l'ambiance particulièrement pesante a une construction et un scénario très similaire à celles d’une pièce de théâtre. James Stewart y est bien supérieur aux autres acteurs. Au final cet exercice de style est techniquement impressionnant mais ses longueurs dans ses conversations le rendent moins passionnant qu’un film qui aurait privilégié l’intrigue à l’exactitude du temps et de l’espace.
Lorsque deux étudiants décident de supprimer un de leurs camarades et de faire une soirée juste après tout était sensé se passer comme prévu , faire le crime parfait . Alfred Hitchcock nous livre un huis clos en apparence basique mais très profond, il arrive à bien développé l'histoire et les personnages surtout les deux personnages principaux un trouillard et un psychopathe mégalomane. Hitchcock arrive quand même bien à faire ressentir l'ambiance de la soirée ( des personnes qui parle de choses globalement banale (avec quand même de la tension) ) ce qui donne au film une lenteur parfois insoutenable. Le film est aussi trop prévisible, assez décevant pour le maître du suspense . Il arrive cependant parfaitement à montrer l'esprit humain et la bêtise humaine sans oublier que le discours final de James Stewart est vraiment magnifique. Assez bien , manque de suspense et de rythme 3/5.
Toute l'oeuvre hitchcockienne est indéniablement baignée d'une fascination viscérale pour l'acte meutrier, dont "La Corde" est tout à fait représentatif. Articulé en une dizaine de plan-séquences mis bout à bout, le film évoque ni plus ni moins qu'un immense jeu de chat et la souris entre deux (amants?) meurtriers et un professeur perspicace (interprété par James Stewart), sous le regard attentif du spectateur! Cynique et haletant, le rythme se verra finalement brisé lors d'un épilogue lourdaud et sentencieux. N'empêche, Hitchcock y démontre talent et style.
Le rythme peut refroidir mais les qualités techniques du film sont indéniables,huit plans séquences parfaitement ajustés et tout à fait fluides pour ne faire qu'un.Au delà de la mise en scène c'est aussi toute la critique d'un milieu social ,le film est pauvre sur un plan scénaristique mais A.Hitchcock derrière la caméra fait monter tout simplement la tension...simplement mais avec une telle maîtrise.