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Max Rss
198 abonnés
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1,0
Publiée le 28 mars 2019
Jusqu'à maintenant, je n'avais jamais été déçu par un film d'Alfred Hitchcock. Comme tout le monde, j'ai été plus réceptif à certains films qu'à d'autres, c'est humain. Mais là, ces "Sueurs froides" m'ont tout bonnement laissé de glace. Sans être grandiose, ça ne démarre pas trop mal. James Stewart filant le train à Kim Novak partout où cette dernière va, c'était plutôt sympa et une nouvelle fois témoin de la maîtrise technique d'Hitchcock. Mais après ça, qu'est-ce que j'ai pu me faire suer. Dès lors que Stewart et Novak se retrouvent face à face, c'est fini, le film ne nous propose plus rien. Et il faut alors se taper une romance à deux sous et incroyablement gonflante. Et la fin, cette fin que l'on dit grandiose est juste grotesque et fini d'achever le film. Le duo vedette ne peut rien faire. James Stewart semblant se demander ce qu'il fait là, comme s'il constatait les dégâts au fur et à mesure. Kim Novak, quant à elle, est belle mais insignifiante. L'un des meilleurs films de tous les temps ? Quelle blague !
Monsieur Hitchcock nous offre une histoire d'amour à la machination diabolique , appuyée par un bon duo d'acteur , des prises de vue et mouvements de caméra remarquable et un scénario troublant et intelligent . Malgré des scènes assez bavardes et quelques longueurs , Sueurs froides est un classique du cinéma à découvrir et redécouvrir ! Ma note : 8/10
Une intrigue et un scénario a la Hitchcock. Bien écrit, bien réalisé, mené de main de maitre. Sortie de cela, les mamours longuets et les embrassades langoureuses de l'époque, fait que le film a tout de meme vieilli.
Si vertige il y a, c’est celui d’un amour interdit, prohibé par les bonnes mœurs, qui trouve sa satisfaction dans la jouissance du corps inerte que l’on peut, à notre guise, posséder, déshabiller puis revêtir : ainsi les préliminaires s’effectuent-ils à distance, entre ces deux voitures que la plan embrasse comme ses deux polarités entre lesquelles le vide. L’homme marche sur un fil, le fil de ses désirs qui prennent le pas sur la réalité au gré des fondus enchaînés faisant cohabiter, l’espace d’un instant, deux images. Tout réside dans l’œil bleu tranchant de James Stewart qui vient lire dans les yeux de Kim Novak la déformation infinie de sa soif d’idéal, au risque de changer la femme remplaçante en poupée qu’il convient d’habiller pour ramener la morte à la vie ; réalité et fiction tournent, valsent dans une danse sans fin que le générique illustre déjà. Construction d’une passion brûlante, consommation dans la noyade et reconstruction, par l’artifice, de la jouissance perdue. Tout cela détenu derrière une image a priori dénuée de tout reproche moral. Il fallait un maître pour y arriver. Avec Hitchcock, c’est chose faite.
Vertigo, l'une des oeuvres les plus emblématiques de la filmographie d'Alfred Hitchcock. Pourtant, j'ai trouvé le film unique uniquement pour ses prouesses de direction photographique. Le travelling compensé est née de ce film, sublime invention qui nous transmets un malaise un vertige perceptible. Certains plans sont magnifiques, ainsi que les mouvements de caméra. Seul bémol, un scénario en dessous des autres qui ont faits la carrière du réalisateur, je penses notamment à Psychose et fenêtre sur cour ou La mort aux trousses. Le film est sauvé par le charisme du duo James Stewart / Kim Novak et leur alchimie devant la caméra.
Première fois que je suis resté de marbre devant un Hitchcock. J'étais emballé à la lecture du synopsis mais finalement j'ai trouvé l'intrigue de ce "Sueurs froides" inutilement pompeuse, surfaite, voir bien à l'alambiquée. Si bien que j'ai finis par lâché prise alors que j'apprécie les histoires tortueuses. Là où le maître à suspense avait réussi à transcender ses postulats avec ses autres œuvres majeures en jouant plus la limpidité ("Les oiseaux", "Fenêtre sur cour", "La mort aux trousses"), ici je pense qu'il s'est un peu perdu en route. Même la romance j'ai largement été plus charmé par celle présente dans "La mort aux trousses" pour le piquant, la meilleure alchimie et le second degré dont cette dernière faisait preuve, avec notamment un Cary Grant génial. Bref ! Je n'ai pas été convaincu. La faute aussi à cette absence de montée en tension vraiment plombante.
Cela ressemble stylistiquement à un film de Douglas Sirk. Une élégance parfaite. L’on croit assister à un film psychologique jusqu’à la lettre et là on comprend qu’on est dans un thriller démoniaque. La surprise est hallucinante quand même mais la fin est brutale car on ne saura jamais si la peur qu’il voulu vaincre était pour recommencer une nouvelle vie ou pour se venger.......
Le Hitchcock sans doute le plus personnel, le plus humain aussi. En le revisionnant je ne me rappelais pas qu'il s'agissait autant d'une histoire d'amour. La mise en scène est parfaite évidemment mais ce qui m'a le plus frappé c'est les "à cotés" à la perfection : les costumes, les décors, la photo sublime et la musique vertigineuse et romantique à souhait. Bref un film magnifique que j'ai eu un plaisir immense à revoir.
Scottie est sujet au vertige, ce qui lui porte préjudice dans son métier de policier. Rendu responsable de la mort d'un de ses collègues, il décide de quitter la police. Une ancienne relation le contacte afin qu'il suive sa femme, possédée selon lui par l'esprit de son aïeule. Scottie s'éprend de la jeune femme et se trouve ballotté par des évènements qu'il ne peut contrôler.
“Vertigo� ou “Sueurs froides� en français est un thriller américain réalisé par Alfred Hitchcock en 1958 adapté du roman éponyme écrit par Thomas Narcejac et Pierre Boileau. Vertigo est très couramment considéré comme le plus grand film d’Alfred Hitchcock. Tout d’abord, pour ce film le réalisateur a réuni un casting haut en couleurs qui associe Kim Novak et James Stewart dans les rôle principaux de Madeleine Elster / Judy Barton et John Ferguson. Qualifié de “maître de suspens�, Alfred Hitchcock ne déroge pas à la règle et nous offre une histoire riche en rebondissement sous couverte d’amour, de maladie et de complot. Ce film, louanger par la plupart des téléspectateur, ne serait pas ce qu’il est sans de l’image resplendissante, les décors très sophistiqué pour l’époque et surtout de l'interprétation formidable des deux acteurs principaux qui nous propose une performance magistrale. L’OST, crée entièrement par le compositeur Bernard Herrmann est impressionnante et surtout très bien maîtrisé et incrusté dans l’oeuvre grâce au montage très propre que nous offre ce film. Toutes ces qualités sont ajoutée à un scénario original, touchant et très bien ficelé qui donneront au personnages principaux quelques répliques cultes et dialogues poignants.
Ce film est une leçon d’adaptation, exempt de défauts ce film s'inscrit comme l’un des plus grand long métrage de tout les temps. Film qui ne perd pas de son charme en vieillissant et reste une des oeuvres les plus culte du 7ème art.
Ah la la un autre chef d’œuvre d’Alfred Hitchcock, ce film est parfois considéré comme étant le plus grand thriller de tous les temps, je ne partage pas cet avis. La mise en scène est superbe tout comme le suspense, évident lorsque son créateur en est surnommé le maître du suspense.Le film respire le sentiment de vertige et de paranoïa et le personnage de Madeleine est plein de mystère Je me suis personnellement un peu ennuyé devant le film mais je vous le recommande tout de même grandement
Je m'attendais clairement à une claque, comme Psychose... mais cela a été tout autre. Tout d'abord, ce film est d'une lenteur affligeante. Ok, on va dire qu'on se focalise sur les détails et que ca rend le film encore plus puissant et maintient le suspens. N'importe quoi ! Tout traîne en longueur, sauf la révélation, le dénouement qui nous ai projeté, d'un coup à la figure. L'histoire est vraiment intéressante, bien emmenée mais le dénouement m'a paru si rapide, bâclé que j'ai eu du mal à m'en remettre. Pourtant on s'imagine en détective, à deviner qui est Madeleine, a démêler le vrai du faux. Le twist aurait pu être fameux dans un autre contexte. Ici, du fait des longueurs, du manque de dialogues et profondeurs, ca ne prend pas. Je suis mitigé, où d'un côté j'ai été pleinement convaincu par l'histoire (si on exclu la romance), et d'un autre côté, complètement aseptisé par un faux rythme et une révélation bâclée qui perd définitivement le film. Un film à voir, malgré tout, mais qui ne mérite clairement pas le statut de chef d'œuvre ni de référence en matière de thriller.
Ce maintenant très célèbre film réalisé par Alfred Hitchcock et sorti en 1958 et que je découvre seulement maintenant (comme quoi, il y a un début à tout) est très bon ! Le scénario est l'adaptation du roman "D'entre les morts" des auteurs Boileau-Narcejac dont je ne sais d'ailleurs pas s'il en est fidèle ou non et dans lequel nous avons l'histoire d'un inspecteur de police atteint d'acrophobie qui enquête sur une mystérieuse jeune femme. Bon c'est un très court résumé mais réellement, le scénario possède bien plus de choses que cela et il est vraiment très bien écrit, je comprends mieux maintenant pourquoi il est aussi célèbre ! La trame est très bonne notamment car on ne s'attend pas du tout à certains retournements de situation qui sont excellents, notamment lorsque la jeune femme en question spoiler: révèle qui elle est vraiment et explique le pourquoi du comment . Le film dure assez longtemps pour l'époque et j'avais d'ailleurs au début un peu peur de m'ennuyer ou de me lasser au bout d'un moment mais en fait, une fois que l'on est prit dans le film, on en démord plus jusqu'à la fin car on veut absolument savoir le fin mot de cette si mystérieuse histoire ! Il y a également la réalisation qui est excellente, comme d'ailleurs très souvent chez le réalisateur, et ce film est notamment très important dans le cinéma puisque nous avons ici le tout premier "dolly zoom" ou tout simplement "l'effet Vertigo" et bien d'autres noms encore (jamais un terme technique du cinéma n'aura eu autant de noms) qui est tout de même un des éléments moteurs du film ! D'ailleurs, j'aime beaucoup le titre original car on peut y trouver plusieurs sens dans le mot vertige et notamment ici au sens propre, c'est à dire la peur du personnage principal, mais aussi une perte totale de contrôle quant à la jeune femme qu'il rencontre et je trouve d'ailleurs très dommage qu'il ai été traduit par "Sueurs Froides" car cela perd tout son sens. Pour ce qui est des acteurs, nous avons James Stewart et Kim Novak qui jouent très bien ! "Vertigo" est donc un très bon film à l'ambiance très particulière qui est absolument à découvrir pour ceux qui ne l'aurait pas encore vu !
Revoir ce film me rappelle des souvenirs d’enfance, un chef-d’œuvre, le scénario est une analogie de la grande peur humaine, l’acrophobie, de la profondeur psychique, l’intrigue révèle un retournement de situation culte.
Découverte tardive pour moi d’un des classiques d’Hitchcock et ce fut une légère déception. Très légère ceci dit car avec Vertigo il fait une nouvelle fois preuve de qualité de mise en scène incroyable, on voit aussi dans ce film l’influence qu’il a put avoir sur toute une génération de cinéaste (ce film est visiblement un des préférés de De Palma qui y fait beaucoup référence dans ses films) mais aussi sur le genre du thriller à proprement parler. Quand je parle de petite déception c’est dans la manière qu’il distille son suspens, dans ses meilleurs films c’est une montée crescendo avant un final en apothéose, ici la montée se fait mais le dénouement est en partie désamorcé avant le final qui perd de la force. Parmi les très bonnes choses il y a la musique entêtante, James Stewart dont l’impression de détachement m’amuse toujours. Même si c’est loin d’être le meilleur Hitch à mon goût cela reste un très bon thriller.