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Yves Echard
3 critiques
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5,0
Publiée le 31 octobre 2022
Certainement le meilleur film jamais vu et produit. Hitchcock est pour moi le plus grand réalisateur de tous les temps. Un autre film d'Hitchcock, "Pas de printemps pour Marnie" est à mon avis un film qui a beaucoup à voir avec « Sueurs Froides »
Première déception concernant les films de Hitchcock. J'ai ressenti aucune tension, cependant le travelling contrarié nous fait bien ressentir le vertige qu'éprouve le personnage.
"Vertigo" est tout simplement mon Hitchcock préféré. Même après plusieurs visionnages je prends plaisir à le revoir bien que je connaisse l'histoire et la fin. Côté scénario c'est assez génial; l'ambiance oscillant entre thriller et fantastique est incroyable et les images sont magnifiques (si on dispose au moins d'une version restaurée dans les années 2000). Je ne suis pas un fan hardcore d'Hitchcock, mais ici il montre l'étendue de son savoir faire et combien il essayait d'inventer, par exemple la formidable scène du cauchemar en est une parfaite illustration.
Du bon vieux Hitchcock ! Un réel manque dans les films actuels. Les acteurs sont excellents, l'histoire prend place petit à petit, l'intrigue est présente tout du long, la mise en scène est propre (Chaque plan est bluffant et ressemble à une carte postale). Des rebondissements qui fonctionnent bien, la fin est assez... surprenante ! ;)
Ca y est, je l'ai enfin vu le film réalisé par Alfred Hitchcock que beaucoup disent qu'il fait partie d'un des sommets du cinéaste, je n'irai pas jusque là, le maitre a fait mieux dans sa filmographie mais il mérite le coup d'oeil !! "Sueurs froides" est un thriller psychologique qui joue sur les neurones du spectateur. Au début, le personnage principal, un policier à la poursuite d'un caid sur les hauteurs d'immeuble, a un syndrome du vertige en se tenant sur la toiture du vide et un policier voulant l'aider meurt en chutant. Peu après, un ami lui propose un job de suivre et enquèter sur sa femme qui va énigmatiser le spectateur et le personnage principal sur ses comportements, ses objets autour d'elle, sa fragilité, jusqu'au point d'ètre sous le charme fou amoureux d'elle voulant l'aider. Une fois de plus, Sir Alfred Hitchcock nous ouvre et nous questionne avec ce long métrage sous hypnose à l'ancienne mais qui marche bien aujourd'hui. James Stewart est remarquable dans la peau du détective privé au coeur de l'enquète jusqu'à la folie de Kim Novak sensationnelle et mystérieuse comme certains des roles secondaires. Une oeuvre intéressante.
Considéré - à juste titre - comme l'un des plus grands accomplissements d'Alfred Hitchcock, Vertigo embrasse l'intégralité des motifs récurrents du cinéaste. Intrigue à double-fond, personnage ambivalents, coups de théâtre et frontière perméable réalité/fiction ; le roman policier D'entre les morts signé Boileau-Narcejac était écrit pour lui. Alec Coppel et Samuel Taylor adaptent le récit à un nouveau cadre tout en respectant l'essence du manuscrit. Intervient la vision du metteur en scène dont les choix artistiques achèvent de créer sa "version" de la version des scénaristes elle-même proposant une version du livre original. Une mise en abyme qui entre directement en résonance avec le propos de Sueurs Froides, puisqu'il ne sera question que de reproduction et superposition entre les personnages et évènements.
La découverte restant primordiale, on s'en tiendra à décrire cet équilibre idéal entre film noir et thriller à la lisière du du paranormal. L'habitué James Stewart (John Ferguson) se glisse à merveille sous le chapeau de feutre d'un détective prompt aux angoisses (acrophobie) et dont l'approche cartésienne va être chamboulée par sa nouvelle affaire. Grosse ficelle ? Oh non, un stratagème diablement rusé pour nous inviter à résoudre l'énigme. Une idée qui prend directement forme dans le film, Ferguson passant une bonne partie du film à filer dans les rues de San Francisco, telle une malheureuse souris perdue dans un labyrinthe. Il flaire, on cherche, il doute, on redoute. La sauce prend naturellement grâce au talent de la pièce maîtresse, la magnifique Kim Novak, qui sème continuellement le trouble sur ce qui se déroule sous nos yeux.
Hitchcock attend le bon moment pour rabattre les cartes et métamorphoser l'intrigue policière en drame psychologique où l'on rejoue le passé pour se libérer d'un poids (un trauma irrésolu, un amour avorté). Le long-métrage prend alors des allures de relecture tragique et morbide, une pure réflexion théorique mise en pratique le temps d'une valse en travelling circulaire où le souvenir déborde sur l'instant présent. Le générique - sublime - l'annonçait, cette spirale infernale où les temporalités, vrai/faux, proie/gibier, chasseur/chassé allaient se perdre jusqu'au vertige (que le réalisateur magnifie avec ses travellings contrariés). Il culmine lors d'un grand final où Hitchcock explose le concept, retourne une nouvelle fois nos convictions pour mieux nous laisser sur une résolution énigmatique. Le temps qu'on comprenne ce qui (nous) est arrivé, la trappe s'est déjà refermée. On est piégés. Tant mieux.
Ce n'est pas un grand Hitchock. Le film est lent et n'offre pas beaucoup de suspense. Certes James Stewart et Kim Novak jouent très bien mais il manque un scénario vraiment prenant. Je pense que le film a mal vieilli.
Sueurs Froides ou Vertigo est sans aucun doute un des films qui m'a le plus marqué dès son premier visionnage. Ce chef d'oeuvre est géré d'une main de maître a tout les échelons. Bien évidemment le scénario est la chose qui marque le plus tant il est riche et puissant. Un scénario adapté d'un bouquin de Boileau et Narcejac exploré énormément de thématique tel que le double, le fantôme d'un amour passé, l'idéalisation, la fascination, la manipulation.... Le déroulement et la trame de l'histoire, brumeuses, sont d'une rare orfèvrerie, les coups de théâtres et fausses pistes nous retournent le cerveau et fond prendre une tout autre tournure a tout précédents événements tellement ils sont innatendus. Le tout est par ailleurs forcément plus que très bien aidé par la mise en scène renversante d'Hitchcock. Le jeu sur les coloris, les cadres, les différents montages, les travellings représentant le vertige, entre autres, tant d'actions qui rendent le film encore meilleur. Plus que des plans, ce sont de réels segments de films qui restent gravés tant l'équilibre entre le déroulement du récit et la mise en scène sont parfait. Et encore c'est sans parler des personnages et de leurs acteurs. Le duo James Stewart - Kim Novak est époustouflant, tout deux signent une, si ce n'est pas leur meilleure performance respective. Cette dernière est la plaque tournante du récit. Elle joue deux personnages, mais les deux ne font qu'un. C'est celle qui rendra fou James Stewart a force de disparaître - réapparaître, jusqu'à rendre cet ex flic atteint d'acrophobie dans la quête de recréer à l'identique son ancien amour, la belle blonde Hitchcockienne typique. Et c'est pas finit. Dès le générique on sait que ce que l'on va voir ne va pas être commun. Et effectivement ce qu'on voit n'est pas commun. Du générique durement travaillé donc et ce jusqu'à la toute dernière scène, d'une brutalité folle qui m'a laissé bouche bée au moins une bonne heure. A noter aussi la superbe musique de Bernard Hermann qui s'ajoute parfaitement à l'ambiance mise en place. Sueurs Froides, grand chef d'oeuvre du cinéma, désormais un de mes films les plus importants.
25 ans d'écart entre James Stewart et Kim Novak alias Scottie et Madeleine, (l'inaltérable James encore plus défraîchi l'année suivante avec la munificente Grace Kelly dans Fenêtre sur cour) relation oedipienne d'un père-amant et d'une femme-enfant, rêve éveillé administré à la sauvage par Scottie sur Madeleine qui évoque une certaine chambre de son enfance, prête à accéder au souvenir traumatique... L'allusion à la psychanalyse qui fascinait Hitchkock s'arrête à la morale d'airain des années cinquante : une catin est une catin condamnée d'avance, l'amant floué s'autorise alors à traîner brutalement la traînée dans l'escalier, et si la catin est de plus complice d'un crime, elle ne mérite que la mort. L'oeuvre d'Hitchkock est mythique, sacrée, un monument historique du cinéma à lui seul. Aujourd'hui nul n'oserait ficeler une intrigue aussi cousue de gros fil. Pourtant cette oeuvre demeure, et en cela elle a toute sa légitimité, un cinéma du dimanche soir, à regarder pelotonné dans son canapé calfeutré, avec un After Eight. So British.
Pas de quoi donner le vertige ou des sueurs froides. Ce thriller classé meilleur film de tous les temps par un jury de spécialistes trillés sur le volet est à mon avis largement surcôté. On s'ennuie ferme pendant les 3/4 du film même si dans le final James Stewart est impeccable dans son rôle d' amoureux obsessionnel. Il faut attendre la dernière demi-heure du film pour voir l' lntrigue prendre un peu de piquant. Largement en dessous de Psychose et des oiseaux, peut-être aussi du fait du manque de grâce de Kim Novac qui me fait plus penser à une nageuse est allemande qu'à une star Hollywoodienne!
Comme beaucoup de film de Hitchcock , celui-ci pourtant tourné en couleur a du mal à résister à résister au passage des années. Certes l'intrigue se tient en haleine jusqu'à la découverte de la machination, certes les prises de vue sont bien léchées, certes James Stewart et Kim Novak, les acteurs principaux tiennent leur place, mais l'ensemble dégage ce petit ai de déjà vu et cette façon de faire vieillotte qui ne suscitent plus guère l'enthousiasme
Un style impeccable... un style imité jusqu'à nos jours. Tout cela dans un environnement également impeccable sur San Francisco. Un thriller de référence sans bagarre il faut le préciser. Pas de temps mort dans cette intrigue originale et de référence de la filmographie Hitchcockienne. Avez vous vu Hitchcock ? Sur le port ?
Sans être génial, j'ai trouvé ce film plutôt intéressant. l'intrigue est suffisamment tordue pour qu'on devine qui est le coupable sans deviner comment il a fait son coup il a un aspect assez moraliste qui est plutôt amusant. même s'il n'y a pas énormément d'action, on a une continuité de mouvement qui fait qu'on ne trouve pas le temps long
Encore un chef d'œuvre du maître du suspense. Ce qui fait sa supériorité c'est la dimension psychologique. Mais c'est une histoire horrible et très triste qui met mal à l'aise du début à la fin.
J’ai moyennement apprécié ce grand classique du cinéma. Le rythme est quand même très lent surtout durant la première heure où il ne se passe pas grand chose. La suite est un peu mieux mais la « révélation » s’avère décevante. Beaucoup de détails lunaire : sacré hasard de recroiser sa dame dans les rues de la ville (et qu’elle accepte de lui causer après une arnaque pareille !), la guérison est vite expédiée, je n’ai toujours pas compris à quoi sers le rôle de sa copine dessinatrice de soutiens gorges au début. Bref, je ne suis pas sûr de comprendre cet immense engouement.