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Un visiteur
5,0
Publiée le 26 août 2007
Ce film fut paradoxalement un échec public et critique lors de sa sortie alors qu’il est considéré par de nombreux cinéphiles comme une œuvre essentielle de l’histoire du cinéma au même titre que 2001 de Kubrick ou Citizen Kane d’Orson Welles. Sueurs froides ou Vertigo (titre en Anglais) est sans doute avec La mort au trousse le meilleur Hitchcock et pour mieux l’apprécier une première fois, mieux ne pas connaître par avance la complexité de l’intrigue qui mêle une histoire d’amour, un récit d’aventure et une exploration psychologique des rapports entre les personnages qui se révèle aussi importante que la résolution de l’egnime. Malgré la fin à mon goût trop moralisatrice dans son symbolisme, le film se savoure par sa grande richesse narrative qui rassemble les meilleurs codes du genre grâce entre autres à la densité du suspens et surtout à l’originalité de l’intrigue. La BO en adéquation avec le thème du film est tout aussi réussie et contribue fortement à créer un sentiment d’étrangeté et de vertige. Mais Sueurs froide ne serait pas le chef d’œuvre d’ Hitchock sans les interprétations excellentes de James Stewart et surtout de Kim Novack qui réussit à composer sublimement deux personnages aussi mystérieux que l’un que l’autre.
Hitchcock orchestre ici une machination sordide, au centre de laquelle se trouve Scottie, personnage fragile et impuissant, superbement interprété par James Stewart (qui y trouve un parfait contre-emploi). Pour son unique collaboration avec le gros anglais, Kim Novak apporte ce qu’il faut de mystère et de froideur à son personnage. Bien aidés par des décors magnifiques et la partition enivrante de Bernard Hermann, les deux personnages sont précipités lentement dans un long cauchemar. Un des plus beaux Hitch !
Le début est un peu ennuyeux, un peu lent, mais une fois que l'histoire est enclenchée, on ne voit plus le temps passer ! Encore une fois un film culte, un James Stewart parfait et un grand, très grand film du maître.
"Sueurs froides" souvent mieux connu sous son titre original "Vertigo" est le film le plus abouti d'Alfred HITCHCOCK. James Stewart est crédible en homme tourmenté guéri de son vertige (mais à quel prix) à la fin du film et Kim Novak est magnifique, fascinante, mysterieuse, marquée par un obscur destin. Un incontournable passionnant et grandiose.
Plutot déçu...Le suspens n'est pas ( plus) ce à quoi Hitchcok nous avait habitué. Heureusement que la fin du film s'emballe, et que la finaiguise notre appetit...mais trop tard, l'indigestion à commencé!
La mise en scène, lente et hypnotique, du maître fait brillamment écho à cette histoire de contrôle, de possession et de faux semblants. Une nouvelle fois chez Hitchcock, le film est d'une incroyable modernité.
Sûrement le film d'Hitchcock le plus aboutit et le plus réussi avec "Fenêtre sur cour". Pour moi l'une des plus belles histoires d'amour avec "Sur la route de Madison" et "Autant en emporte le vent". Hitchcock réussit encore à nous surprendre par son talent. James Stewart et fantastique amoureux soumis au vertige. Kim Novak livre une double prestation troublante et pleine de sensibilité. Les costumes correspondent parfaitement aux personnages; Kim Novak est sublime dans son ensemble gris, couleur qui ne va pas vraiment aux blondes. Les costumes montrent la véritable personnalité du personnage de l'actrice; ainsi, l'ensemble de Madeleine est gris pour montrer toute l'étrangeté de cette femme; Judy porte qund à elle des vêtements plus communs pour montrer qu'elle redevenue elle-même. La musique de Bernard Herrmann est sublime et les décors trés bien choisis. L'effet créé par Hitchcock (le zoom vant et le recul de la caméra) nous donne vraiment le vertige, nous permet de nous identifier au personnage de James Stewart. Tous ça fait de ce film un véritable chef-d'oeuvre.
je comprends que l'on puisse trouver des longueurs dans la première partie du film et considérer l'ensemble ennuyeux pourtant ce sont toujours les temps morts qui sont les meilleurs moments des films de hitchkock, et qui le distinguent des autres metteurs en scènes de thriller. dans cette première partie du film faîte de réflexions sur le vertige, de filatures sans rebondissement, ainsi que d'autres situations apparement dispensables, c'est toute la trame psychologique qui cimente un récit presque banal et en fait une tragédie grecque bouleversante. car "vertigo" est une tragédie où tout semble écrit à l'avance, et où rien n'est anodin, y compris la lente mise en place du début de l'histoire. si l'on revoit ce film plusieurs fois, on comprend à quel point aucune scène n'est superflue, et combien le puzzle serait incomplet si l'on enlevait ne serait-ce qu'une séquence de ce chef-d'oeuvre.
Hitchcock, un maître du suspense ? C'est être réducteur, car Alfred Hitchcock est avant tout un des plus grands maîtres du cinéma, un esthète dont le contrôle de l'image et du rythme sont sans pareil. D'ailleurs, dans Vertigo, on vous explique toute l'affaire au milieu du film. Ce n'est donc pas pour le suspense que vous êtes là, mais pour vivre la vraie nature du cinéma : sublimer le rêve, ou ici, je devrais dire le cauchemar. Le vrai exploit de Hitchcock à travers son oeuvre est de rendre plausible des scénario irréalistes, en nous faisant plonger dans son univers décalé. Tout est invraisemblable et pourtant vous croyez à la filature de James Steward très maladroite, vous croyez à son histoire d'amour alambiquée et vous croyez à cette fin dramatique stupéfiante... Par quel magie Hitchcock y arrive-t-il ? En obligeant le spectateur à devenir voyeur. Le rythme du film, quasi unique dans l'histoire du cinéma, vous hypnotise, tout comme le générique veut le faire explicitement. Vos yeux deviennent une caméra. Analysez par exemple cette scène du musée où la caméra (ou plutôt vos yeux...) passent du tableau de la défunte Carlota à sa réincarnation : c'est vous qui comparez les éléments de ressemblance. C'est vous encore qui suivez cette blonde en voiture à travers Los Angeles et c'est vous qui avez le vertige dans l'escalier de la tour. Vous ne vous réveillez qu'à la chute, réelle et figurée, comme l'on se réveille en sursaut d'un rêve qui vous plonge dans un abîme. A voir, revoir et encore revoir cette leçon de cinéma.
Un film simple et efficace, malgré quelques petites longueur, mais qui se laisse regarder sans problème. Un suspens bien maîtrisé ( c'est tout de même Hitchcock, ) des personnages intéressants et une bonne fois, quoi que un peu molle.
L'une des grandes références hitchcockiennes. Une manipulation incroyable. Une histoire d'amour impossible. Une fin mysterieuse et quasi incompréhensible tant elle peut etre interprétée de façons différentes. Sans doute le film le plus froid et désespéré d'Hitchcock. Inoubliable.
En plus de réaliser sans doute son plus grand thriller Hitchcock signe ici une véritable réussite du 7ème Art. Très envoûtant et hypnotique Sueurs froides est un prodigieux film avec son histoire mystérieuse et captivante. Ce climat d'étrangeté que dégage Sueurs froides est réellement fascinant et captivant de bout en bout ; je plains sincèrement ceux qui ne se sont pas laissés happer par ce film car Vertigo ne se comprend pas mais il s'admire. C'est vraiment le genre de cinéma qui vous capte et vous fait oublier votre environnement (d'ailleurs c'est plutôt un film à voir seul pour ne pas être distrait par une tierce personne) et il ne faut pas oublier la musique de Herrmann qui tel Morricone avec Leone est en parfaite osmose avec le travail du réalisateur. Et de mon point de vue qui n'aime pas Vertigo n'aime pas le cinéma.