Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
oranous
142 abonnés
1 097 critiques
Suivre son activité
4,0
Publiée le 17 février 2009
Tout le monde encense ce film. Oui il est très bon, mais je m’attendais a de l’excellent. Et c’est bien là ou le bas blesse. On retrouve bien le style Hitchcock. Cette façon de filmer toujours au plus près des acteurs… L’histoire est excellente. Avec ces retournements de situation. Mais…on s’attend a mieux. On décroche de temps en temps. Le rythme est assez inégal. Certaines scènes sont géniales comme le « cauchemar », ou les scènes tournant autour des personnages mais a part ça c’est une légère déception.
Ça, un chef-d'oeuvre ? Il serait bon de redéfinir ce terme employé à tout bout de champ et, ici, de manière particulièrement incompréhensible. Car enfin, qu'y a-t-il à sauver dans ce film ? Rien, ou pas grand-chose. On s'ennuie la plupart du temps, le suspense est pour ainsi dire inexistant. Bien décevant de la part du maître en la matière qui avait habitué son public à des productions de bien meilleure qualité. Où est passée sa verve légendaire ? Pas étonnant, dès lors, que le film ait reçu un accueil mitigé à sa sortie, avant de voir sa cote d'amour inexplicablement grimper au fil des années. A croire que les spectateurs de l'époque savaient, eux, distinguer les vrais chefs-d'oeuvre, ceux qui font l'unanimité, pas cette chose banale et sans intérêt.
quitte à faire à scandale, je n'ai pas aimé... déjà parce que j'ai prévu les coups de théâtre, normal, à force de voir des hitchcock et de connaître son obsession pour la sexualité. de plus, je trouve que les acteurs ne jouent pas très bien. je mets une étoile pour les belles images et la bonne musique ( dont je sens qu'elle a été plagiée dans le machiniste et dans le parrain... )
La fin des années 50 et le début des années 60 sont marqués par le très grand nombre de chefs d’œuvre signés par le « maître du suspens », on lui doit notamment La Mort aux trousses (1959), Psychose (1960), Les Oiseaux (1963) et notamment Sueurs Froides (1958), un thriller au suspens haletant et à la mise en scène si particulière et marquante. A commencer par les excellents SFX (et ses célèbres zooms et mouvements de recul de la caméra créant ainsi une distorsion de l’image) qui à l’époque ont du en surprendre plus d’un, les jeux de lumières ensuite, à la fois étonnants et si efficaces (cela donne un côté psychédélique !). Sans oublier le scénario, captivant et qui nous réserve bien des surprises et ce, jusqu’à la toute fin du film ! Enfin, soulignons les excellentes interprétations des comédiens, dont James Stewart, un habitué du cinéaste puisqu’il s’agit de sa quatrième (et hélas dernière) participation. Hitchcock séduit de bout en bout, se diffère des autres cinéastes de son époque avec cette oeuvre si particulière et réussie.
INOUBLIABLE. Un film ou la mort rode,ou la folie guette,ou les apparences sont trompeuses. Le chef d'oeuvre de son auteur,A.Hitchcock,avec psychose. Interprétation génialissime,musique hypnotisante,scénario parfait,mise en scène d'une qualité extreme....que du bonheur cinématographique. UN MUST
LE chef d'oeuvre d'Hitchcock. Au départ, l'action est un peu lente, on se demande où le film va. Il ne se passe pratiquement rien, comme souvent dans les débuts des films d'Hitchcock. Puis, on commence à entrer dans l'histoire et après, dur d'en décrocher. Pour bien comprendre, il faut être très attentif car quelques petits détails peuvent très facilement nous échapper. C'est très bien filmé, le couple central de l'histoire fonctionne à merveille et l'intrigue reste plutôt originale. Le mieux est le final, une " chute " (c'est le cas de le dire) totalement innatendue, époustouflante. J'ai adoré. Face à ce film, il n'y a qu'un mot qui me vient à l'esprit: Waou.
Ce film a été pour moi une révélation pour le cinéma, on peut juste salué Hitchcock d'avoir réalisé ici un très grand film qui est désormais un incontournable classique.
Je pars du principe qu'on ne peut pas mettre un 0 pointé à un film du Maître Hitchcock mais je dois avouer que ce classique que j'ai seulement découvert il y a peu m'a profondément ennuyé, à peine si je regardais ma montre, c'est dire. L'intrigue peine à démarrer, de longues scènes sans dialogue et au bout du compte une fin assez abrupte et dénuée de surprise. Alors 1 étoile pour la légende et pour les acteurs, mais tout juste.
Sans doute le meilleur thriller que j'aie vu, "Vertigo" excelle en tout points : musique, jeu des acteurs, prises de vues, moments forts; autant de choses très réussies. Mais c'est certains moments d'une tension rarement égalée dans le monde du cinéma qui sont les plus marquants. Signalons qu'un deuxième visionnage sera presque plus intéressant pour le spectateur que le premier (grâce à une plus grande compréhension de l'action).
Sur un scénario magnant avec génie les rapports entre apparences et réalité, fantasmes et vérité, servi de façon magistrale par l’immense James Stewart et la magnifique Kim Novak, Hitchcock distille une mise en scène d’une efficacité diabolique, portée par la musique envoûtante de Bernard Herrmann. Le générique signé Saul Bass, les longues séquences sans dialogues, le double jeu des personnages principaux, tout contribue à la montée en puissance de l’intrigue et de la tension dramatique ; les décors superbes, le soin apporté aux personnages secondaires, aux costumes et à la symbolique des couleurs, parachèvent cette oeuvre incontournable, inégalable. Pour moi, LE film, tout simplement.
Honte à moi de mettre une telle note à l’œuvre numéro une du maître du suspens, car c'est avec la plus grande tristesse que je témoigne de mon appréciation du film.
Considéré comme le plus grand thriller américain de l'histoire par l'American Film Institute, "Vertigo" ou en français "Sueurs froides" n'a réussi à développer en moi qu'un éternel ennuie qui ne semblait prendre fin. Baisse de régime que j'imaginais élaborée dans le même esprit que "Psychose", c'est avec exaspération que les minutes passent sans que l'intrigue n'avance d'un pas. Effectivement, durant plus d'une heure c'est en compagnie de James Stewart, bien peu attachant pour l'occasion, que nous surveillons les allés et venus d'une Kim Novak, à l'intrigue peu intrigante, dans la ville de San Francisco des années 50.
Privilégiant une romance peu travaillée et peu constructive, Hitchcock dévoile le mystère de toute son œuvre en l'espace de deux minutes dans ce qui deviendra la scène mythique du clocher. Bien que la qualité de cette scène, ou plutôt des scènes, ne soit absolument pas à remettre en question, la manière dont nous l'a apportée le réalisateur britannique me laisse quelque peu perplexe. Habitué à me faire baladé par la main du maître notamment dans "Psychose", c'est avec désarroi que je constate l'absence quasi absolu du moindre suspens. Une tension inexistante, des scènes interminables et une musique des plus redondantes donne à "Sueurs froides" des handicaps cuisants que rien ne peut rattraper.