Je n ai pas du tout aimé. Film trop lent avec une intrigue plate et qui force devient ennuyeuse à force. J'ai vraiment eu du mal à rentrer dans ce film tant je le trouvais trop long (mise en scène et montage). La plupart de décors ont l'air irréelle. En plus je commence à détester le jeu d'acteur de James Stewart qui est toujours pareil ! les mêmes expressions faciales, mêmes mimiques...Bref les deux heures j'ai commencé à les sentir dès le générique de début.
Chef d'oeuvre (même l'affiche le dit) absolu qui mêle à merveille les genres du suspense, de la romance, du policier, et j'en passe... Une musique absolument merveilleuse et mémorable (je commence par la musique car essentielle, elle est le vecteur de toutes les émotions qui nous traversent en visionnant le film), une mise en scène réglée au cordeau comme toujours, le duo Stewart/Novak est magistral, lui en ancien flic hanté par ses démons qui tombe éperdument (pour ne pas dire désespérément) amoureux d'elle, blonde magnifiquement vaporeuse, au regard dans lequel on se perd inexorablement et où tant de mélancolie transparaît. C'est un film duquel on ne ressort pas indemne tant le côté obsessionnel nous prend aux tripes et tant le tragique de l'histoire est assassin. La scène de la transformation en Madeleine reste pour moi l'une des plus marquantes de l'histoire du cinéma, notamment par sa gradation, tant au niveau de la montée progressive de la musique que du désir maladif de Stewart pour sa bien-aimée, et ce jusqu'au climax (spoiler: l'apparition fantomatique de la "revenante" ). Inégalé. Inégalable. Inoubliable.
Ca y est, je l'ai enfin vu le film réalisé par Alfred Hitchcock que beaucoup disent qu'il fait partie d'un des sommets du cinéaste, je n'irai pas jusque là, le maitre a fait mieux dans sa filmographie mais il mérite le coup d'oeil !! "Sueurs froides" est un thriller psychologique qui joue sur les neurones du spectateur. Au début, le personnage principal, un policier à la poursuite d'un caid sur les hauteurs d'immeuble, a un syndrome du vertige en se tenant sur la toiture du vide et un policier voulant l'aider meurt en chutant. Peu après, un ami lui propose un job de suivre et enquèter sur sa femme qui va énigmatiser le spectateur et le personnage principal sur ses comportements, ses objets autour d'elle, sa fragilité, jusqu'au point d'ètre sous le charme fou amoureux d'elle voulant l'aider. Une fois de plus, Sir Alfred Hitchcock nous ouvre et nous questionne avec ce long métrage sous hypnose à l'ancienne mais qui marche bien aujourd'hui. James Stewart est remarquable dans la peau du détective privé au coeur de l'enquète jusqu'à la folie de Kim Novak sensationnelle et mystérieuse comme certains des roles secondaires. Une oeuvre intéressante.
Considéré - à juste titre - comme l'un des plus grands accomplissements d'Alfred Hitchcock, Vertigo embrasse l'intégralité des motifs récurrents du cinéaste. Intrigue à double-fond, personnage ambivalents, coups de théâtre et frontière perméable réalité/fiction ; le roman policier D'entre les morts signé Boileau-Narcejac était écrit pour lui. Alec Coppel et Samuel Taylor adaptent le récit à un nouveau cadre tout en respectant l'essence du manuscrit. Intervient la vision du metteur en scène dont les choix artistiques achèvent de créer sa "version" de la version des scénaristes elle-même proposant une version du livre original. Une mise en abyme qui entre directement en résonance avec le propos de Sueurs Froides, puisqu'il ne sera question que de reproduction et superposition entre les personnages et évènements.
La découverte restant primordiale, on s'en tiendra à décrire cet équilibre idéal entre film noir et thriller à la lisière du du paranormal. L'habitué James Stewart (John Ferguson) se glisse à merveille sous le chapeau de feutre d'un détective prompt aux angoisses (acrophobie) et dont l'approche cartésienne va être chamboulée par sa nouvelle affaire. Grosse ficelle ? Oh non, un stratagème diablement rusé pour nous inviter à résoudre l'énigme. Une idée qui prend directement forme dans le film, Ferguson passant une bonne partie du film à filer dans les rues de San Francisco, telle une malheureuse souris perdue dans un labyrinthe. Il flaire, on cherche, il doute, on redoute. La sauce prend naturellement grâce au talent de la pièce maîtresse, la magnifique Kim Novak, qui sème continuellement le trouble sur ce qui se déroule sous nos yeux.
Hitchcock attend le bon moment pour rabattre les cartes et métamorphoser l'intrigue policière en drame psychologique où l'on rejoue le passé pour se libérer d'un poids (un trauma irrésolu, un amour avorté). Le long-métrage prend alors des allures de relecture tragique et morbide, une pure réflexion théorique mise en pratique le temps d'une valse en travelling circulaire où le souvenir déborde sur l'instant présent. Le générique - sublime - l'annonçait, cette spirale infernale où les temporalités, vrai/faux, proie/gibier, chasseur/chassé allaient se perdre jusqu'au vertige (que le réalisateur magnifie avec ses travellings contrariés). Il culmine lors d'un grand final où Hitchcock explose le concept, retourne une nouvelle fois nos convictions pour mieux nous laisser sur une résolution énigmatique. Le temps qu'on comprenne ce qui (nous) est arrivé, la trappe s'est déjà refermée. On est piégés. Tant mieux.
Beaucoup a tellement été dit sur "Vertigo", sans doute l'un des films les plus admirés de tous les temps, qu'on ne sait que dire. On ne sait que dire sinon que l'on n'a pas fini d'explorer et usiter toutes les ressources de ce mystérieux objet de fascination. Ce film est vraiment à mettre à part dans l'œuvre d'Hitchcock. Jamais le maître du suspense n'a utilisé les couleurs de cette façon, se permettant même quelques séquences oniriques absolument inoubliables. Sous la houlette du couple immortel formé par James Stewart et Kim Novak, une bouleversante histoire d'amour et l'un des plus grands films sur le thème du double. Un tel film vous invite à repenser le cinéma.
Vertigo, ou sueurs froides, esr un très bon film d'Hitchcock où on ressent la paranoïa et l'aspect tendu du personnage principal. On y superbement bien emmené grâce à la mise en scène et à la musique.
Un thriller mystérieux qui nous tient en haleine tout au long du film. Une histoire d'amour sous-couverte d’acrophobie, et empreinte d'angoisse, qui nous laisse découvrir une intrigue sombre et intense. Ok, on va dire qu'on se focalise sur les détails et que ca rend le film encore plus puissant et maintient le suspens. L'histoire est vraiment intéressante, bien emmenée. Du grand cinéma, il faut le reconnaître, tout est très fluide et bien soigné, avec l'utilisation d'une BO géniale. Hitchcock s'intéresse cette fois-ci à leur psychologie (avec Psychose ça doit être un de ses films les plus réussis au niveau psychologique) mais ne néglige ni le suspens, ni la tension, surtout présente dans l'incroyable fin. S’il ne s’agit pas du film d’Hitchcock bénéficiant du scénario le plus abouti, à cause de ses incohérences flagrantes, c’est incontestablement le plus dérangeant, dont la manière est traiter le sujet et à donc choisi de nous montrer cette manière pour ce genre de chose .
Considéré comme le plus grand film de tous les temps, Sueurs Froides est l’adaptation d’un roman français de Boileau-Narcejac. James Stewart est ici un ex détective dont son acrophobie est la conséquence de la mort d’un policier. Sa peur du vide va le faire tomber dans un piège vertigineux entre amour, faux-semblants, morale, sensualité et tragédie. Le film comporte deux parties. Dans la première, il rencontre Madeleine dont il sera fou amoureux. La mort de cette dernière en haut d’un clocher provoquera en notre personnage principal, une dépression qui ouvrira la seconde partie. La constitution de cette partie est moins classique. Scottie commence à fantasmer et imaginer Madeleine en chaque femme qu’il croise, dont Judy à qui il va proposer un rendez-vous. Mais un flash-back va annoncer au spectateur la véritable identité de Judy et c’est à ce moment précis que le spectateur en saura davantage que notre ami Scottie. La modernité technique pour l’époque, la complexité d’un scénario, la bande originale de Bernard Herrmann, le suspense grandissant, le culot de traiter de la nécrophilie, la puissance de glorifier la femme, l’incroyable effet du vertige, Sueurs Froides ou Vertigo dans son titre original est l’œuvre qui a inspiré les plus grands cinéastes tels que Lynch, De Palma ou encore Argento et que tout cinéphile se doit d’avoir vu. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44
C'est la première fois que Hitchcock insère dans un de ses films des images proches du style expérimental. Pour Vertigo il n y a pas d'action ni d'ennemi physique en particulier, mais le véritable adversaire est bien de l'ordre psychologique, l'esprit tourmenté du héros qui le mène à douter de lui-même. Si l'on suit Stewart dans son enquête et sa rencontre avec Novak, on devient assez méfiant de son comportement lorsqu'il force une jeune femme à prendre l'apparence de celle qu'il aimait. Cette obsession est appuyée par le rêve du héros, par les filtres de couleurs et animations psychédéliques, et l'éclairage verdâtre de la chambre d'hôtel. Vertigo est vraisemblablement un film romantique torturé ; l'idylle semble s'imposer de manière précipitée, et la relation du héros avec la nouvelle femme n'a plus rien de glamour, le mal à l'aise s'installant. Jusqu'à un final quasi perturbant, qui nous laisse bouche bée. La musique de Herrmann est toujours fidèle au style du cinéaste, mêlant romantisme et suspense grâce à ses superbes instrumentalisations. En somme toute, un très grand film de Hitchcock, probablement un de ses meilleurs, l'un où il a réussi à se diversifier, sans laisser de grande place à une enquête policière et donner la plus belle aux personnages.
Indémodable, incontournable, et toujours aussi bluffant par ses audaces de narration. Hitchcock a fait d'un bon roman de Boileau-Narcejac une oeuvre puissante qui passe entièrement par son regard. La vision d'un maître qui a connu toutes les évolutions du cinématographe pour arriver à la perfection. Les cinéastes du monde entier se sont inspirés de ce film. Il ne se passe pas une seule décennie sans qu’on retrouve l'influence de « Vertigo » dans de nombreuses productions. Ce film-ci démontre tout particulièrement que pour Hitchcock une oeuvre est un tout, une partition dans laquelle s'imbrique le moindre élément : la construction du scénario, le rythme dans l'agencement des plans, le jeu des acteurs, la lumière, le stylisme, le montage, l'utilisation du son et de la musique. L'extraordinaire partition de Bernard Herrmann ne fait qu’une fois de plus renforcer encore davantage ce trouble profond qui envahit le film, et qui ne cessera jamais de nous hanter. Une œuvre sortie du temps et de la mémoire fonctionnant comme une sorte de rêve ou de cauchemar, l’une des plus représentatives qui soient sur les zones de l’inconscient.
Une intrigue et un scénario a la Hitchcock. Bien écrit, bien réalisé, mené de main de maitre. Sortie de cela, les mamours longuets et les embrassades langoureuses de l'époque, fait que le film a tout de meme vieilli.
Vertigo en anglais . Au final il s’agit pour moi du chef d’œuvre ultime d’Hitchcock. Tout y est du suspense, à la maîtrise de la photographie en passant par la direction d’acteurs. Stewart est à son meilleur en flic obsessionnel qui finit par trouver le dénouement de l’intrigue en laissant libre court à sa névrose. Hitchcock réussit un tour de force en nous livrant l’intrigue au 2/3 du film et relançant son propos grâce à ce final grandiose où Stewart cherche à faire revivre celle dont il croit être responsable de la mort. L’ambiance est cotonneuse à souhait et on accompagne avec délice Stewart dans sa filature. Kim Novak est pulpeuse comme ce n’est pas permis .Vraiment on a rarement fait mieux.