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    Sueurs froides
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    450 critiques spectateurs

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    ConFucAmuS
    ConFucAmuS

    484 abonnés 927 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 février 2022
    Considéré - à juste titre - comme l'un des plus grands accomplissements d'Alfred Hitchcock, Vertigo embrasse l'intégralité des motifs récurrents du cinéaste. Intrigue à double-fond, personnage ambivalents, coups de théâtre et frontière perméable réalité/fiction ; le roman policier D'entre les morts signé Boileau-Narcejac était écrit pour lui. Alec Coppel et Samuel Taylor adaptent le récit à un nouveau cadre tout en respectant l'essence du manuscrit. Intervient la vision du metteur en scène dont les choix artistiques achèvent de créer sa "version" de la version des scénaristes elle-même proposant une version du livre original. Une mise en abyme qui entre directement en résonance avec le propos de Sueurs Froides, puisqu'il ne sera question que de reproduction et superposition entre les personnages et évènements.

    La découverte restant primordiale, on s'en tiendra à décrire cet équilibre idéal entre film noir et thriller à la lisière du du paranormal. L'habitué James Stewart (John Ferguson) se glisse à merveille sous le chapeau de feutre d'un détective prompt aux angoisses (acrophobie) et dont l'approche cartésienne va être chamboulée par sa nouvelle affaire. Grosse ficelle ? Oh non, un stratagème diablement rusé pour nous inviter à résoudre l'énigme. Une idée qui prend directement forme dans le film, Ferguson passant une bonne partie du film à filer dans les rues de San Francisco, telle une malheureuse souris perdue dans un labyrinthe. Il flaire, on cherche, il doute, on redoute. La sauce prend naturellement grâce au talent de la pièce maîtresse, la magnifique Kim Novak, qui sème continuellement le trouble sur ce qui se déroule sous nos yeux.

    Hitchcock attend le bon moment pour rabattre les cartes et métamorphoser l'intrigue policière en drame psychologique où l'on rejoue le passé pour se libérer d'un poids (un trauma irrésolu, un amour avorté). Le long-métrage prend alors des allures de relecture tragique et morbide, une pure réflexion théorique mise en pratique le temps d'une valse en travelling circulaire où le souvenir déborde sur l'instant présent. Le générique - sublime - l'annonçait, cette spirale infernale où les temporalités, vrai/faux, proie/gibier, chasseur/chassé allaient se perdre jusqu'au vertige (que le réalisateur magnifie avec ses travellings contrariés). Il culmine lors d'un grand final où Hitchcock explose le concept, retourne une nouvelle fois nos convictions pour mieux nous laisser sur une résolution énigmatique. Le temps qu'on comprenne ce qui (nous) est arrivé, la trappe s'est déjà refermée. On est piégés. Tant mieux.
    Santu2b
    Santu2b

    219 abonnés 1 785 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 mai 2015
    Beaucoup a tellement été dit sur "Vertigo", sans doute l'un des films les plus admirés de tous les temps, qu'on ne sait que dire. On ne sait que dire sinon que l'on n'a pas fini d'explorer et usiter toutes les ressources de ce mystérieux objet de fascination. Ce film est vraiment à mettre à part dans l'œuvre d'Hitchcock. Jamais le maître du suspense n'a utilisé les couleurs de cette façon, se permettant même quelques séquences oniriques absolument inoubliables. Sous la houlette du couple immortel formé par James Stewart et Kim Novak, une bouleversante histoire d'amour et l'un des plus grands films sur le thème du double. Un tel film vous invite à repenser le cinéma.
    tisma
    tisma

    262 abonnés 1 869 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 juin 2020
    Vertigo, ou sueurs froides, esr un très bon film d'Hitchcock où on ressent la paranoïa et l'aspect tendu du personnage principal. On y superbement bien emmené grâce à la mise en scène et à la musique.
    Ricco92
    Ricco92

    182 abonnés 2 093 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 septembre 2020
    LE long-métrage qui a réussi, en 2012, à détrôner Citizen Kane du titre de meilleur film de l’Histoire du cinéma dans le classement de la revue Sight and sound. Sueurs froides (connu également sous son titre original plus logique, Vertigo) fait effectivement partie des plus grandes œuvres d’Alfred Hitchcock.
    Mécontent d’avoir loupé les droits des Diaboliques (obtenu par Henri-Georges Clouzot), il obtient ceux d’un autre roman du tandem Pierre Boileau et Thomas Narcejac, D’entre les morts. Le choix de ce livre n’est pas innocent tant le film possède un sujet tout à fait adapté à la personnalité du Maître du suspense. spoiler: Ainsi, l’obsession du héros pour façonner Judy à l’image de Madeleine renvoie à l’obsession du cinéaste pour les blondes glaciales et à ses attitudes de Pygmalion envers ses actrices. Ainsi, alors que Judy pourrait correspondre au fantasme sexuel de beaucoup d’hommes (Kim Novak étant extrêmement animale dans le rôle), Scottie ne voit en elle que sa ressemblance avec Madeleine et ne sera vraiment excité par elle qu’une fois qu’elle lui ressemblera en tout point (ce qui fera dire au grand Alfred que le film est une histoire de nécrophilie).
    Sueurs froides fait donc partie des œuvres les plus personnelles du cinéaste (avec des films comme Pas de printemps pour Marnie ou la comédie anglaise moins connues qu'est À l’est de Shanghaï).
    Ainsi, on pourrait même trouver que le suspense et l’angoisse ne sont pas aussi important que dans les autres films du réalisateur (il se permet de révéler son twist en début de seconde partie alors qu’il se situait à la fin dans l’œuvre de Boileau-Narcejac). En outre, Hitchcock se permet également des séquences proches de l’expérimental spoiler: (le cauchemar)
    et popularisa des innovations techniques cantonnées jusqu’alors aux cinéastes soviétiques (le travelling compensé que l’on retrouvera dans d’autres films comme Les Dents de la mer ou Mort ou vif ou le travelling circulaire).
    Cet aspect expérimental se retrouve d’ailleurs dans le magnifique générique créé par Saul Bass. En effet, Hitchcock réunit ses collaborateurs habituels pour leurs faire atteindre des sommets : la photographie de Robert Burks est sublime, les costumes d’Edith Head sont magnifiques et la musique de Bernard Herrmann fait partie des plus grandes compostions du 7ème art. De même, pour ce qui est de l’interprétation, comment ne pas être sous le charme de James Stewart (dont c’était la dernière collaboration avec le Maître) et Kim Novak (qu'Hitchcock, déçu par la défection d’une Vera Miles tombée enceinte, ne cessa pourtant de critiquer).
    Sueurs froides mérite donc tous les éloges dont il bénéficia tardivement (la critique ne fut pas tendre à l’époque et le film rentra juste dans ses frais d’un point de vue commercial à sa sortie) et est bel et bien un pur chef-d’œuvre. Un des plus grands films du Maître et une œuvre incontournable.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 190 abonnés 4 004 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 août 2017
    Considéré comme le plus grand film de tous les temps, Sueurs Froides est l’adaptation d’un roman français de Boileau-Narcejac. James Stewart est ici un ex détective dont son acrophobie est la conséquence de la mort d’un policier. Sa peur du vide va le faire tomber dans un piège vertigineux entre amour, faux-semblants, morale, sensualité et tragédie. Le film comporte deux parties. Dans la première, il rencontre Madeleine dont il sera fou amoureux. La mort de cette dernière en haut d’un clocher provoquera en notre personnage principal, une dépression qui ouvrira la seconde partie. La constitution de cette partie est moins classique. Scottie commence à fantasmer et imaginer Madeleine en chaque femme qu’il croise, dont Judy à qui il va proposer un rendez-vous. Mais un flash-back va annoncer au spectateur la véritable identité de Judy et c’est à ce moment précis que le spectateur en saura davantage que notre ami Scottie. La modernité technique pour l’époque, la complexité d’un scénario, la bande originale de Bernard Herrmann, le suspense grandissant, le culot de traiter de la nécrophilie, la puissance de glorifier la femme, l’incroyable effet du vertige, Sueurs Froides ou Vertigo dans son titre original est l’œuvre qui a inspiré les plus grands cinéastes tels que Lynch, De Palma ou encore Argento et que tout cinéphile se doit d’avoir vu.
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    Grouchy
    Grouchy

    109 abonnés 1 033 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 avril 2014
    C'est la première fois que Hitchcock insère dans un de ses films des images proches du style expérimental. Pour Vertigo il n y a pas d'action ni d'ennemi physique en particulier, mais le véritable adversaire est bien de l'ordre psychologique, l'esprit tourmenté du héros qui le mène à douter de lui-même. Si l'on suit Stewart dans son enquête et sa rencontre avec Novak, on devient assez méfiant de son comportement lorsqu'il force une jeune femme à prendre l'apparence de celle qu'il aimait. Cette obsession est appuyée par le rêve du héros, par les filtres de couleurs et animations psychédéliques, et l'éclairage verdâtre de la chambre d'hôtel. Vertigo est vraisemblablement un film romantique torturé ; l'idylle semble s'imposer de manière précipitée, et la relation du héros avec la nouvelle femme n'a plus rien de glamour, le mal à l'aise s'installant. Jusqu'à un final quasi perturbant, qui nous laisse bouche bée. La musique de Herrmann est toujours fidèle au style du cinéaste, mêlant romantisme et suspense grâce à ses superbes instrumentalisations. En somme toute, un très grand film de Hitchcock, probablement un de ses meilleurs, l'un où il a réussi à se diversifier, sans laisser de grande place à une enquête policière et donner la plus belle aux personnages.
    Bruno François-Boucher
    Bruno François-Boucher

    96 abonnés 161 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 mars 2015
    Indémodable, incontournable, et toujours aussi bluffant par ses audaces de narration. Hitchcock a fait d'un bon roman de Boileau-Narcejac une oeuvre puissante qui passe entièrement par son regard. La vision d'un maître qui a connu toutes les évolutions du cinématographe pour arriver à la perfection. Les cinéastes du monde entier se sont inspirés de ce film. Il ne se passe pas une seule décennie sans qu’on retrouve l'influence de « Vertigo » dans de nombreuses productions. Ce film-ci démontre tout particulièrement que pour Hitchcock une oeuvre est un tout, une partition dans laquelle s'imbrique le moindre élément : la construction du scénario, le rythme dans l'agencement des plans, le jeu des acteurs, la lumière, le stylisme, le montage, l'utilisation du son et de la musique. L'extraordinaire partition de Bernard Herrmann ne fait qu’une fois de plus renforcer encore davantage ce trouble profond qui envahit le film, et qui ne cessera jamais de nous hanter. Une œuvre sortie du temps et de la mémoire fonctionnant comme une sorte de rêve ou de cauchemar, l’une des plus représentatives qui soient sur les zones de l’inconscient.
    pietro bucca
    pietro bucca

    54 abonnés 1 209 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 janvier 2019
    Une intrigue et un scénario a la Hitchcock. Bien écrit, bien réalisé, mené de main de maitre. Sortie de cela, les mamours longuets et les embrassades langoureuses de l'époque, fait que le film a tout de meme vieilli.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 024 abonnés 4 094 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 août 2012
    Vertigo en anglais . Au final il s’agit pour moi du chef d’œuvre ultime d’Hitchcock. Tout y est du suspense, à la maîtrise de la photographie en passant par la direction d’acteurs. Stewart est à son meilleur en flic obsessionnel qui finit par trouver le dénouement de l’intrigue en laissant libre court à sa névrose. Hitchcock réussit un tour de force en nous livrant l’intrigue au 2/3 du film et relançant son propos grâce à ce final grandiose où Stewart cherche à faire revivre celle dont il croit être responsable de la mort. L’ambiance est cotonneuse à souhait et on accompagne avec délice Stewart dans sa filature. Kim Novak est pulpeuse comme ce n’est pas permis .Vraiment on a rarement fait mieux.
    SuperMadara
    SuperMadara

    74 abonnés 935 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 novembre 2013
    Un thriller culte et séduisant, un remarquable travail de mise en scène de la part d'Hitchcock et un couple James Stewart/Kim Novak classe et sublime. Chronique d'une descentes aux enfers psychologique, le scénario raconte la nouvelle enquête d'un détective privé engagé par un vieil ami pour suivre sa femme qui l'inquiète depuis quelques temps, une intrigue qui pousse l'ambiguité, la passion et la folie a son extrême et garde son suspense jusqu'au bout, même si les moments de creux sont constants. Acteur fétiche (parmi d'autres) d'Hitchcock, James Stewart incarne la fascination avec une certaine perfection, il se laisse subjugué par la grâce d'une Kim Novak sublime et filmé comme une reine par une Hitchcock admiratif de sa beauté. Comme "Fenêtre Sur Cour" et son chef d'oeuvre "Psychose", Alfred Hitchcock transforme le monde de son personnage en une sorte de rêve indescriptible et qui plonge le spectateur dans la psyché d'un homme qui plonge au fond du gouffre.
    Un thriller remarquablement tenu, porté par un duo gracieux et un Hitchcock galvanisé et admiratif de son couple de stars.
    selenie
    selenie

    5 515 abonnés 6 034 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 mai 2022
    On remarque quelques passages plus maladroits comme Scottie qui redescend du clocher sans trop de soucis pourtant alors dans une forte crise de vertige, ou l'étonnante absence de la meilleure amie de Scottie au procès. Des détails pour chipoter tant le film est fascinant et envoûtant, la beauté incandescente de Kim Novak n'y est pas pour rien et crée un vrai trouble entre les différentes Judy/Madeleine comme entre Kim Novak et sa doublure Joan Corbett. Evidemment le film est marqué par le vertige lui-même, qui donne son titre en V.O. au film d'ailleurs sur insistance et volonté de Hitchcock. On aime cette fin laissée à l'interprétation du spectateur (suicide ou pas ?!). Un film souvent citer dans les tous meilleurs de l'Histoire, souvent au coude à coude avec un certain "Citizen Kane"...
    Site : Selenie
    Shawn777
    Shawn777

    476 abonnés 3 343 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 mars 2018
    Ce maintenant très célèbre film réalisé par Alfred Hitchcock et sorti en 1958 et que je découvre seulement maintenant (comme quoi, il y a un début à tout) est très bon ! Le scénario est l'adaptation du roman "D'entre les morts" des auteurs Boileau-Narcejac dont je ne sais d'ailleurs pas s'il en est fidèle ou non et dans lequel nous avons l'histoire d'un inspecteur de police atteint d'acrophobie qui enquête sur une mystérieuse jeune femme. Bon c'est un très court résumé mais réellement, le scénario possède bien plus de choses que cela et il est vraiment très bien écrit, je comprends mieux maintenant pourquoi il est aussi célèbre ! La trame est très bonne notamment car on ne s'attend pas du tout à certains retournements de situation qui sont excellents, notamment lorsque la jeune femme en question spoiler: révèle qui elle est vraiment et explique le pourquoi du comment
    . Le film dure assez longtemps pour l'époque et j'avais d'ailleurs au début un peu peur de m'ennuyer ou de me lasser au bout d'un moment mais en fait, une fois que l'on est prit dans le film, on en démord plus jusqu'à la fin car on veut absolument savoir le fin mot de cette si mystérieuse histoire ! Il y a également la réalisation qui est excellente, comme d'ailleurs très souvent chez le réalisateur, et ce film est notamment très important dans le cinéma puisque nous avons ici le tout premier "dolly zoom" ou tout simplement "l'effet Vertigo" et bien d'autres noms encore (jamais un terme technique du cinéma n'aura eu autant de noms) qui est tout de même un des éléments moteurs du film ! D'ailleurs, j'aime beaucoup le titre original car on peut y trouver plusieurs sens dans le mot vertige et notamment ici au sens propre, c'est à dire la peur du personnage principal, mais aussi une perte totale de contrôle quant à la jeune femme qu'il rencontre et je trouve d'ailleurs très dommage qu'il ai été traduit par "Sueurs Froides" car cela perd tout son sens. Pour ce qui est des acteurs, nous avons James Stewart et Kim Novak qui jouent très bien ! "Vertigo" est donc un très bon film à l'ambiance très particulière qui est absolument à découvrir pour ceux qui ne l'aurait pas encore vu !
    Moorhuhn
    Moorhuhn

    121 abonnés 579 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 avril 2012
    Très bon film, Vertigo est certainement une des oeuvres les plus abouties d'Hitchcock. Pourtant le film a eu du mal à traverser les années, d'ailleurs la séquence d'introduction montrant une poursuite sur les toits a vraiment vieilli, les effets sont ratés et sont malheureusement trop exhibés pour que l'on passe à côté de ça. Bien entendu il serait très réducteur de ne résumer le film qu'aux quelques effets qui ont vieilli, surtout quand ce même film se révèle être brillant sur tant d'autres aspects. Puis je chipote sur l'introduction mais le générique qui le précède est excellent, on plonge à ce moment-là dans une atmosphère étrange qui nous rattrapera à plusieurs reprises dans Vertigo. Ce film c'est avant tout une histoire d'amour obsessionnelle qui nous conduira d'ailleurs dans un tourbillon passionnel où le désir du personnage principal règne, un désir fondé sur les apparences d'ailleurs. James Stewart campe un inoubliable Scottie, personnage troublant, énigmatique, dont on pourrait réaliser 30 analyses à son sujet tant il est intéressant à étudier. L'ambiance de ce film est très envoûtante, les passages où Scottie suit Madeleine à travers les rues de San Francisco sont très accrocheurs. De plus il y a une mise en scène globalement très réussie, avec quelques surprises (le passage "très coloris" au milieu du film), quelques ratés (concernant les effets surtout) mais quelques grands instants de cinéma. Le plan de Madeleine face au Golden Gate est un des plus beaux plans de l'histoire du cinéma, la scène du rêve est également magnifique et la scène finale est aussi un grand moment. D'ailleurs j'ai ressenti un grand frisson à ce moment-là




    spoiler: Quand la nonne monte l'escalier, on croirait voir la mort arriver. J'ai rarement autant frissonné






    j'ai été pris dans le film du début à la fin en tout cas. La deuxième partie du film est époustouflante, prenante et très riche. Il y a toujours cette ambiance fascinante, à cela se rajoute un caractère oppressant. L'étau se resserre de plus en plus, le scénario nous surprend, l'histoire devient même presque malsaine. Hitchcock parle d'énormément de choses, de l'amour, de l'art... C'est un film très riche dont je n'aurais pas saisi toutes les subtilités et que je reverrais avec plaisir pour tout ce qu'il a à dire et toutes les émotions qu'il m'a procuré. C'est un grand film qui a pris un sacré coup de vieux mais qui marque durablement, un jeu de pistes sur fond de désir, du grand Hitchcock .
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 31 janvier 2011
    "Vertigo" est inconstablement le meilleur des Hitchcock, celui ci est époustouflant du début à la fin et démontre aux spectateurs toutes ses qualités de metteur en scène (esthétisme, créativité, intelligence de l'écriture cinématographique). L'oeuvre est mystérieuse, originale voir même innovante, intelligente, passionnée et très bien écrit.
    stanley
    stanley

    57 abonnés 751 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 septembre 2012
    Un des plus grands films du cinéaste et un des chefs d'oeuvres incontournable du cinéma. Vertigo représente la deuxième face d'Hitchcock, la plus sombre, tourmentée et littéraire. La mise en scène touche au sublime. Un gestion de l'image qui donne au film un indéniable côté romanesque allié à la recherche des plus noirs mystères de l'âme humaine et de la manipulation. Un très grand sens des cadrages et des mouvements de caméra (voir comment Hitchcock invente au niveau des zooms arrières avant que Spielberg ne les copie dans Jaws) et qui donne idée du vertige ressenti par le héros, une nouvelle fois une fragile victime qui aura un comportement limite lors de son obstination pour retrouver son fantôme adoré, car c'est une oeuvre perverse, voir nécrophile, la recherche d'une morte pour la baiser. Sueurs froides est l'autre versant de l'oeuvre d'Hitchcock, La mort aux trousses, plus un "divertissement classique" en est le point opposé. La musique est d'une sublime efficacité, Bernard Herreman livre ici une de ses meilleures compositions qui fait parfaitement corps avec les images. James Stewart, en américain moyen, est l'autre prototype du héros plus glamour joué par Cary Grant . il est remarquable dans ce film, peut être un de ses meilleurs avec l'Appât. La très belle et mystérieuse Kim Novak dans un faux double rôle est impressionnante, bien habillée de vêtements et de mystère. Saul Bass a composé un des meilleurs génériques de l'oeuvre d'Hitchcock de même que des scènes oniriques à faire palir Salvador Dali. La scène d'ouverture est probablement ce qu'il m' a été permis de voir de plus magnifique au cinéma dans un prologue. La mort de la femme est brutale et imprévisible (pour l'héroïne, la vision de la soeur, telle une sanction, provoque sa mort et la guérison du détective libéré de sa nécrophilie ou de sa phobie du vide). La scène des arbres géants traduisant l'immortalité et la petitesse de la vie humaine est magnifique... De grands cinéastes resteront marqués par Vertigo tels David Lynch (voir Lost Highway et Mulholand drive -film très proche de celui-ci, voir le revirement aux deux tiers de la projection), Brian de Palma (Femme fatale et pleins d'autres) ou bien des films de Claude Chabrol..
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