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scarface666
187 abonnés
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5,0
Publiée le 3 octobre 2012
Un chef d’œuvre. Hitchcock arrive encore a nous fasciner par son génie. Je m’était mis en œuvre de regarder les grand film d'Hitchcock ( Les Oiseau, Psychose, Frenzy ) et celui-ci en fait partie. Je n'ai pas été déçus, j'ai été captivé. C'est tout, un chef d’œuvre, point barre, rien d'autre a ajouter.
Jusqu'à maintenant, je n'avais jamais été déçu par un film d'Alfred Hitchcock. Comme tout le monde, j'ai été plus réceptif à certains films qu'à d'autres, c'est humain. Mais là, ces "Sueurs froides" m'ont tout bonnement laissé de glace. Sans être grandiose, ça ne démarre pas trop mal. James Stewart filant le train à Kim Novak partout où cette dernière va, c'était plutôt sympa et une nouvelle fois témoin de la maîtrise technique d'Hitchcock. Mais après ça, qu'est-ce que j'ai pu me faire suer. Dès lors que Stewart et Novak se retrouvent face à face, c'est fini, le film ne nous propose plus rien. Et il faut alors se taper une romance à deux sous et incroyablement gonflante. Et la fin, cette fin que l'on dit grandiose est juste grotesque et fini d'achever le film. Le duo vedette ne peut rien faire. James Stewart semblant se demander ce qu'il fait là, comme s'il constatait les dégâts au fur et à mesure. Kim Novak, quant à elle, est belle mais insignifiante. L'un des meilleurs films de tous les temps ? Quelle blague !
Après un générique fort prometteur accompagné de cette sublime musique, je me suis retrouvé devant un film dont les fondations reposent sur une intrigue qui m'a malheureusement fort ennuyé. Comme dans beaucoup de films, ces longueurs peuvent être compensées par une dernière partie surprenante, mais ici, et malgré la qualité de l'histoire, je suis resté de marbre face au traitement des fameuses "révélations" et de ce final absolument incompréhensible. J'aimerai pouvoir ressentir ce qu'apparemment un nombre pas croyable de gens ont ressentis, mais mon petit esprit étriqué n'y trouve que trop peu de raison. Au suivant.
Au risque de me faire lyncher, Sueurs Froides est loin d'être convaincant. De la part de Hitchcock je m'attendais à beaucoup mieux. Il s'agit pour beaucoup, du film le plus abouti d'Hitchcock, mais c'est aussi pour moi l'une de ses oeuvres où le manque de rythme se fait très fortement ressentir. Le génie d'Hitchock n'opère pas, le suspens est absent, malgré une ou deux surprises dans l'intrigue. Déçu donc...
SUEURS FROIDES (1958): Madeleine, une femme séduisante, mais si étrange, si mystérieuse. Que se passe-t-il dans son esprit? Scottie, un ancien policier, devra éclairer toutes les zones d'ombres, au risque de s'y engouffrer et de s'y perdre. Une filature que l'on suivra auprès de James Stewart (Scottie). Une première partie déstabilisante soutenue par deux questions: Qui est cette femme? Que lui arrive-t-il? Une première partie qu'il aurait été souhaitable d'écourter au profit d'une minutieuse construction de preuves, comme semer des petits cailloux afin de faire grandir en nous cette impatience pour la découverte de la vérité. Un scénario qui interloquera, mais dommage que le mystère sera dévoilé de cette façon, trop rapidement, ce qui gâchera notre stupéfaction. Comme dans toutes les réalisations d'Alfred Hitchcock, la bande son collera bien aux situations. Aussi, cette fin m'a paru trop brutal, trop bref. James Stewart, un acteur bien dans son personnage, mais c'est surtout l'interprète de Madeleine, Kim Novak, qui suscitera l'admiration. Un chef-d'œuvre…non, pas pour moi.Tout simplement un film d'hier, curieux, et sympa à regarder.
Vertigo est fréquemment considéré comme le chef d'oeuvre d'Alfred Hitchcock. Pour moi son chef d'oeuvre restera Psycho et Vertigo un grand film de l'histoire du cinéma. Le réalisateur atteint un haut degré d'intensité dans cette passion, cette histoire d'amour complexe qui est avant tout le sujet principal du film. Le personnage de James Stewart pense avoir découvert l'image parfaite de la femme avec Madeleine, et après sa disparition, son unique but sera de modeler Judy, cette jeune femme rencontrée au hasard dans la rue, selon le physique, les vêtements, la couleur de cheveux, la démarche de la défunte. Et il y parviendra, du moins jusqu'à un certain point, et c'est bel et bien d'entre les morts que semble resurgir Madeleine, lorsque Judy revient devant Scottie, métamorphosée. James Stewart se montre assez neutre, Hitchcock préférant ne rien lui faire exprimer mais seulement de montrer ce que son personnage voit pour mieux impliquer le spectateur dans l'histoire. Hitchcock aborde le thème de la nécrophilie où le personnage principal désire coucher avec une morte, qui habille une femme au lieu de la dévétir pour lui faire l'amour. James Stewart est très impressionnant dans les scènes finales. Kim Novak est très belle et se montre à la fois sensible, animale (superbe en Judy) et inquiétante. Barbara Bel Geddes apporte l'humour cher à Hitchcock dans ce film désespéré et douloureux. Le spectateur est peu à peu aspiré dans cette fameuse spirale (magnifique générique de Saul Bass) caractéristique des bouleversements psychologiques du personnage incarné par James Stewart. Le compositeur Bernard Herrmann signe une de ses plus célèbres partitions et probablement une des plus connues de l'Histoire du Cinéma à la fois romantique, terrifiante et envoutante. Vertigo possède des scènes baignées d'une aura surnaturelle (la scène du retour de Madeleine est sublime) et Hitchcock en profite pour créer le travelling compensé. Incontournable et anthologique.
Tout commence avec la musique de Bernard Herrmann et des images oniriques, virtuelles...Puis le film commence. Vertigo est sans aucun doute un sommet scénaristique et musical, mais il n'en demeure pas pour autant un chef d'oeuvre. Il est vrai que certaines scènes sont brillament réalisées ( comme la scène du musée par exemple, qui inspirera plus tard Brian de Palma pour son film "Pulsions" ) et que l'interprétation de James Stewart et de Kim Novak est excellente, mais il manque quelque chose: le suspense. Hithcock nous emmène dans les désirs totalement fous d'un homme éperdumment amoureux, et le film s'inscrit plus dans la lignée des films à la psychologie subtile que dans un sommet du suspense, efficace et haletant. Non, j'exagère, le film possède un charme indéniable, et le suspense se présente quelquefois, mais pas constamment ( le film souffre de quelques longueurs ). Pour la petite histoire, Hitchcock inventa en 1958 l'effet vertigineux du zoom arrière accouplé au travelling avant ( effet qui traduit à merveille le malaise de Scottie, personnage de James Stewart ). Contemplatif et onirique, Vertigo n'en demeure pas moins une valeur sure, dont l'intérêt principal revient au scénario et à l'interprétation...
Sueurs froides : Grand classique Alfred Hitchcock. Vertigo est une œuvre majeur ou on voit encore tout la maestria du réalisateur. Déjà, on a le droit a une réalisation qui est toujours aussi magnifique et sublime avec une mise en scène soigné comme il avait le génie a l’époque. De plus, on a le droit a une nouvelle invention de Hitchcock : un mouvement de caméra absolument excellent et ingénieux qui simule et donne l’impression de vertige (qui est un des thèmes du film et surtout la phobie du personnage principale). Enfin ce mouvement de caméra est juste énorme et a était réutilisé dans de nombreux films connu (les dents de la mer…). Donc voila, coté réalisation : c’est juste du grand Hitchcock. Ensuite, coté scénario : on est entre une enquête et une histoire romantique dans la deuxième partie du film. C’est deux sujet sont bien traité et intéressant a suivre, tous comme les personnages. Mais le problème de ce film (que on voit assez souvent dans les Hitchcock) : c’est des longueurs et des problèmes de rythme. Sert, il prend son temps et laisse place aux personnages (leur relations, psychologies…) mais bon des fois, on perd un peu le fil jusqu'à la vers la fin ou l’intérêt resurgit (avec des révélations et un suspense a son maximum). Mais ça tache en rien les qualités indéniable du film, mais il faut tout de même le souligné (je parle pour moi bien sur, ils y a des personnages qui trouverons peut être pas de longueurs). Parlons des acteurs qui sont tous particulièrement convaincants avec de sublimes jeux d’acteur. Et on retrouve encore (pour notre plus grand plaisir je souligne) l’excellent James Stewart. Donc voila, un film romantique dramatique sous fond de thriller. Cette œuvre est maitrisée et dirigé de main de maitre par Alfred Hitchcock qui aime jouer avec le spectateur ("comme si il joué du piano" : réplique de Alfred Hitchcock lui-même).
Vertigo est non seulement mon film preferé d'hitchcock mais aussi mon film preferé tout court. J'ai rarement était aussi fasciné par un film, c'est un chef d'oeuvre. James Stewart est excellent (comme d'habitude) et Kim Novak et plus belle et mysterieuse que jamais. Ce film ne prendra jamais une ride.
Ca donne un sacré effet de revoir les plus grands films d'Alfred Hitchcock un demi-siècle après leur sortie."Sueurs froides" a été réhabilté récemment.En 1958,beaucoup y voyaient un film pervers et invraisemblable.Il s'avère qu'il était fin,précurseur et mystique.James Stewart est ici un détective privé sur le retour,pénalisé par son acrophobie(la peur panique des hauteurs),qui file la femme d'un ami,se comportant étrangement.Un scénario a priori basique,sauf qu'Hitchcock insuffle rapidement un épais mystère,qui semble surnaturel autour de cette femme.L'occasion pour lui d'inventer de nouvelles techniques révolutionnaires comme le zoom/travelling pour exprimer la sensation de vertige ou l'utilisation de filtres pour rendre fantômatique le personnage de Kim Novak.La couleur verte représente ici la mort.Une mort venant chercher par 3 fois dans les mêmes circonstances cette femme suicidaire,comme poussée par une force obscure.L'esthétique expressionniste et le thème à la Edgar Poe("l'homme ne cède aux anges et ne se rend entièrement à la mort que par l'infirmité de sa propre volonté")rendent "Vertigo" hypnotique.L'histoire d'amour n'a rien de glamour.Elle est plutôt malsaine,morbide et faites de manipulations.Incontestablement dérangeant.
Quelques scènes cultes, comme celle près du Golden Gate, et puis les blondes obsessions hitchcockiennes qui tirent un peu en longueur. Le film a très mal vieilli.
En 1958 lorsque ce film sorti, ce fut une vraie révélation pour certains d’entre nous. Jamais nous n’avions imaginé que le cinéma puisse nous apporter autant de choses. C'était la confirmation de ce que nous pressentions : l’art cinématographique regroupe tous les autres arts et aussi toutes les autres connaissances qui n’ont pas de terrain plus favorable pour s’exprimer devant un public gigantesque car universel. Nous pourrions rester des heures sur le scénario parfaitement maîtrisé et revu par Hitchcock. Disons simplement que tout tourne autour du crime. A cause de lui, le couple inoubliable Scottie/Madeleine-Judy ne se trouvera jamais bien qu’ils soient tous les deux innocents pour l'essentiel (Rien n’affirme en effet que Madeleine, fille de niveau social assez bas savait pourquoi Gavin Elster la faisait agir ainsi, elle était simplement payée pour cela, d’ailleurs le cri qu’elle pousse peut être du à la surprise mélée de terreur, bien entendu on peut croire aussi à sa totale complicité) . Tout ou presque a été dit sur cet admirable monument cinématographique, les textes sont nombreux. En dehors de souligner l’extraordinaire mise en scène, presque trop affichée, je me contenterai d’ajouter que jamais une héroïne ne m’ a paru plus désirable et jamais aucun homme ne m’a paru devenir aussi diaboliquement pervers, égoïste et malfaisant que le héros. Chaque spectateur devrait trouver dans Vertigo ce qu’il cache profondément au fond de son propre coeur . 6 étoiles.
La fin des années 50 et le début des années 60 sont marqués par le très grand nombre de chefs d’œuvre signés par le « maître du suspens », on lui doit notamment La Mort aux trousses (1959), Psychose (1960), Les Oiseaux (1963) et notamment Sueurs Froides (1958), un thriller au suspens haletant et à la mise en scène si particulière et marquante. A commencer par les excellents SFX (et ses célèbres zooms et mouvements de recul de la caméra créant ainsi une distorsion de l’image) qui à l’époque ont du en surprendre plus d’un, les jeux de lumières ensuite, à la fois étonnants et si efficaces (cela donne un côté psychédélique !). Sans oublier le scénario, captivant et qui nous réserve bien des surprises et ce, jusqu’à la toute fin du film ! Enfin, soulignons les excellentes interprétations des comédiens, dont James Stewart, un habitué du cinéaste puisqu’il s’agit de sa quatrième (et hélas dernière) participation. Hitchcock séduit de bout en bout, se diffère des autres cinéastes de son époque avec cette oeuvre si particulière et réussie.
Sans doute le chef-d'oeuvre le plus abouti du maître du suspens, «Vertigo» (et non pas «Sueurs froides», titre français décidément ridicule!) repose avant tout sur un scénario tout à fait remarquable. Le réalisateur y démontre avec éclat toute sa virtuosité narrative et tout son art de la mise en scène. On ne s'attardera pas sur les interprétations psychanalytiques de l'affaire, qui font d'ailleurs écho au goût immodéré que les américains cultivaient pour la discipline du docteur Freud dans les années 50. On remarquera seulement qu'on dépasse cette fois nettement le niveau du simple divertissement ou de l'ostentation virtuose. On saluera encore les prestations de James Stewart et de Kim Novak, qui sont au-dessus de tout éloge, et la partition musicale de Bernard Hermann qui a sa part de mérite dans la réussite de l'édifice. En dépit de mon aversion profonde pour l'esthétique hollywoodienne et pour son vernis superficiellement clinquant, je donne donc 4 étoiles, car «Vertigo» est l'un de ses films où Hitchcock est parvenu à perforer l'inévitable glacis tape-à-l'oeil pour accéder à une profondeur authentique. Il en résulte un film étrange, troublant, beaucoup plus déstabilisant qu'il n'y paraît. Pour la postérité...
Malgré une musique un peu envahissante parfois, ce film est reconnu à juste titre comme l'un des meilleurs Hitchcock, décidément très en forme en cette décennie des années 50. L'un des trois indispensables de sir Alfred avec La mort aux trousses et Fenêtre sur Cour.